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Une candidate communiste
19 message(s)
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par luc marchauciel » 21 Jan 2012, 21:03
Moi j'ai un problème pour lire les extraits de la brochure de campagne, du genre "Pourquoi voter pour Nathalie Arthaud" [ha, tiens, oui, bonne question, bonne idée aussi] : à chaque fois que je passe dessus avec la souris pour ouvrir un truc, tout disparaît.
Et là, je suis trop deg.
Et là, je suis trop deg.
- luc marchauciel
- Message(s) : 73
- Inscription : 12 Avr 2008, 18:37
par com_71 » 21 Jan 2012, 22:10
(luc marchauciel @ samedi 21 janvier 2012 à 21:03 a écrit : Moi j'ai un problème pour lire les extraits de la brochure de campagne, du genre "Pourquoi voter pour Nathalie Arthaud" [ha, tiens, oui, bonne question, bonne idée aussi] : à chaque fois que je passe dessus avec la souris pour ouvrir un truc, tout disparaît.
Et là, je suis trop deg.
tu as aussi la brochure en entier, dans "matériel de campagne" en haut.L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
com_71- Message(s) : 6084
- Inscription : 12 Oct 2002, 00:14
par eric17 » 11 Fév 2012, 23:40
8) je me trompe peut-étre de rubrique,est-ce que LO aura des candidat(e)s pour
les législatives de juin 2012,pour la présidentielle,ok,il y a Nathalie Arthaud mais
pour les prochaines élections ou avoir des infos,(sites??) :lenine:
les législatives de juin 2012,pour la présidentielle,ok,il y a Nathalie Arthaud mais
pour les prochaines élections ou avoir des infos,(sites??) :lenine:
- eric17
- Message(s) : 0
- Inscription : 14 Nov 2011, 01:40
par satanas » 12 Fév 2012, 02:49
(eric17 @ samedi 11 février 2012 à 23:40 a écrit : 8) je me trompe peut-étre de rubrique,est-ce que LO aura des candidat(e)s pour
les législatives de juin 2012,pour la présidentielle,ok,il y a Nathalie Arthaud mais
pour les prochaines élections ou avoir des infos,(sites??) :lenine:
Comme pour la présidentielle, LO profitera des législatives pour défendre son programme de lutte et les idées communistes...Il y aura donc des candidats communistes révolutionnaires partout où ce sera possible.....
- satanas
- Message(s) : 61
- Inscription : 04 Juil 2004, 20:37
par Oel » 13 Fév 2012, 02:49
Bonsoir
J'ai la brochure intégrale sous les yeux. j'aime beaucoup, ça aborde pas mal de sujets importants
Quelques remarques et demandes d'éclaircissemet au passage :
"En répétant que par exemple, que le remboursement de la dette de l'Etat est un impératif qui concerne tout le monde, on nous trompe doublement. L'Etat ne s'est pas endetté pour aider les plus pauvres à sortir la tête de l'eau, mais pour inonder d'argent les capitalistes et les banquiers."
Très juste, tout à fait d'accord. Cependant, face au matraquage médiatique sur "l'équilibre des finances publiques", la "nécessaire réduction des dépenses" en embrayant de suite sur notre système social, sur "le bouclier fiscal qui ne fait pas perdre grand chose" comme certains disent pour mieux faire avaler la pilule, il serait bien de chiffrer tout ça. On constaterait vite la responsabilité des dons faits aux capitalistes, sous forme de cadeaux fiscaux ou d'aides directes. l'exemple du trou de la sécu, alors que ce qui est sensé la finance le ferait devenir en théorie excédentaire, est également hallucinant.
La CNT vignolles a évoqué quelques vérités à ce sujet :
"De son côté, l’inspection des Finances décompte plus de 50 milliards attribués aux niches fiscales. Si une partie est constituée par des aides sociales, plus de la moitié profite aux plus riches ou est jugée inefficace par ce même rapport. A ces 50 milliards s’ajoutent les 30 milliards d’exonérations patronales. Pour rappel, les déficits cumulés des régimes de retraites et de la Sécu sont de 37 milliards d’euros pour 2010.
D’après une étude de l’économiste Thomas Piketty, le taux d’imposition des ménages les plus riches était le plus faible en France, avec un taux d’imposition de 21,5 %. Effectivement, les richesses existent, le PIB de la France (la production des richesses) n’a jamais été aussi haut et la situation sociale actuelle est bien le résultat de choix dans la répartition des richesses.
Mais les exonérations salariales et fiscales ne sont pas le seul levier qui a permis la création des déficits qui servent aujourd’hui à liquider les différents avantages sociaux. En effet depuis 30 ans, le poids des salaires dans le PIB a diminué de plus de 8 %. C’est à dire que si la répartition du gâteau des richesses produites était resté la même, aujourd’hui il y aurait plus de 100 milliards d’euros supplémentaires distribués aux revenus du travail. Autant de salaires et de cotisations sociales en plus. Car aujourd’hui ces 8% existent toujours, mais, par les conditions imposées par le patronat et le pouvoir politique, ils sont revenus à la rémunération des dividendes et aux revenus du capital. Ces 8% de PIB se retrouvent par exemple dans les plus de 40 milliards de bénéfices reversés en 2010 par le simple CAC 40."
[MODE PETITE BETE ON]
"La bourgeoisie capitaliste"
Oui et puis je monte en haut aussi quand je ne descends pas en bas :hinhin:
[MODE PETITE BETE OFF]
"Elle [la majorité de la population active] a le droit, le devoir moral, humain, de défendre ses conditions d'existence"
Le "devoir moral" :blink: elle est uniquement contrainte, elle n'a pas de devoir moral du très haut :s
Enfin, je sais que Lutte ouvrière a des revendications traditionnelles qu'on retrouve mais moins souvent que d'autres ailleurs dans l'extreme gauche, cad l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire. Particulièrement cette dernière mesure s'attaque à l'économie libre de marché et la concurrence entre prolétaires, cad un fondement du capitalisme. En cela c'est une juste une exigence communiste révolutionnaire, d'ailleurs on ne l'etnd pas chez les réformistes! Dès lors il ne s'agit pas de "l'imposer" à l'Etat, aux capitalistes où je ne sais qui, comme l'a parfois dit Lutte Ouvrière à travers son porte-parole ou son journal, mais de le mettre en place dans une société socialiste. Enfin c'est juste mon avis , après en ce qui concerne le reste je suis tout à fait d'accord pour établir un programme de lutte pour imposer des exigences à l'Etat. Pour l'interdiction des licenciements c'est déjà très avancé, ca serait très compliqué aussi de l'imposer à la bourgeoisie, dautant plus qu'elle a envie d'une armée de réserve pour faire pression sur les salaires. Voilà ce que la Riposte imagine comme scénario possible : "Deuxièmement, dans l’hypothèse où un futur gouvernement imposerait l’interdiction des licenciements motivés par des considérations de rentabilité (c’est-à-dire pratiquement tous les licenciements), que se passerait-il ? Privés de la possibilité d’améliorer la rentabilité par des licenciements, les capitalistes auront toujours la possibilité de fermer l’entreprise. Allons-nous donc aussi interdire les fermetures ? Le programme du parti ne le propose pas. Mais même si c’était le cas, il faudrait tenir compte des réalités du capitalisme. Les capitalistes constituent une classe très faible, numériquement, mais économiquement très puissante. Ils se serviraient de leur pouvoir pour se défendre et diraient que cette législation est beaucoup trop contraignante, qu’elle nuit à leurs affaires. Ils lanceraient une « grève d’investissement », comme ils l’ont fait en 1981, face aux lois Auroux et autres réformes du gouvernement Mauroy. Telles sont les réalités du système capitaliste." (et aussi comme ils l'ont fait lors du Front Populaire"). gare aux illusions !!
« C'est le fonctionnement « normal », c'est-à-dire actuel, capitaliste, de l'économie qui est une source de chaos »
Très juste, ce qui se démarque bien de la « gauche de la gauche ». Vous rajoutez après «:
« Il suffit de constater le chaos engendré dans l'économie mondiale par la spéculation et les manipulations des banques. »
La spéculation peut aggraver les conséquences de la crise mais elle n'en est pas la cause première, ça par contre c'est une concession à la « gauche de la gauche ». c'est ben la crise des subprimes, mais il y a des origines plus profondes dans l'économie réelle...
« Ouvriers, artisans, petits commerçants et paysans ont au contraire des intérêts communs et ils peuvent se battre pour des objectifs qui les unissent face à la classe capitaliste. Le contrôle de la population sur les entreprises capitalistes qui exploitent les uns et étranglent les autres est un de ces objectifs communs possibles. » Le contrôle ouvrier, s'il est total est réel, et c'est ce que suggère la phrase dans son contexte, remet en cause la propriété capitaliste, donc se fait dans une société socialiste... Pas sur que les artisans et les petits commerçants aiment ça ! Au contraire, ces couches sociales, avec qui on peut bien sur mener des luttes communes, je ne dis aps le contraire, veulent des réformes qui les protègent des grands groupes capitalistes, de la mondialisation... Si vous parlez uniquement de contrôle partiel des travailleurs, ou de participation à la amrche de l'entreprise, ou encore de plus de démocratie au sein de l'entreprise, alors je retirerais ce que j'ai dit !!
«L'éventualité d'un renforcement de l'influence électorale du Front National n'est-elle pas inquiétante pour le monde du travail ?
Si. Bien sûr. Mais els élections ne sont qu'un thermomètres. Ce qui serait plus inquiétant en effet, c'est qu'une fraction plus grande de l'électorat se retrouve das les insanités répandues par cette organisation et que, par là même, elle se mette à la remorque des mlieux les plus réactionnaires du pays, derrière ses pires ennemis. »
Et sinon, le fait que le FN soit le parti majoritaire (après l'abstention...) chez le vote ouvrier ça n'inquiète personne ? Il faut vite s'en préoccuper, et il me semble de toute manière que LO le fait déjà, donc c'est le principal.
merci d'avance
et jacquemart je ne t'oublie pas
J'ai la brochure intégrale sous les yeux. j'aime beaucoup, ça aborde pas mal de sujets importants
Quelques remarques et demandes d'éclaircissemet au passage :
"En répétant que par exemple, que le remboursement de la dette de l'Etat est un impératif qui concerne tout le monde, on nous trompe doublement. L'Etat ne s'est pas endetté pour aider les plus pauvres à sortir la tête de l'eau, mais pour inonder d'argent les capitalistes et les banquiers."
Très juste, tout à fait d'accord. Cependant, face au matraquage médiatique sur "l'équilibre des finances publiques", la "nécessaire réduction des dépenses" en embrayant de suite sur notre système social, sur "le bouclier fiscal qui ne fait pas perdre grand chose" comme certains disent pour mieux faire avaler la pilule, il serait bien de chiffrer tout ça. On constaterait vite la responsabilité des dons faits aux capitalistes, sous forme de cadeaux fiscaux ou d'aides directes. l'exemple du trou de la sécu, alors que ce qui est sensé la finance le ferait devenir en théorie excédentaire, est également hallucinant.
La CNT vignolles a évoqué quelques vérités à ce sujet :
"De son côté, l’inspection des Finances décompte plus de 50 milliards attribués aux niches fiscales. Si une partie est constituée par des aides sociales, plus de la moitié profite aux plus riches ou est jugée inefficace par ce même rapport. A ces 50 milliards s’ajoutent les 30 milliards d’exonérations patronales. Pour rappel, les déficits cumulés des régimes de retraites et de la Sécu sont de 37 milliards d’euros pour 2010.
D’après une étude de l’économiste Thomas Piketty, le taux d’imposition des ménages les plus riches était le plus faible en France, avec un taux d’imposition de 21,5 %. Effectivement, les richesses existent, le PIB de la France (la production des richesses) n’a jamais été aussi haut et la situation sociale actuelle est bien le résultat de choix dans la répartition des richesses.
Mais les exonérations salariales et fiscales ne sont pas le seul levier qui a permis la création des déficits qui servent aujourd’hui à liquider les différents avantages sociaux. En effet depuis 30 ans, le poids des salaires dans le PIB a diminué de plus de 8 %. C’est à dire que si la répartition du gâteau des richesses produites était resté la même, aujourd’hui il y aurait plus de 100 milliards d’euros supplémentaires distribués aux revenus du travail. Autant de salaires et de cotisations sociales en plus. Car aujourd’hui ces 8% existent toujours, mais, par les conditions imposées par le patronat et le pouvoir politique, ils sont revenus à la rémunération des dividendes et aux revenus du capital. Ces 8% de PIB se retrouvent par exemple dans les plus de 40 milliards de bénéfices reversés en 2010 par le simple CAC 40."
[MODE PETITE BETE ON]
"La bourgeoisie capitaliste"
Oui et puis je monte en haut aussi quand je ne descends pas en bas :hinhin:
[MODE PETITE BETE OFF]
"Elle [la majorité de la population active] a le droit, le devoir moral, humain, de défendre ses conditions d'existence"
Le "devoir moral" :blink: elle est uniquement contrainte, elle n'a pas de devoir moral du très haut :s
Enfin, je sais que Lutte ouvrière a des revendications traditionnelles qu'on retrouve mais moins souvent que d'autres ailleurs dans l'extreme gauche, cad l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire. Particulièrement cette dernière mesure s'attaque à l'économie libre de marché et la concurrence entre prolétaires, cad un fondement du capitalisme. En cela c'est une juste une exigence communiste révolutionnaire, d'ailleurs on ne l'etnd pas chez les réformistes! Dès lors il ne s'agit pas de "l'imposer" à l'Etat, aux capitalistes où je ne sais qui, comme l'a parfois dit Lutte Ouvrière à travers son porte-parole ou son journal, mais de le mettre en place dans une société socialiste. Enfin c'est juste mon avis , après en ce qui concerne le reste je suis tout à fait d'accord pour établir un programme de lutte pour imposer des exigences à l'Etat. Pour l'interdiction des licenciements c'est déjà très avancé, ca serait très compliqué aussi de l'imposer à la bourgeoisie, dautant plus qu'elle a envie d'une armée de réserve pour faire pression sur les salaires. Voilà ce que la Riposte imagine comme scénario possible : "Deuxièmement, dans l’hypothèse où un futur gouvernement imposerait l’interdiction des licenciements motivés par des considérations de rentabilité (c’est-à-dire pratiquement tous les licenciements), que se passerait-il ? Privés de la possibilité d’améliorer la rentabilité par des licenciements, les capitalistes auront toujours la possibilité de fermer l’entreprise. Allons-nous donc aussi interdire les fermetures ? Le programme du parti ne le propose pas. Mais même si c’était le cas, il faudrait tenir compte des réalités du capitalisme. Les capitalistes constituent une classe très faible, numériquement, mais économiquement très puissante. Ils se serviraient de leur pouvoir pour se défendre et diraient que cette législation est beaucoup trop contraignante, qu’elle nuit à leurs affaires. Ils lanceraient une « grève d’investissement », comme ils l’ont fait en 1981, face aux lois Auroux et autres réformes du gouvernement Mauroy. Telles sont les réalités du système capitaliste." (et aussi comme ils l'ont fait lors du Front Populaire"). gare aux illusions !!
« C'est le fonctionnement « normal », c'est-à-dire actuel, capitaliste, de l'économie qui est une source de chaos »
Très juste, ce qui se démarque bien de la « gauche de la gauche ». Vous rajoutez après «:
« Il suffit de constater le chaos engendré dans l'économie mondiale par la spéculation et les manipulations des banques. »
La spéculation peut aggraver les conséquences de la crise mais elle n'en est pas la cause première, ça par contre c'est une concession à la « gauche de la gauche ». c'est ben la crise des subprimes, mais il y a des origines plus profondes dans l'économie réelle...
« Ouvriers, artisans, petits commerçants et paysans ont au contraire des intérêts communs et ils peuvent se battre pour des objectifs qui les unissent face à la classe capitaliste. Le contrôle de la population sur les entreprises capitalistes qui exploitent les uns et étranglent les autres est un de ces objectifs communs possibles. » Le contrôle ouvrier, s'il est total est réel, et c'est ce que suggère la phrase dans son contexte, remet en cause la propriété capitaliste, donc se fait dans une société socialiste... Pas sur que les artisans et les petits commerçants aiment ça ! Au contraire, ces couches sociales, avec qui on peut bien sur mener des luttes communes, je ne dis aps le contraire, veulent des réformes qui les protègent des grands groupes capitalistes, de la mondialisation... Si vous parlez uniquement de contrôle partiel des travailleurs, ou de participation à la amrche de l'entreprise, ou encore de plus de démocratie au sein de l'entreprise, alors je retirerais ce que j'ai dit !!
«L'éventualité d'un renforcement de l'influence électorale du Front National n'est-elle pas inquiétante pour le monde du travail ?
Si. Bien sûr. Mais els élections ne sont qu'un thermomètres. Ce qui serait plus inquiétant en effet, c'est qu'une fraction plus grande de l'électorat se retrouve das les insanités répandues par cette organisation et que, par là même, elle se mette à la remorque des mlieux les plus réactionnaires du pays, derrière ses pires ennemis. »
Et sinon, le fait que le FN soit le parti majoritaire (après l'abstention...) chez le vote ouvrier ça n'inquiète personne ? Il faut vite s'en préoccuper, et il me semble de toute manière que LO le fait déjà, donc c'est le principal.
merci d'avance
et jacquemart je ne t'oublie pas
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