La première surprise qu’auront les visiteurs de la fête 2005 de Lutte Ouvrière sera de se trouver dans un village médiéval, en plein cœur de ces temps qu’on a appelés le Moyen Âge.
Ce ne sera pas un véritable village, mais un groupe de tentes de cette époque, qui marquaient les places de tournois.
Mais ce sera quand même, par bien des côtés, un village. Vous y verrez des paysans, des manants, des gentes dames et des seigneurs se livrant à diverses occupations spectaculaires.
Ces seigneurs sont du genre chevaliers colériques et batailleurs. Il ne faudra pas trop élever le ton avec eux car ils ont vite fait de dégainer l’épée et de livrer combat. Vous en verrez quelques-uns dans de telles situations, certains sans armure, d’autres recouverts de leur armure, mais les épées toujours nues. N’ayez crainte, ils ne s’en prendront pas à vous car ils ne se battent qu’entre eux, noblesse oblige.
Vous pourrez, dans ce village, regarder travailler des forgerons, un tailleur de pierre et des calligraphes. Ces derniers ne demanderont pas mieux que de vous enseigner leur art. D’ailleurs, si vous faites connaissance avec un des chevaliers en armure, peut-être vous permettra-t-il d’essayer d’en revêtir une, afin que vous puissiez juger de la difficulté de se mouvoir dans un tel accoutrement.
Côté distractions, vous y verrez aussi un cracheur de feu et des ménestrels qui vous chanteront des chansons d’époque, voire plus anciennes car quelque peu gauloises.
Vous vous entraînerez enfin au tir à l’arc.
La surprise sera d’assister à un procès par un tribunal ecclésiastique, dont la personnalité de l’accusé, un meurtrier, vous surprendra beaucoup...