Meeting parisien

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par Casimirowski » 11 Mars 2010, 22:54

Ne pouvant pas me rendre au meeting de la mutualité, quelqu'un peut-il rendre compte de l'ambiance du meeting du jeudi 11 mars ?
Casimirowski
 
Message(s) : 0
Inscription : 14 Fév 2007, 14:12

Message par quijote » 12 Mars 2010, 00:34

(Casimirowski @ jeudi 11 mars 2010 à 22:54 a écrit : Ne pouvant pas me rendre au meeting de la mutualité, quelqu'un peut-il rendre compte de l'ambiance du meeting du jeudi 11 mars ?

superbe . Ambiance enthousiaste dans une salle pleine . Une forêt de drapeaux rouges. Les deux orateurs ont été très convaincants ( Jean Pierre Mercier entre autres) . J 'en suis sorti regonflé..les "bas sondages " ne semblent pas affecter nos copains et c 'est tant mieux
quijote
 
Message(s) : 0
Inscription : 25 Mars 2003, 17:11

Message par artza » 12 Mars 2010, 13:52

Près de 1400 auditeurs attentifs et enthousiastes.
Ce n'est pas un record, mais c'est très honorable dans une période ou l'ensemble des partis politiques de toutes tendances sont loin de remplir les salles.
artza
 
Message(s) : 2407
Inscription : 22 Sep 2003, 08:22

Message par jedi69 » 12 Mars 2010, 14:10

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


Bah avec l'actualité, les luttes des travailleurs ici, en grèce, chaque mot prend pleinement son sens :

En vidéo : Meeting à Paris

A+
jedi69
 
Message(s) : 3
Inscription : 04 Avr 2006, 19:15

Message par com_71 » 12 Mars 2010, 16:07

conclusion de l'intervention de nathalie arthaud au meeting parisien :

a écrit :Et puis, au-delà des péripéties d’une élection particulière, il est important que s’affirme dans toutes les occasions politiques ce courant du mouvement ouvrier qui a la conviction que le système capitaliste n’est pas éternel.

Des militants communistes, ceux qui se battaient, pas seulement pour améliorer le sort des ouvriers mais pour changer la société, il y en a toujours eu depuis un siècle et demi. Par moment, de grands partis capables d’ébranler l’ordre bourgeois ; parfois seulement quelques individus. Mais la flamme ne s’est jamais éteinte.

Du fait des trahisons de la social-démocratie et du stalinisme, c’est-à-dire du basculement des partis dits socialistes et des partis dits communistes du côté de l’ordre bourgeois, les idées communistes ont été de plus en plus déformées avant de reculer dans l’opinion publique ouvrière, faute de militants en nombre suffisant pour les propager.

Eh bien, pour notre part, nous continuerons à garder levé le drapeau du communisme !

Les journalistes me posent parfois la question : mais comment se fait-il que vos idées ne profitent pas de la crise ? Il faut soit une dose de stupidité soit une dose d’hypocrisie pour poser une telle question. Parce que, s’ils réfléchissaient, les journalistes pourraient trouver facilement la réponse. Toutes les grandes chaînes de télévision, toute la presse, appartiennent aux Bouygues, Lagardère, Arnault, Pinault, Dassault et compagnie. Toutes, sous prétexte d’objectivité et sous des formes différentes, défendent les idées conformistes, individualistes, acceptables par la bourgeoisie.

Et face à cela, face à ces déferlantes de fausses informations, il n’y a pas, il n’y a plus en nombre suffisant, de militants qui prennent le contre-pied, dans leurs ateliers, dans leurs quartiers, fut-ce sous la forme la plus simple, celle de la parole ou celle d’un petit tract…

Malgré tout cela, depuis au bas mot une trentaine d’années, apparaît dans l’électorat populaire un courant qui n’hésite pas à voter pour des femmes et des hommes qui se revendiquent clairement du communisme.

Suivant les circonstances, ce courant peut représenter plus de 5 % de l’électorat, à d’autres moments, n’avoisiner que 1 %.

Mais de toute façon, cela représente plusieurs dizaines de milliers de femmes et d’hommes qui tiennent à montrer qu’ils n’acceptent pas l’ordre existant.

C’est l’aberration de leur système économique qui fait périodiquement resurgir les idées communistes. La bourgeoisie et les intellectuels à son service ont beau enterrer régulièrement le communisme, il survit, il survit à tous les enterrements.

Eh bien, il est important que ce courant se manifeste à toutes les occasions politiques. Il est important que le courant communiste, pour minoritaire qu’il soit aujourd’hui affirme que oui, les travailleurs ont la capacité collective de renverser le pouvoir de la bourgeoisie.

Oui, les travailleurs exproprieront la bourgeoisie, ils briseront la dictature des groupes industriels et financiers sur l’économie mondiale et transformeront en propriété collective les usines, les banques, les grands moyens de transport, les chaînes de distribution, les richesses naturelles. Ils créeront alors une organisation sociale où les richesses et les moyens de les produire seront propriété collective. Une société dont la vie économique ne sera plus dirigée par le marché aveugle, mais par les choix conscients et démocratiquement déterminés de la collectivité.

Une économie qui ne fonctionnera pas pour dégager du profit pour une minorité de privilégiés mais pour satisfaire les besoins de tous. Une économie où les crises elles-mêmes ne seront plus que le mauvais souvenir d’un passé barbare.

Cette société émergera tôt ou tard, inévitablement.

Mais, pour le faire, les travailleurs ont besoin d’un parti qui représente réellement ses intérêts politiques. Et notre travail à nous, aujourd’hui, militants communistes, c’est d’œuvrer pour que se construise un parti qui ne vise pas à s’intégrer dans l’ordre social actuel.

Un parti qui ne se contente pas de dénoncer quelques abus du règne de l’argent mais qui se donne pour objectif d’organiser la seule classe sociale, le prolétariat, capable de mettre à bas le capitalisme.

Un parti qui ne veut pas dissimuler la réalité de la lutte de classes ni la noyer sous d’autres luttes, même légitimes. Mais un parti qui, au contraire met en évidence, en toute occasion, le caractère de classe de la politique menée par les uns ou les autres afin d’éclairer les travailleurs et leur permettre d’opposer leur propre lutte à la lutte de classe de la bourgeoisie.

Ce n’est pas un parti, même réellement communiste, qui fera la révolution sociale -elle ne pourra être faite que par les masses ouvrières. Mais il pourra gagner des travailleurs aux idées communistes, les organiser, les former politiquement, leur donner les moyens non seulement de se défendre contre la classe capitaliste mais aussi d’offrir une perspective politique aux autres classes populaires.

Car la crise économique, l’avidité de la bourgeoisie de récupérer le maximum au détriment de toutes les autres classes populaires aiguiseront inévitablement la lutte de classes.

On voit déjà, aujourd’hui, comment la bourgeoisie démolit les conditions d’existence non seulement des travailleurs salariés mais aussi celles d’autres catégories populaires. Celles des petits paysans écrasés entre les mammouths de la distribution et les entreprises capitalistes de l’agroalimentaire. Celles de nombre de petits commerçants ou d’artisans dont le revenu dépend du salaire des ouvriers. Une grande usine qui ferme, c’est une catastrophe directe pour ses salariés et leurs familles. Mais, dans la foulée de la fermeture de l’usine, combien d’épiceries, combien de bistrots, combien de petits commerces qui sont obligés de mettre la clé sous la porte ?

Et il n’y a pas que les salariés qui souffrent de la fermeture d’un hôpital ou d’une maternité, de la disparition d’un bureau de poste ou de la dégradation des conditions d’enseignement dans une école de quartier populaire !

Ces catégories sociales elles-mêmes seront poussées à se défendre. Certains le feront bec et ongles. Là se posera inévitablement la question : se battront-elles aux côtés des travailleurs ou la bourgeoisie parviendra-t-elle, par l’intermédiaire de partis spécialisés dans ce genre de besognes, à les dresser contre les travailleurs ?

Il faut que les travailleurs aient la conscience et la capacité non seulement de se défendre eux-mêmes mais d’offrir une perspective à toute la société, une perspective susceptible de dresser toutes les catégories sociales populaires contre les seuls véritables profiteurs de l’organisation capitaliste de l’économie, les seuls responsables de la crise : le grand patronat et la grande bourgeoisie.

Et, pour cela aussi, l’existence d’un parti véritablement communiste est indispensable.

Alors, camarades, pour ce qui nous concerne, la campagne électorale se terminera dans deux jours. Deux jours pour convaincre nos amis, nos camarades de travail, nos voisins de voter pour la liste ouvrière.

Aussi camarades, LE 14 MARS, VOTEZ ET FAITES VOTER POUR LA LISTE LUTTE OUVRIERE.

Mais une campagne électorale n’est qu’un moment dans l’activité militante. Et cette activité militante pour organiser et instruire les travailleurs dans le but de transformer la société, cette activité militante, elle, elle continue !

Et les élections terminées nous nous retrouverons tous je l’espère pour défendre et propager les idées communistes afin que renaisse dans ce pays un véritable parti communiste révolutionnaire.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6006
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par pelon » 12 Mars 2010, 16:09

Pour l'ambiance, la vidéo.
pelon
 
Message(s) : 33
Inscription : 30 Août 2002, 10:35


Retour vers Actualité de Lutte Ouvrière

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 27 invité(s)