Réunions LO pendant la campagne des Municipales

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par satanas » 03 Mars 2008, 10:15

(com_71 @ lundi 3 mars 2008 à 09:53 a écrit :
(artza @ dimanche 2 mars 2008 à 18:48 a écrit : ...
Listes PSU-LO aux municipales de 71 et LO-LCR-OCT à celles de 77.
[...]
En 1978, LO présenta dans toutes les circonscriptions et milita pour avoir des élus, particulièrement Arlette Laguiller candidate "parachutée" à Thiers-Ambert dans le Puy-de-Dôme (8,3%)...

Déjà un "tournant historique" en moins d'un an ?

Déjà le scandaleux abandon de l'apparition d'un "pôle d'extrême-gauche" ? :roll: :roll:

Le ver était donc déjà dans le fruit ?

Et LO commettait déjà l'abomination qui consiste à adapter sa tactique (électorale,qui plus est)) à la situation ,au contexte,à ce que ressentent les travailleurs. :17:

Décidemment ,ceux qui taxaient LO d'immobilisme ,de manque de réactivité ,d'imperméabilité aux réalités extérieures ,se trompaient vraiment.... :hinhin:
satanas
 
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Message par artza » 03 Mars 2008, 10:45

(satanas @ lundi 3 mars 2008 à 10:15 a écrit :

Et LO commettait déjà l'abomination qui consiste à adapter sa tactique (électorale,qui plus est)) à la situation ,au contexte,à ce que ressentent les travailleurs. :17:


Pour 78, c'est un glissement de l'électorat vers la gauche qui était envisagé.

Les relatifs succès des listes d'extrême-gauche aux municipales de 77 permettaient de l'envisager.

Le PC envisagea de son côté et à son profit les mêmes possibilités, et fit une certaine surenchère de gauche au PS.

LO se présenta partout pour vérifier l'éventualité de cette poussée électorale, permettre aux travailleurs de voter le plus à gauche possible et pourquoi pas d'envoyer des révolutionnaires au parlement.

Les résultats ne confirmèrent pas cette perspective au contraire, les législatives de 78 marquèrent les débuts de la régression électorale du PC et le maintien de l'extrême-gauche à un niveau médiocre.

A Thiers-Ambert, Arlette Laguiller obtint 8,3% des voix mais arrivait en troisième position des candidats de gauche derrière le PS et le PC 11%.

A l'époque la ligue et l'OCI ne militaient pas pour permettre aux travailleurs de voter le plus à gauche possible, ni pour dénoncer les illusions dans la gauche mais pour "l'unité" c'est à dire au bout du compte le PS et Mitterrand, reprochant même au PC son sectarisme etc...
artza
 
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