Wesh les amis !!!
Bien ou bien ?Au milieu de la crise, Tu fais un replis identitaire ou quoi ?
Même localement tes analyses de stats elle tiennent pas la route.
Le dernier CLT prend le soin de nous expliquer la crise économique de SURPRODUCTION du capitalisme sur la planète, ses conséquences dans les finances et surtout pour les travailleurs, rappelant que tout est interdépendant, en interaction depuis un bon moment ... toi tu fais quoi? tu parles de l'économie ce bled comme un stalinien qui parlerait de l'économie de l'URSS sans y voir les profondes contradictions engendré par le système.
(Vérié @ mardi 30 décembre 2008 à 09:42 a écrit : (jeug @ mardi 30 décembre 2008 à 09:45 a écrit : Désolé Vérié, mais encore une fois, tu amalgames niveau de vie et pouvoir d'achat.
En niveau de vie, on ne revient pas en arrière (à moins de grands bouleversements). En pouvoir d'achat, si.
Voici un lien avec une étude assez complète sur l'évolution des salaires et des révenus.
http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/ebook/ebook121.pdfSelon cette étude, entre 1960 et 2004 (en euros constants) :
-Le salaire moyen a été multiplié par 2,3 en 44 ans
-Le salaire minimum a été multiplié par 2,8 ,, ,,.
Dans le revenu, il faut ajouter les prestations sociales, qui ont augmenté aussi.
Le "pouvoir d'achat" a certainement beaucoup plus que doublé, dans la mesure où, comme le signale d'ailleurs le texte du CLT, les prix de nombreux produits ont baissé en raison de la hausse de la productivité.
La hausse de la productivité c'est pas les travailleurs qui en profite en priorité, c'est la bourgeoisie.
IL y augmentation des salaires, mais c'est du bluffe parce que les prix augmentent aussi, c'est une inflation progressive sur 40 ans, du logement, du transports, des moyens de communications, de l'éducation, des loisirs ... et les marges faites par la productivité, elles reviennent surtout aux patrons ... en gros la bourgeoisie a appliqué son échelle des salaires :
Augmentation des salaires mais baisse de la masse salariale, licenciement, pré retraite
Augmentation des salaires mais privatisation, pertes d'acquis sociaux
Augmentation des salaires mais chômage
Augmentation des salaires mais de plus en plus de famille en dessous du seuil de pauvreté
Augmentation des salaires mais hausse des impôts, des taxes
Augmentation des salaires mais réductions des budgets pour les services publiques
Augmentation des salaires mais hausse des prix (fruits & légumes, la nourriture, les vêtement, les soins, le logements, le transports, les moyens de communication, l'éducation, les vacances, les loisirs ...)
Il y en a d'autres ... au bout tu te rends compte de "l'Hold up mentale" qu'ils ont fait pendant des décennies ... en fin, si ce n'était un que mentale, mais physiquement, pratiquement l'exploitation s'est accru, à une autre époque Lénine parlait de surexploitation dans le colonies ... mais vu la productivité gagnée ces dernières décennies, la surexploitation a pénétré le monde occidentale, les vieux centres du capitalisme.
L'idée que dans "une société de consommation occidentale" : "tout le monde il est riche, tout le monde il est beau", c'est bidon.
En quittant des quartiers insalubres ou des bidonvilles, les travailleurs ont rapidement déchanté ... c'est comme passant de la droite, à la gauche en 1981, dans le cadre du capitalisme, la bourgeoisie donne de la main gauche, et de la main droite reprend le double, si ce n'est plus avec la fameuse productivité, avec la production plus grande de plus value. RENAUD fin des années 70 et Coluche chantaient déjà la grisaille des Banlieues, des cités HLM. En fait, dans le progrès, les travailleurs ont profité du bas de gamme, bon marché sur quoi la bourgeoisie tirait des marges énormes.
Aujourd'hui vu les capacités de production dans certains secteurs, il y a plein de choses qui devraient être gratuite, car leur production est rapide, en de très grosses quantité, illimités, abondante. Mais la bourgeoisie transforme tout en profits, bénéfices, actions, spéculations.
En fin, dans tes stats regardes les proportions, comment elles ont évolués au cours du temps.
(Vérié @ mardi 30 décembre 2008 à 09:42 a écrit :
Alors, d'accord, pouvoir d'achat n'est pas synonyme de niveau de vie, qui comprend en effet des éléments comme les services publics. Mais qui oserait dire que les services publics, santé, centres de vacances pour les salariés, ne se sont pas considérablement améliorés depuis 1960, et plus encore depuis 1945-50, même s'ils ont subi une dégradation relative dans la période plus récente ?
Moi j'ose.
Pour les mêmes raisons que précédemment.
Sauf que pour le coup, c'est un secret pour personne, que les travailleurs voient leurs acquis sociaux, leurs services publiques remis en cause depuis un bail par les gouvernements de droite comme de gauche.
Et vu que les besoins de services publiques des travailleurs sont de plus en plus grands, leur évolution budgétaire est en totale contradiction, c'est une entrave. Depuis des décennies c'est la culture de la pénurie qui y est pratiquée par la bourgeoisie sans trop se heurter à la révolte des travailleurs.
En fin, j'ai l'impression que tu ne vois pas les freins financiers énormes qui sont mis au progrès de la médecine, des sciences, à leur vulgarisation, leur démocratisation dans la population, les écoles, les hôpitaux.
(Vérié @ mardi 30 décembre 2008 à 09:42 a écrit :
IL faut ajouter tout de même la construction de millions de logements (300 000/400 000 par an, en majorité HLM) qui si elle n'a pas réglé la question du logement - on peut penser que ça n'arrivera pas dans le régime capitaliste - on considérablement amélioré les conditions de logement d'une très grande partie des classes populaires.
Bah, ça a pas du durer longtemps ... parce qu'avec la croissance démographique les investissements, les budgets dans l'urbanisme "ouvrier" sont en retard de plusieurs décennies ... en fin, où va l'argent ? on le sait, dans la spéculation.
(Vérié @ mardi 30 décembre 2008 à 09:42 a écrit :
Donc, même si ce niveau de vie est difficile à mesurer avec des chiffres parfaitement fiable, il me semble indiscutable qu'il a considérablement progressé entre 1945 et nos jours.
Bah, si tu te limites à la bourgeoisie, oui, la petite bourgeoisie, ça peut encore passer.
Mais si tu parles des travailleurs, des exploités, c'est moins évident, c'est plus discutable, même dans ce vieux bled tout pourris ... parce que la bourgeoisie les exploite et pille les ex colonies
Alors si t'élargis ça à l'Europe, ça devient erronée parce que à part l'Angleterre, l'Allemagne, et la France, la plus part des autres pays européens pratiquent depuis longtemps le dumping sociale, et les leaders s'engouffrent dans cette voie là.
Et si t'élargis ça à la planète, c'est une absurdité parce que tu prends pas en compte toutes les contradictions du développement du capitalisme. Tu peins le capitalisme en rose. Parce que fondamentalement l'exploitation, la surexploitation est là sur toute la planète.
On sait qu'il y a eu des gains de productivités pendant toutes cette période, que la plus value engendrée par le travail est de plus en plus grande. On sait que le capitalisme freine le développement des forces productives, de l'appareil de production mondiale, qu'il en détruit des parties pour ses profits, ses bénéfices, sa spéculation financière(Choses qui te paraissent pas évidentes).
C'est seulement en évaluant tout ça scientifiquement qu'on peut voir une progression du niveau de vie ... sinon, il y a changement, ça il y pas de doute, si tu parles de changement, on est d'accord, c'est politiquement correct ... mais ça peu être négatif, une régression, ou une stagnation ... même dans le cas d'une stagnation du niveau de vie, vu la vitesse des progrès technologiques, scientifiques, la croissance des capacités des forces productives, l'augmentation de la productivité ... etc, etc ... ça devient rapidement une régression.
Pour une réelle, pour une vraie progression du niveau de vie, pour que le niveau de vie passe à un stade supérieur, ou des stades plus élevés, pour que ça soit indiscutable, faut vraiment renverser la bourgeoisie, détruire le capitalisme, que les travailleurs prennent leur destinée en main.
A+