VIVE LA LUTTE DES TRAVAILLEURS DE TOTAL !

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par Bertrand » 22 Fév 2010, 17:54

a écrit :VIVE LA LUTTE DES TRAVAILLEURS DE TOTAL !


Les travailleurs de Total ont répondu de la seule façon juste et appropriée à la décision révoltante du trust pétrolier de fermer l'usine de Dunkerque : par la grève illimitée de toutes les raffineries.
Total est le groupe industriel le plus riche du pays. Cette année encore, malgré la crise, il a dégagé près de huit milliards de profit. Une fraction modeste de ce profit suffirait à financer le maintien de l'emploi sans diminution de salaire, quitte à répartir le travail entre les différentes raffineries existantes et leurs travailleurs. Mais il n'en est pas question pour la direction de l'entreprise.
Dans une période de crise et de chômage massif, fermer la raffinerie de Dunkerque, c'est pousser vers la pauvreté ceux qui ont fait marcher l'usine et qui ont contribué à la richesse du trust. Et, aux travailleurs mis à la porte de Total, s'ajoutent ceux des sous-traitants, sans parler de ceux dont les revenus dépendent des dépenses des salariés.
Les dirigeants de Total comme leurs semblables sont des criminels irresponsables. Et les ministres qui s'agitent mais ne font rien pour contraindre Total à revenir sur son projet apparaissent pour ce qu'ils sont : de tristes pantins chargés de justifier l'injustifiable.
L'action des travailleurs de Total est plus que légitime, elle est nécessaire. En réagissant non pas au niveau d'une seule usine, celle dont les travailleurs sont directement attaqués, mais au niveau de l'ensemble des raffineries, en mettant en cause l'approvisionnement de l'ensemble des stations-service, ils menacent les actionnaires là où il sont sensibles : au profit.
La grève ne mobilise pas, pour le moment, l'ensemble des travailleurs du secteur pétrolier. Mais elle montre la voie. C'est en allant jusqu'au bout sur cette voie qu'il est possible d'interdire les licenciements, en empêchant les licencieurs de licencier.
Il y a de quoi être indigné, révolté, devant la coïncidence, cette semaine, d'annonces de profits énormes dans les banques et dans les grandes entreprises, et de plans de licenciements et de projets de fermeture ou de délocalisation.
Six milliards de bénéfice pour la seule banque BNP, une des banques responsables de la crise financière ! Huit milliards pour Sanofi ! Près de quatre pour Axa ! Ajouter ces bénéfices les uns aux autres aboutit à des sommes largement suffisantes pour maintenir les emplois et en créer de nouveaux. Mais pas un centime de ces sommes ne sert à cela. Elles sont distribuées aux actionnaires, souvent de grandes sociétés, qui ne les investissent pas mais les placent en opérations spéculatives.
Cette situation ne peut pas durer. Elle ne durera pas. On ne peut que souhaiter que ceux de Total ou encore ceux d'Ikéa soient les hirondelles qui annoncent un printemps de lutte. Seules des luttes larges et massives feront reculer le grand patronat et le gouvernement.
Mais il est important que l'indignation qui monte dans le monde du travail et dans les classes populaires s'exprime aussi dans les élections qui viennent. Ce n'est pas que les résultats des régionales changeront les choses sur les questions qui sont vitales pour les travailleurs, comme les licenciements et les bas salaires. Mais il n'y a aucune raison de laisser la campagne électorale ronronner autour de discours de politiciens, sans même que se fasse entendre une voix dissonante venant du monde du travail.
Les listes Lutte Ouvrière présentes dans ces régionales ne participent en rien à la rivalité entre les partis politiques pour se répartir les directions des régions. Le vote pour les listes Lutte Ouvrière sera interprété comme un cri de colère venant de ceux, salariés, chômeurs, retraités, qui sont victimes de la crise et conscients que ce n'est pas à eux de la payer alors que la responsabilité en incombe totalement aux banquiers, aux grands capitalistes.
Ce sera aussi un vote en faveur d'objectifs qu'il serait souhaitable de mettre en avant dans les luttes futures. Il faut interdire les licenciements et répartir le travail entre tous sans diminution de salaire. Il faut soumettre au contrôle de la population laborieuse les dirigeants actuels de l'économie, les grands patrons licencieurs et les banquiers irresponsables.
Alors, exprimez la colère qui monte dans le monde du travail en votant pour les listes Lutte Ouvrière !

Arlette Laguiller
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Bertrand
 
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Message par bennie » 22 Fév 2010, 19:08

=D>

Oui, souhaitons que les grèvistes gagnent et que cel an efait que commencer!

(PS ; j'ai fait le plein!)
bennie
 
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Message par Lao She » 22 Fév 2010, 19:32

(bennie @ lundi 22 février 2010 à 19:08 a écrit :
(PS ; j'ai fait le plein!)

Pour assurrer ta dif ?
Lao She
 
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Message par nicoestla » 22 Fév 2010, 19:39

moi aussi j'ai fait le plein
nicoestla
 
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Message par bennie » 22 Fév 2010, 19:55

Oui j'ai fait le plein pour faire la diff, les réunions publiques etpour vider cette fichue pompe :boxing: , mais ce n'est pas un super tank ma bagnole!
bennie
 
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Message par Surgut » 24 Fév 2010, 08:56

a écrit :La CGT appelle à la suspension de la grève dans les raffineries de Total

La CGT a estimé, mardi 23 février, que les conditions d'une suspension de la grève dans le groupe Total, qui dure depuis mercredi dernier, étaient réunies. "La CGT considère que des avancées significatives obtenues par la mobilisation des salariés crée les conditions d'une suspension", a déclaré à la presse Charles Foulard, coordinateur de la CGT pour le groupe Total. De même, FO appelle à la suspension du mouvement, a indiqué son négociateur, Claude Maghue. La direction et les syndicats, après neuf heures de négociations, sont arrivés à un "relevé de conclusions" qui "sera soumis à la signature des organisations syndicales".

Le responsable SUD Chimie du site des Flandres, Philippe Wullens, a en revanche appelé, mardi, à maintenir le mouvement de grève dans l'usine de Dunkerque jusqu'au 8 mars, date du prochain comité central d'entreprise où sera abordé l'avenir du site. La trentaine de grévistes présents sur le piquet de grève installé aux portes de la raffinerie ont voté à main levée et à l'unanimité la poursuite de la grève pour vingt-quatre heures. Les salariés en grève sont allés à la rencontre des automobilistes dans les stations-service de la région, distribuant des tee-shirts et proposant symboliquement de les servir, pour expliquer leurs inquiétudes sur l'avenir du raffinage.

Des assemblées générales de salariés qui décideront de la levée de la grève ou de la poursuite du mouvement, se tiendront dans chaque raffinerie mercredi, entre 12 heures et 14 heures.

TABLE RONDE SUR L'AVENIR DE L'ÉNERGIE

La menace de fermeture du site de raffinage des Flandres est à l'origine du conflit qui touche les six usines de Total. Le pétrolier français, qui a invité les syndicats (SUD, CGT, FO) mardi au siège du groupe afin de tenter de dénouer la situation, s'est engagé auprès des syndicats à garantir le maintien de l'activité pendant cinq ans sur toutes ses raffineries, excepté Dunkerque. Nicolas Sarkozy, avait reçu dans la matinée le directeur général de Total, Christophe de Margerie, et lui avait demandé "des engagements de la part de Total sur la non-fermeture de capacités de raffinage pour les années qui viennent". De son côté, le ministre de l'industrie, Christian Estrosi, a annoncé la tenue d'une table ronde, au deuxième trimestre, sur l'avenir de l'énergie en France, répondant ainsi à l'une des principales revendications des salariés en grève.

A la suite de ces avancées, la CGT a décidé de suspendre son mouvement dans les raffineries ExxonMobil à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et Port-Jérôme (Seine-Maritime). Le syndicat n'appellera par ailleurs pas à la grève mercredi sur le site du britannique Ineos, à Lavera (Fos-sur-Mer).
Surgut
 
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Message par Zimer » 24 Fév 2010, 14:15

:x :x :33: :33:
Zimer
 
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Message par redsamourai » 24 Fév 2010, 15:14

Même si c'est pas nouveau, c'est vraiment des grosses crapules. Bon, je ne connais pas encore les résultats des consultations dans chaque boîte en grève: le coup de colère avait l'air si unanime et spontané, peut-être que certains travailleurs ne se laisseront pas convaincre par les directions syndicales. D'ailleurs, comment un syndiqué peut-il considérer la nouvelle position de total comme une victoire pour les grévistes et un argument suffisant pour abandonner le mouvement.

rhâ j'ai gueulé tout seul hier soir en entendant cette nouvelle. :headonwall:
redsamourai
 
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Message par redsamourai » 24 Fév 2010, 15:15

oups pardon j'ai écrit de vilains mots. :rtfm: à ma décharge, c'était pour parler de vilaines choses!
redsamourai
 
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Message par Barnabé » 24 Fév 2010, 16:52

je partage l'appréciation et le sentiment de redsamourai.
malheureusement ça à l'air parti pour la reprise:
a écrit :
Economie
Total: reprise du travail dans les raffineries de Provence et Feyzin, de sources syndicales
AP | 24.02.2010 | 15:17

Les salariés des raffineries Total de La Mède (raffinerie de Provence, Bouches-du-Rhône) et Feyzin (Rhône) ont voté mercredi la reprise du travail, alors que des assemblées générales étaient en cours dans les autres raffineries du groupe, a-t-on appris de source syndicale.

"Provence a voté la reprise. On attend les infos sur les quatre autres sites, mais globalement on va vers une reprise", a déclaré mercredi en début d'après-midi à l'Associated Press Claudes Maghes, délégué syndical central FO chez Total.

"A Feyzin, où nous sommes majoritaires, la reprise a été votée en assemblée générale par plus de 90% des personnels présents", a également déclaré à l'Associated Press François Pelegrina, coordinateur CFDT chez Total.

On attendait toujours, mercredi en milieu d'après-midi, le résultat des assemblées générales à Donges (Loire-Atlantique), Grandpuits (Seine-et-Marne) et Gonfreville (Seine-Maritime).

Le mouvement se poursuit en revanche à la raffinerie des Flandres, près de Dunkerque. Les syndicats et les salariés attendent d'en savoir plus sur l'avenir du site lors d'un comité d'entreprise prévu le 8 mars. AP

Du coup ça laisse ceux de Dunkerque isolés. Et les déclarations des chef syndicaux sur le mode "ce n'est qu'une suspension, si total ne tient pas sa parole on repart en grève" ne changent pas grand chose. Le problème c'est aussi que visiblement, la grève a pris pour pas mal de gars le sens d'une grève de solidarité avec les Flandres, mais que les dirigeants syndicaux locaux, tout en poussant parfois à la grève se sont bien gardé de discuter précisément en terme d'objectifs (en tout cas, il semble que ça s'est passé comme ça à Feyzin). Ça a probablement joué aussi dans la reprise (en tout cas l'absence de perspective pour continuer). Reste à savoir ce qu'il y a dans la tête des gars dont j'imagine mal qu'ils soient tellement dupes des promesses du patron (qui engagent, comme on dit, seulement ceux qui y croient).
Barnabé
 
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