
Un extrait de la République du centre évoquant l'attitude des élus LO lors de la discussion budgétaire portant sur le compte administratif.
Précisons que le "compte administratif" n'est pas le budget (=les intentions de dépenses) mais le contrôle, six mois après la fin de l'exercice (en juin) de ce qui s'est réellement passé, de ce qui a été réellement dépensé. C'est donc plus un vote technique que politique, et s'il était rejeté, je pense que ce serait équivalent à ne pas donner quitus de la gestion. Je ne sais donc pas s'ils ont bien fait (approuver une compte administratif, ce ne serait pas forcément approuver les dépenses faites mais plutôt en constater la réalité, si je comprends bien) et si tous les élus de LO doivent forcément agir de même. Je constate que sur ce point, ils n'ont pas hésité à se démarquer de tous, y compris de la majorité de gauche avec laquelle ils ont été élus, si je comprends bien l'article.
Ceci illustre donc simplement le ridicule des craintes de ceux qui craignaient pour leur indépendance.
Précisons que le "compte administratif" n'est pas le budget (=les intentions de dépenses) mais le contrôle, six mois après la fin de l'exercice (en juin) de ce qui s'est réellement passé, de ce qui a été réellement dépensé. C'est donc plus un vote technique que politique, et s'il était rejeté, je pense que ce serait équivalent à ne pas donner quitus de la gestion. Je ne sais donc pas s'ils ont bien fait (approuver une compte administratif, ce ne serait pas forcément approuver les dépenses faites mais plutôt en constater la réalité, si je comprends bien) et si tous les élus de LO doivent forcément agir de même. Je constate que sur ce point, ils n'ont pas hésité à se démarquer de tous, y compris de la majorité de gauche avec laquelle ils ont été élus, si je comprends bien l'article.
Ceci illustre donc simplement le ridicule des craintes de ceux qui craignaient pour leur indépendance.
a écrit :Budget de rupture selon les uns de continuité selon les autres
Une séance du conseil qui n’a pas été vraiment à l’origine d’échanges très vifs, entre les différentes sensibilités présentes. Seul le dossier de la Sem-vie a entraîné quelques joutes oratoires entre le maire, Nicolas Sansu et Joël Hallier, leader d’une des deux oppositions.
A l'exception d'échanges quelque peu vifs sur la Sem-vie, la plupart des dossiers abordés, hier soir, sont passés comme lettre à la poste. Le budget supplémentaire a été validé par la majorité.
Cette séance du conseil municipal marque un véritable infléchissement, voire une rupture avec les pratiques antérieures, devait lancer en introduction, le maire Nicolas Sansu. Certains nous promettaient l'isolement, aujourd'hui, nous démontrons notre capacité à rassembler les décideurs départementaux et régionaux et à travailler avec les communes qui nous entourent. Les bases de la séance sont ainsi posées et quelques propos d'étonnement se font entendre dans les rangs de l'opposition. Et le maire de poursuivre, « dans ce contexte, le budget supplémentaire que je vais vous présenter a une ampleur particulière. Il marque nos priorités en matière d'éducation, de voirie, d'embellissement de la ville, de sport, de culture… » Enfin, « nos rencontres avec les présidents du conseil général et du conseil régional, permettent de travailler en confiance dans une volonté commune de développement du territoire ».
“ Le compte administratif que vous présentez est le nôtre ”
Au nom d'une des deux oppositions, Jean Rousseau n'a pour sa part, nullement évoqué la rupture, mais plutôt la continuité. « Le compte administratif que vous présentez est le nôtre. Quant au budget supplémentaire, il traite les dossiers de la continuité. Si un coup d'accélérateur a pu être donné à certains dossiers, ralentissement et interrogation en concernent bien d'autres ». Une position sur le compte administratif qui a fait dire à Régis Robin (Lutte ouvrière), qu'il ne « voterait pas le compte de l'ancienne municipalité de droite ». A l'issue de ces petits échanges de courtoisie, le compte administratif était adopté à l'unanimité moins deux voix, tout comme le budget annexe du Mac-Nab, de l'eau potable et de l'assainissement. Fin du premier acte.
Le second s'est articulé autour d'un budget supplémentaire avec notamment 750.000 € de recettes nouvelles, « ce qui va nous permettre d'effectuer un certain nombre d'opérations nouvelles », s'est félicité le maire. Un budget voté à la majorité, moins sept abstentions.
Quelques dossiers plus tard – alors que les débats devenaient un peu somnolents –, celui de la Sem-vie allait animer la séance. « Vous évoquez une dette de 8.997 €, devait s'étonner Joël Hallier, mais il faut savoir que cette société qui appartient majoritairement à la Ville et communauté de communes est riche de 6,3 M € ». « Cette société est effectivement riche, a rétorqué le maire, et nous allons faire des rééquilibrages, car ce sont des fonds mobilisés et on ne peut pas demander aux collectivités publiques de se serrer la ceinture, alors que cet argent existe ».
Jean-Luc PAVOT