Journal de campagne des Régionales

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par Zelda » 04 Mars 2010, 16:59

Autrement appelé le 8 pages ;)

En version pdf sur cette page :

http://www.lutte-ouvriere.org/regionales-2010/

En version audio sur celle-ci :

http://www.lutte-ouvriere-audio.org/regionales2010.php?
Zelda
 
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Message par jedi69 » 06 Mars 2010, 00:39

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


Oui, ils sont bien fait ces journaux ! =D>

Des articles de presse sur Lutte Ouvrière dans les régionales :

(le progrès a écrit :
Lutte ouvrière : « La crise n'est pas une fatalité »

le 17.02.2010 04h00

Travailleurs, chômeurs retraités : c'est à « toutes les victimes de la crise » que Lutte Ouvrière s'adresse dans le cadre de sa campagne pour les élections régionales. Conduite par Michel Treppo, ouvrier dans l'automobile, la liste soutenue par Arlette Laguillier s'appuie sur des militants désireux de convaincre les travailleurs que la crise « n'est pas une fatalité » et que surtout « ils n'en sont pas les responsables ». « Les capitalistes mènent une vraie guerre contre la classe populaire pour la faire payer » s'insurge Dominique Revoy, tête de liste dans le Jura. Pour l'enseignante retraitée en effet, « collectivement, les travailleurs ont les moyens d'imposer leur politique. » En « mettant le nez dans les comptes des entreprises » en particulier. Car « les licenciements ne sont jamais justifiés » autrement que par un désir irrépressible de dégager toujours plus de bénéfices. Il convient donc insiste-t-elle de les interdire. « Et de partager le travail entre tous ». Pour Lutte Ouvrière c'est indéniable, « la classe ouvrière peut inverser le rapport de force ». Et s'élever contre la spéculation une nouvelle fois nourrie par l'Etat via ses soutiens financiers. « Le gouvernement fait les poches de la population pour renflouer les banquiers » s'indigne Dominique Revoy.Le parti d'extrême gauche entend donc à l'occasion de ce scrutin « permettre à la fraction de gens qui sont en colère et qui ne sont pas dupes » de l'exprimer par leur vote.


(le progrès a écrit :
Servitude et grandeur du militantisme, version L.O.

le 23.02.2010 04h00

« Rompus à l'exercice, ils n'ont pas leur pareil pour harponner le chaland » / Maxime Jegat

zoom

« Rompus à l'exercice, ils n'ont pas leur pareil pour harponner le chaland » / Maxime Jegat

Sur le grand marché villeurbannais de Grandclément, avec Nathalie Arthaud porte-parole de Lutte Ouvrière, tête de liste en Rhône-Alpes

Une distribution de tracts, un jour de marché, est un exercice plus délicat qu'on ne le croit. Disons même qu'il est plutôt ingrat. D'abord le passant, tout affairé à emplir son cabas, n'est pas si disponible que ça. La plupart évitent l'obstacle, faisant mine d'ignorer le papier tendu. D'autres, en grommelant, affichent leur hostilité. Certains cherchent à s'excuser en prétextant un « je l'ai déjà eu ». Peu nombreux, au final, sont ceux qui tendent la main et rarissime celui qui accepte de s'arrêter et d'échanger quelques mots.

A ce jeu, les militants de Lutte Ouvrière sont passés maîtres. Rompus à l'exercice qu'ils pratiquent régulièrement, élections ou pas, ils n'ont pas leur pareil pour harponner le chaland, l'entraîner dans la discussion et surtout l'engloutir sous un flot d'arguments dans lequel quelques mots-clefs reviennent, autant pour relancer l'attention que susciter des réactions. Par les temps qui courent, le mot-clef le plus utilisé est sans contestation possible celui de… « banquier ». Dimanche, ces militants étaient présents en force sur le marché Grandclément à Villeurbanne et faisaient preuve d'autant plus d'enthousiasme qu'ils comptaient dans leurs rangs celle qui est à la fois leur porte-parole nationale et leur tête de liste en Rhône-Alpes, Nathalie Arthaud. Laquelle semblait renouer sans déplaisir avec une activité qui fut très souvent la sienne au cours de ses vingt-deux années de vie militante au sein de l'organisation trotskiste, avant qu'elle soit appelée à prendre la succession d'Arlette Laguiller : « C'est pour nous ordinaire que d'aller ainsi au-devant des gens et d'écouter ce qu'ils ont à dire, notamment sur leur détresse ». Un pas en arrière, un militant précise que leur action pendant cette campagne ne se limite pas aux marchés : « Voilà deux jours nous étions dans l'Ain devant une usine Philips ». En attendant, campagne ou pas, la question de la région n'est pas de celles que traite Nathalie Arthaud qui préfère entretenir ses interlocuteurs de la crise, de la politique du gouvernement, du chômage, sans épargner son temps ni son ardeur. Comme elle l'a longuement fait ce dimanche, face à un chômeur de longue durée, d'abord un peu perdu, puis un peu convaincu.

Assez pour réclamer que, dans Le Progrès, paraissent plus souvent des interviews… d'Arlette Laguiller. Pour autant Nathalie Arthaud, élue locale elle-même (à Vaulx-en-Velin), ne méprise pas le travail des collectivités locales - « nous mesurons seulement à quel point elles gèrent le dérisoire » - et ne cache pas sa sympathie pour les élus de terrain. Seulement, pour elle, l'espoir est ailleurs, « dans l'explosion sociale » comme elle répétait hier dans nos colonnes : « A ce titre ce qui se passe chez Total est encourageant ».

R. R.


(le progrès a écrit :
Lutte Ouvrière vient partager sa colère sur le terrain

le 05.03.2010 04h00

Vincent Goutagny, tête de liste départementale et ses camarades ont choisi les marchés et les entreprises pour parler de leur programme. La Région n'y est guère présente mais les « cibles » de LO restent les mêmes

« Le marché » reste l'endroit où on rencontre les gens. Beaucoup de partis ne s'y montrent plus mais nous si ».

Vincent Goutagny, tête de liste pour Lutte Ouvrière dans l'Ain bat le pavé glacial du marché d'Ambérieu un mercredi matin. Une demi-douzaine de ses colistiers l'accompagnent. Drapeaux rouges et pancartes sont déployés. Chacun présente la Une du journal du parti trotskiste qui titre sur « la colère du monde du travail ». Ou tend des tracts aux passants. « C'est gratuit, c'est léger et ça rend intelligent », glisse amusé Eric Lahy, un prof de physique venu prêcher la bonne parole.

« On est surtout là pour discuter », estime Vincent Goutagny. On entend rarement la voix des travailleurs. À part dans les grèves et les manifs. La campagne électorale élargit la tribune que l'on peut avoir ». Le credo asséné pendant des décennies par leur populaire figure de proue Arlette Laguillier reste le même.

Les patrons, les banquiers, les actionnaires oppressent les travailleurs. La droite et les socialistes se moquent d'eux. « Débattre de la Région ne sert à rien », estime la tête de liste. « Les gens connaissent très mal ses compétences. Ce qui les inquiète avant tout c'est le chômage, la crise, les conditions de travail qui se dégradent et les retraites ».

Un sujet qui parle aux nombreuses têtes blanches présentes au marché. Certains évoquent leur « pension de misère » ou « une société de plus en plus individualiste ». Du pain béni pour les militants d'extrême-gauche qui aimeraient transformer cette révolte sourde en un bulletin Lutte Ouvrière le 14 mars. « Votez au moins pour nous le 1er tour, vous pourrez aller à la pêche au second ! », plaisante l'un des camarades.

Les candidats lèvent le camp. Ils ont choisi de s'installer davant l'usine Saint-Gobain à Lagnieu à l'heure du changement d'équipes. L'accueil y est amical. Parfois chaleureux. On descend les vitres des voitures ou on ralentit le pas pour prendre le tract. La discussion s'engage facilement. Les ouvriers sortent d'une série de débrayages en début d'année. Pour protester contre la politique de la direction. Ça rapproche. Le tutoiement s'installe. On évoque Siemens à Saint-Chamond, Continental, les dernières grèves chez Total. « Faut mettre le feu !» lâche un jeune salarié en guise de salut. « tre militant ce n'est pas un sacerdoce », confie Vincent Goutagny à l'heure du départ. « Ça me fait plaisir d'être là, de discuter avec des travailleurs, des gars lucides sur l'état de notre société. Ils souffrent mais ils sont debout. Ils ont en eux la même colère que nous. Cette colère, je la connais. Elle revient dès que je remets les pieds à l'usine. C'est elle qui me donne l'envie de continuer et de me battre ».

Régis Barnes

« Le trotskisme ne parle pas aux gens. Mais des mots comme capitalisme, bourgeoisie, lutte des classes reviennent à la mode »


Vincent Goutagny

44 ans

Célibataire. 1 enfant.

Ouvrier dans l'industrie à Saint-Maurice-de-Beynost. Adhère à Lutte Ouvrière, il y a une vingtaine d'années. Déjà candidat aux dernières Européennes et Législatives mais première participation cette année en tant que tête de liste. NOTRE SéRIE dans les pas des Têtes de liste
jedi69
 
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