campagne "régionales"

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par com_71 » 08 Jan 2010, 22:38

Dans "profession politique"

a écrit :
08/01/2010
Nathalie Arthaud
“À quel NPA doit-on s’adresser ?”


La porte-parole de Lutte ouvrière, qui sera tête de liste en Rhône-Alpes, explique pourquoi sa formation n’a pas noué d’alliances avec les autres formations de gauche.

Avez-vous tenté de rejoindre, pour les régionales, le Front de gauche (alliance du PCF et du Parti de gauche) ?

Non, parce que leur objectif est de rejoindre au second tour les partis de gouvernement.

Vous avez pourtant pu faire des accords avec le Parti socialiste au niveau local ?

Il y a beaucoup de différences entre l’action menée par les exécutifs municipaux et régionaux. Nous avons pu nous entendre avec d’autres formations de gauche aux municipales, car il n’y avait pas d’accords conclus au niveau national. Nous n’avons jamais rencontré Marie-George Buffet ou Martine Aubry. Il y a un gouffre entre nous et les partis de gouvernement, qui se sont compromis avec le pouvoir économique.

Mais avec le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ?

C’est différent, c’est le parti qui est, bien sûr, le plus proche de nous. Le problème du NPA, c’est qu’il n’a pas une ligne, mais plusieurs. Nous voyons deux ou trois NPA différents. Dans certaines régions, le NPA sera allié au Front de gauche, ou les Alternatifs, dans d’autres non. À quel NPA doit-on s’adresser ? À Lutte ouvrière, nous savons très exactement ce que nous voulons.

Justement : récusant l’enjeu des élections européennes, vous vous étiez borné à des candidatures de témoignage, il s’agissait juste de faire entendre la voix de LO. Ce sera le cas aux régionales ?

Nous avons le même programme dans toutes les régions. Lutte ouvrière va parler des problèmes fondamentaux : le chômage, les bas salaires, le contrôle que l’on peut exercer sur le pouvoir financier. Les candidatures de témoignage seront celles des partis qui décident d’occulter ces vrais problèmes. Mais l’on ne mentira pas dans ces élections, et l’on ne dira pas que c’est en remplaçant une équipe au pouvoir par une autre que l’on changera le sort des travailleurs.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 08 Jan 2010, 22:43

L'Humanité

a écrit :Lutte ouvrière se lance dans la campagne des régionales

Lutte ouvrière (LO) devait présenter hier l’ensemble 
de ses têtes de liste pour les élections régionales de mars. Contrairement à 2004, la formation d’extrême gauche ne fera pas cause commune avec le NPA 
d’Olivier Besancenot. « Est-ce que vous pouvez me dire aujourd’hui quelle est la politique du NPA (…) ? 
C’est le parti le plus proche de nous, mais pour faire alliance, il faut avoir quelqu’un pour la faire. Or, aujourd’hui, ils n’ont pas tranché sur la politique à mener » alors que « nous, nous savons exactement ce que nous avons envie de dire, de dénoncer », a-t-elle expliqué. LO entend présenter « un programme de lutte pour les travailleurs ». « Nous avons envie d’offrir des perspectives aux salariés, aux classes populaires, au monde du travail » 
et « nous allons dire tout le mal que nous pensons 
de la politique de Nicolas Sarkozy », a encore affirmé Nathalie Arthaud.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 08 Jan 2010, 22:52

La Croix :

a écrit :07/01/2010 14:05
PARIS (AFP) - Régionales: Nathalie Arthaud (LO) sera tête de liste en Rhône-Alpes

[La porte-parole de Lutte Ouvrière Nathalie Arthaud, le 7 décembre 2009 à Paris - © 2010 AFP - Bertrand Guay]

La porte-parole de Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud, a annoncé jeudi qu'elle serait tête de liste de son parti en Rhône-Alpes aux élections régionales.

"Je serai tête de liste dans la région Rhône-Alpse", a déclaré Mme Arthaud sur LCI, alors que Lutte ouvrière, qui a choisi de faire cavalier seul au scrutin de mars, doit présenter l'ensemble de ses têtes de listes dans l'après-midi.

Pour sa campagne, LO entend présenter "un programme de lutte pour les travailleurs" . "Nous avons envie d'offrir des perspectives aux salariés, aux classes populaires, au monde du travail" et "nous allons dire tout le mal que nous pensons de la politique de Nicolas Sarkozy", a affirmé Nathalie Arthaud.

Elle a justifié le choix de son parti de ne pas faire alliance avec d'autres formations de gauche comme le NPA.

"Est-ce que vous pouvez me dire aujourd'hui quelle est la politique du NPA (...) c'est le parti le plus proche de nous mais pour faire alliance il faut avoir quelqu'un pour la faire. Or aujourd'hui, ils n'ont pas tranché sur la politique à mener" alors que "nous, nous savons exactement ce que nous avons envie de dire, de dénoncer", a-t-elle expliqué.

Plus généralement, la responsable d'extrême gauche a relativisé l'importance des élections. "La gauche au gouvernement et les élections n'ont jamais, jamais changé le sort des travailleurs, ce qui a changé le sort des travailleurs c'est des grands mouvements sociaux, c'est des réactions d'ampleur massives du monde du travail", a-t-elle assuré.

"On ne mentira pas dans ces élections et on ne dira pas que c'est en remplaçant une équipe au pouvoir par une autre qu'on changera le sort" des trvailleurs, selon la responsable LO.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par pelon » 08 Jan 2010, 23:00

(Le Figaro a écrit :
Régionales: LO présente ses listes
AFP 07/01/2010
Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière(LO), a présenté aujourd'hui à Paris ses 21 têtes de listes pour les régionales de mars dont 10 femmes, qui proposeront un "programme de luttes pour les travailleurs".

"Nous allons mener une campagne en nous adressant aux classes populaires avant tout", a déclaré la conseillère municipale de Vaulx-en-Velin, tête de liste en Rhône-Alpes.

LO, présente dans 21 régions de France continentale (1.859 candidats) et à la Réunion, vise à "dénoncer la politique du gouvernement et du patronat qui fait payer la crise aux travailleurs". "Par rapport à ceux qui dénonceront sans doute la situation des travailleurs, nous insisterons dans notre campagne sur le fait que les travailleurs peuvent changer le cours des choses, pas par leur bulletin de vote, par les élections, mais au travers de leurs luttes, de leur action collective", fait valoir Nathalie Arthaud.

Laguillier pas candidate

"Toutes les têtes de liste sont des salariés, en activité, sauf deux à la retraite", avec "8 ouvriers ou techniciens, 2 qui travaillent dans les hôpitaux, une conductrice de train, un employé de supermarché et 9 enseignants", "représentatifs du monde du travail auquel nous allons nous adresser dans cette campagne", selon elle.

Jean-Pierre Mercier, ouvrier automobile, est tête de liste en Ile-de-France. Arlette Laguiller n'est pas candidate.

Actuellement, LO ne dispose d'aucun conseiller régional. L'objectif pour mars 2010? "Ca nous paraît difficile pour cette campagne-là. Notre objectif est de populariser le plus largement notre programme de lutte pour les travailleurs. On sera peut être une voix discordante, car on ne mentira pas en disant que les élections régionales vont changer votre sort".
pelon
 
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Message par pelon » 08 Jan 2010, 23:06

(Libération a écrit :
Nathalie Arthaud : «Les travailleurs peuvent diriger»
Interview

Régionales . La porte-parole de Lutte ouvrière estime que seule sa formation est révolutionnaire.

Par LILIAN ALEMAGNA

Aujourd’hui, Lutte ouvrière (LO) présente ses têtes de liste pour les régionales. Nathalie Arthaud justifie le choix de son parti d’y aller seul.




Pourquoi ce solo électoral ?

On souhaite utiliser ce scrutin pour dénoncer la politique du gouvernement et du patronat qui consiste à faire payer la crise aux travailleurs. Le PCF et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon dénonceront peut-être aussi les licenciements et les bas salaires mais ce que nous disons, et qu’ils ne diront pas, c’est que les travailleurs peuvent changer les choses eux-mêmes, non par le bulletin de vote mais grâce à leurs luttes.

Mais si les autres partis de la gauche radicale ont les mêmes revendications, pourquoi ne pas y aller ensemble ?

Est-ce que le Front de gauche dit qu’il ne suffira pas de remplacer Sarkozy par un représentant de la gauche pour que les choses changent ? Non. Leur politique est de proposer une nouvelle mouture de l’union de la gauche. Nos orientations sont différentes.

Et pour le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ?

Ils ont tenté de s’allier avec le Front de gauche. Nous les avons vus en juin et leur avons dit que cette tentative allait à l’échec. Le PCF tient à ses élus ! Nous ne souhaitions pas être partie prenante.

Qu’attendez-vous alors de cette campagne ?

Nous nous adresserons aux travailleurs. Nous ne proposerons pas un programme électoral et encore moins un programme pour les régions. Ce sera un programme de lutte. Nous revendiquerons l’interdiction des licenciements, le partage du travail entre tous et le contrôle des entreprises et des banques.

Cette élection n’est qu’une simple tribune pour vous ?

Absolument ! Les élections ne servent pas à améliorer le quotidien des travailleurs, à les aider à payer leurs factures. Ce n’est pas le conseil régional qui va défendre le boulot des gens.

Les conseils régionaux s’occupent pourtant de la formation professionnelle…

Les jeunes les mieux formés sont les premiers à être au chômage ! Il n’y a pas de boulot, point. La seule solution est d’obliger à partager le travail entre tous, tout en conservant le même niveau de salaire.

En multipliant les listes à gauche, ne faites-vous pas le jeu de l’UMP ?

Le raisonnement est ridicule. En 2004, LO était présente avec la LCR, a-t-on fait le jeu de l’UMP ? Non. La gauche l’a emporté partout sauf en Alsace… Plus sérieusement, il y a un gouffre entre la politique du PS et la nôtre. Lorsqu’ils sont au gouvernement, ils ne font que s’aplatir face au patronat.

Comment voyez-vous désormais la place de votre parti ?

Nous sommes le dernier parti qui considère le communisme comme l’avenir de l’humanité. Pour nous, les travailleurs sont capables de diriger collectivement la société. Nous sommes les représentants d’une politique révolutionnaire pour le mouvement ouvrier oubliée aujourd’hui par le PS.
pelon
 
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Message par com_71 » 22 Jan 2010, 15:01

Lutte Ouvrière présente aux régionales à la Réunion

(lutte ouvrière réunion a écrit :Lutte Ouvrière dans la campagne des régionales

Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le 29 décembre 2009, Lutte Ouvrière a officiellement annoncé sa présence aux prochaines élections régionales dans toutes les régions de la France continentale et à la Réunion. Notre objectif dans cette campagne sera de défendre un programme pour les travailleurs face à la crise.

Voici quelques extraits de ce qu’a déclaré notre camarade Jean-Yves PAYET qui conduira notre liste à la Réunion : « Aujourd’hui on nous parle de reprise, mais ce n’est pas la reprise de la production, ce n’est pas la reprise des investissements, ce n’est pas la reprise de l’emploi, c’est le redémarrage de la finance, le redémarrage de la spéculation […]. Voilà le résultat des milliards que le gouvernement a donné aux banques. […]

Les caisses de l’Etat ont été vidées pour que ces messieurs les capitalistes puissent sauver leurs profits, pour qu’ils puissent continuer leurs affaires nuisibles à toute la société et maintenant, le gouvernement demande à toute la population de payer et de faire des sacrifices sur les services publics. […]

Les cadeaux faits par l’Etat au patronat creusent ainsi toujours plus le déficit du budget de l’Etat qui taille ensuite dans les budgets des services publics […]. Santé, Education nationale, service postal et recherche fondamentale font les frais de cette politique totalement dévouée aux intérêts des plus riches.

Dans tous les domaines l’Etat et ses soutiens locaux cherchent à soulager la « souffrance patronale ».

Depuis août 2009 le protocole Novelli permet l’étalement des dettes fiscales et sociales sur sept ans, voire l’effacement jusqu’à 50% des créances de cotisations de sécurité sociale, pour les patrons du BTP et des transports.

D’ores et déjà, les premiers décrets d’application de la Loi pour le développement économique de l’outremer commencent à être publiés. Cette loi apportera son lot d’exonérations de cotisations sociales, de taxes professionnelles, d’impôts sur les sociétés, de défiscalisation jusqu’en 2014. […]

Nous dirons que cela ne peut pas continuer ainsi et cela ne continuera pas.

Nous expliquerons que le changement, l’espoir pour les travailleurs ne peut venir que de la mobilisation des classes populaires […].

Pour mettre fin au chômage, aux bas salaires, à la précarité et à la misère, il faut combattre ceux qui détiennent le pouvoir économique. Il faut imposer l’interdiction des licenciements, le partage du travail entre tous, sans diminution de salaire. Il faut enlever aux banquiers la direction des banques en les expropriant. Il faut imposer un contrôle de la population sur les décisions des grands actionnaires, sur leurs agissements, pour les empêcher de nuire.

Mais il faudra aussi imposer à l’Etat que celui-ci consacre ses fonds, non pas à subventionner les capitalistes, mais à réorienter ses investissements pour répondre aux besoins urgents de la classe ouvrière et des plus pauvres ».
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Message par com_71 » 23 Jan 2010, 03:02

Là c'est pas LO mais pas trop HS quand même :

(combat ouvrier a écrit :Combat Ouvrier présentera deux listes, en Martinique et Guadeloupe, aux prochaines élections régionales

L'année 2009 a été marquée par des évènements sociaux exceptionnels qui ont surpris aussi bien les commentateurs politiques habituels que les politiciens au pouvoir en France et localement.
L'ampleur de la grève générale et des manifestations de rue qui l'ont accompagnée ont montré à quel point toute une partie de la population voulait exprimer ses difficultés, ses souffrances et son ressentiment contre les humiliations subies.
Le déferlement de dizaines de milliers de gens dans les villes de façon répétitive pendant plus de six semaines, la paralysie totale de l'économie des deux îles ont montré aussi à quel point la puissance d'une grève générale déclenchée par des salariés pouvait entrainer toutes les couches de la société.
De fait, c'est toute l'année 2009 qui a été marquée par des soubresauts, grèves, manifestations, campagne de meetings, actions de surveillance des prix, occupation du Conseil général, etc.
La grève générale a fait se lever les couches des travailleurs les plus démunis, les plus humbles et leur a donné l'espoir et la conscience qu'ils peuvent changer leur sort en se battant; et à tous les sala
riés, à tous les pauvres, a fait connaitre une voie nouvelle: la lutte en masse, tous ensemble!
Nous militants de Combat Ouvrier, nous défendons cette orientation de lutte depuis toujours et bien sûr tous nos camarades ont été, au premier rang, actifs et enthousiastes dans tous les combats de 2009.
En particulier, tous nos camarades et tous les proches de Combat Ouvrier, ont participé directement à la mise en place et au fonctionnement des deux collectifs, le LKP et le K5F, qui ont dirigé les luttes en Guadeloupe et Martinique tout au long de cette année ! Et ils continuent d'y participer activement.
Contrairement à ce que disait Lurel, qui affirmait que le pouvoir n'est pas dans la rue mais dans les urnes, aux mains des «élus du peuple», nous à Combat Ouvrier pensons exactement le contraire. Aucun changement social important, aucun progrès des masses populaires n'ont été accomplis s'ils n'ont pas été gagnés de haute lutte dans les grèves, les manifestations, les barricades et les insurrections!
Les élus eux-mêmes l'ont avoué dans le mémorable face-à-face public, radio télévisé, entre autorités administratives, préfectorales, patronales, élus et représentants LKP des masses en grève. Exprimant l'opinion des élus présents, l'un d'eux déclara: «nous sommes des élus, mais le pouvoir ne nous écoute pas». Des gens comme Lurel ou comme Marie Jeanne se sont montrés très énervés de voir s'affirmer ce pouvoir de la rue. Lurel a été jusqu'à parler de chienlit! Mais leur attitude honteuse et dérisoire n'y a rien changé!
Cela n'a pas empêché que le pouvoir de la rue, le pouvoir de la grève générale, celui des barrages populaires ont fait reculer les possédants et leur gouvernement et les a contraints à faire de nombreuses concessions : augmentations de salaires, créations de postes d'enseignants, de contrats aidés, baisses de prix, gel des carburants, etc.
Mais il est vrai, les travailleurs le savent bien, qu'on ne peut pas gagner en un seul combat. Travailleurs et pauvres, exploités et opprimés, doivent sans cesse reprendre les luttes. Ils étudient et critiquent celles qu'ils viennent d'accomplir et se préparent encore plus sérieusement pour les prochains affrontements.
C'est dans ce cadre là, dans cette optique, que nous plaçons notre participation aux élections régionales de 2010. Cette campagne électorale, se situant après tous les évènements de 2009, doit être l'occasion pour tous les travailleurs conscients, pour tous les combattants des entreprises, des quartiers populaires, des barrages etc., de se poser de nouveau tous les problèmes de la lutte, de réfléchir aux perspectives futures et sur les orientations et tactiques à mettre en oeuvre.
Notre campagne vise à servir de moyen de discussion, de rassemblement, d'éclaircissement et de renforcement de la conscience de lutte des masses travailleuses et pauvres!
Face à une situation de crise économique qui nous touche déjà, avec notre important chômage et notre pauvreté grandissante, les travailleurs et les pauvres de nos pays auront intérêt à se donner des moyens radicaux de lutte et à faire preuve d'une détermination sans faille pour imposer des solutions énergiques pour se préserver de toute forme de misère et de déchéance.
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Message par Ottokar » 02 Fév 2010, 09:28

Dans la NR qui couvre aussi le Poitou-Charente :
[quote=" "]
  Pour LO, c'est plutôt objectif luttes 
 
Les ouvriers et les employés qui représentent à eux seuls 50 % de la population active ont les moyens de se faire entendre, expliquent Ludovic Gaillard (à gauche) et François Barère.

L a corde va finir par casser et il y aura une explosion sociale… Ludovic Gaillard, à qui revient cette prédiction, est la tête de liste Poitou-Charentes de Lutte Ouvrière pour les élections régionales. Cet enseignant de l'IUT de Poitiers était en campagne samedi matin devant les halles de Niort au côté de François Barère, un autre Poitevin, mais néanmoins tête de liste pour les Deux-Sèvres.
S'il ne cache pas que « ces élections ne changeront rien », Ludovic Gaillard, explique pourquoi LO ne veut pas pour autant les bouder : « On y participe pour dénoncer ceux qui sont responsables de la situation dans laquelle se trouvent les classes populaires exploitées ». Et pas seulement Nicolas Sarkozy « qui n'est qu'un valet ». Pour LO, les vrais maîtres du jeu ce sont les Bolloré, les « banques gavées » et les stars du CAC 40 « qui mènent une guerre sociale de plus en plus meurtrière. Comme chez France Telecom ». « Ce que l'on veut faire comprendre aux gens, c'est que ce qu'il faut, désormais, ce sont des luttes, précise Ludovic Gaillard. Les gens prennent des coups, font le dos rond, mais tout peut changer. » Et le militant d'en appeler à l'Histoire, aux grèves générales de 1936 ou à la révolte de mai 1968. « Il faut toucher le patronat au portefeuille ! »

“ Le seul mouvement révolutionnaire ”

Mais pourquoi cet entêtement à faire cavalier seul alors que la gauche est plus désunie que jamais ? « En 2004, nous avions fait cause commune avec la LCR, rappelle la tête de liste. Mais, depuis, elle est devenue le NPA, laissant tomber à la fois le C de communiste et le R de révolutionnaire… Aujourd'hui, nous sommes le seul mouvement révolutionnaire. »
Quant à la gauche installée dans les exécutifs, LO lui conteste sa gestion et ses choix politiques. « Ségolène Royal finance des patrons qui ferment des entreprises. En mars dernier, New Fabris à Chatellerault a reçu 46.740 € pour un plan de formation alors que les patrons projetaient déjà de liquider les 366 emplois, ce qu'ils ont fait quatre mois plus tard. Même chose chez Heuliez à Cerizay. Cette politique d'argent public en direction du patronat ne préserve pas l'emploi ! » Autant d'arguments que LO développera à Niort lors d'un grand meeting, le jeudi 18 février.

Quant à ses listes, composées de 20 ouvriers, 27 employés, 2 artisans, 2 étudiants, 1 paysan et 10 enseignants, elles sont en cours de validation. [/quote]
Ottokar
 
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Message par Ottokar » 05 Fév 2010, 08:54

Sans reproduire tous les articles de la presse régionale qui couvre apparemment correctement la présentation des candidats de LO, voici un article du Progrès, édition de l'AIN (une photo n'est pas reproduite) :
a écrit :Elle s'appelle Nathalie Arthaud, elle est tête de liste en Rhône-Alpes pour Lutte ouvrière (LO) où elle occupe le poste de porte-parole en ayant succédé à Arlette Laguiller. Rien de moins ! À Bourg, elle a lancé mercredi soir la campagne des Régionales qui sera menée dans l'Ain par Vincent Goutagny, ouvrier dans l'industrie plastique à Saint-Maurice-de- Beynost ? avec en seconde position une enseignante de Bourg : Maude Lépagnot. La campagne de LO ne sera pas comme les autres. Simplement parce que ses militants estiment que nous ne sommes pas en période électorale mais en période de crise, que la solution ne viendra pas seulement avec le bulletin déposé dans l'urne. « Nous et les travailleurs, nous revendiquons le droit de vivre tout simplement, quand la misère s'accroît, avec trois millions de mal logés, des Restos du cœur débordés. Notre campagne est un cri de colère, on veut dire, ça suffit, ça ne peut plus durer », clame Nathalie Arthaud, avec la conviction « qu'on peut changer le cours des choses ». Le programme de Lutte ouvrière est sensiblement le même qu'a chaque échéance électorale. Avec par exemple l'interdiction de licenciements, le contrôle des industriels et des banquiers. Sans faire une grande différence entre la droite et la gauche classique, Lutte ouvrière met tout le monde dans le même sac. « Ils promettent tous, demain on rase gratis, mais c'est du vent, ils n'ont pas d'argent pour le faire ». Cet argent, LO explique qu'il faudra le prendre aux patrons, à Total, aux banquiers à ceux qui laissent des sommes colossales aux traders.. « La société est riche, les logements on peut les construire, nous sommes convaincus que l'explosion sociale viendra », assure le porte-parole entendu mercredi soir par une trentaine de personnes. Mais pour sa campagne, jusqu'au scrutin, Lutte ouvrière n'attendra pas que les électeurs viennent à elle dans des réunions ou des meetings. Elle fera l'inverse, en allant sensibiliser les gens à la sortie des usines ou dans les quartiers populaires. À une seule grosse exception, avec l'organisation d'un grand meeting le 10 mars au centre culturel de Villeurbanne dans le Rhône.

Olivier Leroy


et cet article de Sud Ouest sur les Pyrénées Atlantiques :
a écrit :user posted imageDenis Lacoste, tête de liste dans les Pyrénées-Atlantiques et Nelly Malaty, tête de liste régionale. (PHOTO GUILLAUME BONNAUD)
LUTTE OUVRIÈRE. Pas forcément locaux, mais tous issus du monde du travail, ses candidats misent sur une explosion sociale et la colère des gens
« Nous voulons exprimer la colère du monde du travail »

« L'avenir sera bâti par des gens en colère » affirme Nelly Malaty, une opératrice en électronique bordelaise qui vient de prendre sa retraite, et occupe la tête de liste régionale pour Lutte ouvrière.

Face à « un système capitaliste à bout de souffle, qui envoie l'économie mondiale dans le mur, le programme de défense du monde du travail que nous présentons ne passera pas à travers les urnes », ajoute-t-elle. En réclamant l'interdiction des licenciements dans les entreprises qui réalisent des bénéfices ou pas, l'arrêt immédiat des subventions « données à fonds perdus aux patrons, y compris par les Régions ». Tout comme le contrôle par les populations des comptes des sociétés qui licencient « afin de protéger la plupart du temps les profits des actionnaires. Ces parasites qui gagnent de l'argent en dormant. »

« Le changement que l'on voudrait voir arriver proviendra plus d'une explosion sociale venant d'en bas que d'une combinaison politicienne entre différents partis », poursuit Nelly Malaty. Avant de rappeler que la liste présentée par Lutte ouvrière dans les Pyrénées-Atlantiques, comme ailleurs, entend exprimer la colère de travailleurs et d'une population mise à mal par la crise.

Une liste sur laquelle figurent une majorité de Girondins et 7 habitants de notre département sur 19. Mais l'essentiel est ailleurs, expliquent ses représentants. « Dans le fait que tous ses candidats sont issus du monde du travail. »



Aujourd'hui, les candidats LO seront présents devant Turbomeca.
Auteur : Jean-Jacques Nicomette
jj.nicomette@sudouest.com


et encore cet article de 20 minutes (édition régionale Bouches du Rhône seulement je suppose)
a écrit :
Les régionales en porte-voix
Créé le 03.02.10 à 05h19
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G Profil : Enseignante en lycée professionnel, 44 ans, adhérente de Lutte ouvrière (LO) depuis vingt ans, Isabelle Bonnet est membre de la direction nationale du parti depuis 2000 et porte-parole régionale depuis 2006. Elle a été candidate aux régionales, législatives et municipales, sans être élue.

G Score aux régionales de 2004 : 2,69 % des suffrages exprimés (48 680 voix), au sein d'une alliance LO-LCR.

G Diagnostic régional : Depuis douze ans, Paca est dirigée par la gauche, « et je ne vois pas en quoi ça a changé la vie des travailleurs ou permis de mieux résister aux bas salaires, à la précarité, à l'exploitation et aux attaques contre les services publics », tranche Isabelle Bonnet. Pour Lutte ouvrière, la région est un exemple concret des effets du libéralisme économique. Le parti réclame « l'arrêt des subventions aux patrons », et dénonce les aides publiques attribuées aux entreprises privées, notamment dans la microélectronique, la réparation navale ou le transport maritime. LO se place cependant dans une perspective plus large, souhaitant avant tout faire campagne sur des problématiques nationales, en faisant appel directement au peuple. « On a vu lors des grèves du printemps dernier que les directions syndicales n'avaient aucune proposition sur la suite du mouvement, estime Isabelle Bonnet. Or, pour des luttes, il faut se préparer. »

G Prescriptions : En solo dans un scrutin sans proportionnelle intégrale, LO a peu de chances d'avoir des élus. « Mais si nous en avons, nous siégerons, assure Isabelle Bonnet. Nous avons eu une vingtaine d'élus dans les régions entre 1998 et 2004, ils ont été la voix et les oreilles des travailleurs, ils nous ont appris beaucoup de choses, notamment où vont les subventions aux entreprises, car en général, rien ne filtre. » Pour autant, LO estime que « ce n'est pas avec un bulletin de vote que l'on pourra changer les choses » et cherche à créer un rapport de force pour obtenir des mesures nationales comme l'interdiction des licenciements, une nouvelle répartition du travail, le maintien des pensions de retraite ou la construction de HLM « sans faire appel aux sociétés privées ». « Quand on voit les sommes dépensées pour sauver les banques ou l'automobile, on voit que l'argent existe », martèle Isabelle Bonnet. LO veut saisir l'opportunité des régionales « pour populariser [ses] idées ».

G Sa devise : « Ce n'est pas aux salariés de payer la crise du capitalisme ». W
Frédéric Legrand
Ottokar
 
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Message par Ottokar » 06 Fév 2010, 08:37

Nathalie est venue soutenir nos amis en Alsace dans le journal du même nom (je ne sais pas sa diffusion par rapport aux DNA. La photo n'est pas reproduite) :
a écrit :le 05/02/2010 à 07h22
Régionales
Nathalie Artaud (LO) : « Ça ne peut plus durer »

À Strasbourg, la nouvelle porte-parole nationale de Lutte Ouvrière est venue soutenir la liste alsacienne de Julien Wostyn aux élections régionales. Elle croit plus que jamais à « l’explosion sociale ».

« Les travailleurs ont les moyens d’action parce que ce sont eux qui font tourner la société », estime le professeur d’économie-gestion d’Aubervilliers, qui incarne Lutte Ouvrière au plan national depuis 2008. Si Arlette Laguiller s’est retirée, le discours, lui, ne change pas : « On ne mentira pas avec des promesses, on dira la réalité si on veut retrouver le chemin des luttes. Il n’y a pas de recette miracle : c’est sur nos propres forces qu’il faut compter. Notre seule solution est de s’adresser aux nôtres, aux travailleurs. »

La mise sous contrôle des banques et des entreprises suit cette logique. Face aux plans de licenciement, aux délocalisations, Nathalie Artaud veut que les salariés aient « le droit de dire ce qui se passe sous leurs yeux. Ils sont là quand des sales coups se préparent, ils ont les moyens de les dénoncer. Il faut imposer la levée du secret des affaires et du secret bancaire ». Pour l’instant, elle fustige « les procédures judiciaires » qui attendent les salariés qui révéleraient des informations de ce genre.

« Rapport de forces »

Les solutions du parti trotskiste ne passent pas par les élections mais par « un rapport de forces » avec « le grand patronat ». « Le conseil régional ne peut pas l’empêcher, ni le gouvernement, ni même Sarkozy », juge-t-elle. « Les grands groupes n’ont pas de limites. On l’a vu avec Total qui se permet de licencier 800 personnes dans la situation actuelle ».

Même si « l’explosion sociale » de grande ampleur ne s’est pas produite, elle ne saurait tarder d’après la porte-parole qui s’appuie sur mai 68 : « La veille de mai 68, personne ne l’avait vu venir » rappelle-t-elle. « Je suis convaincue que ça explosera parce qu’on ne peut pas écraser les gens indéfiniment ». Cela passera-t-il par LO ? « La minorité de nos jours peut faire les réalités de demain », répond-elle.
Sailesh Gya
Ottokar
 
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