Nathalie dans les medias

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par com_71 » 09 Avr 2012, 16:31

Protestation

La campagne officielle est diffusée aussi sur France 24, mais ce n'est pas signalé (avec les horaires) sur le site de LO.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par quijote » 09 Avr 2012, 17:06

(Mike Balard @ lundi 9 avril 2012 à 13:23 a écrit :
(Mano @ dimanche  8 avril 2012 à 00:14 a écrit :
(Mike Balard @ samedi  7 avril 2012 à 23:43 a écrit : De la planète bobo branchouille "canal+"!   :-P

non , plutôt leur infliger une énorme et grosse amende et le pire pour eux : les faire bosser à des tâches répétitives , ennuyeuses , pénibles physiquement , les obliger à se passer de tout un tas de gens à leur service , domestiques , femmes de ménage : il est sûr que d'attaquer à leur portefeuille , les faire se débrouiller tout seuls , voilà qui serait pour eux la pire des punitions :headonwall: :wavey: Pire peut être que la prison !!! :hinhin:
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Message par Zorglub » 13 Avr 2012, 13:12

Une petite interview par Le Monde.

a écrit :"Pour Lutte ouvrière, les moments électoraux ne sont pas essentiels"

LE MONDE | 13.04.2012 à 11h09 • Mis à jour le 13.04.2012 à 12h44
Par Propos recueillis par Anne-Sophie Mercier

Nathalie Arthaud, candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle, évoque, pour Le Monde, sa première campagne et ce qui sépare son parti du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA).

C'est votre première campagne présidentielle. Est-ce un moment aussi éprouvant, aussi violent qu'on le dit, une "lessiveuse", selon l'expression convenue ?

Nathalie Arthaud : Mais non. J'ai la santé, j'aime la vie trépidante, et j'ai gagné en expérience. Je suis plus spontanée, plus rodée aussi. Je vis cette campagne dans la continuité de mon action militante, comme un simple moment qui sera suivi d'autres. Et puis, cessons de tout voir à l'aune de ce petit monde politique : les journées à rallonge, les journées blêmes, l'épuisement, c'est le quotidien de millions de gens, qui se lèvent au petit matin et se couchent à minuit.

Vous voilà soumise à la pression médiatique, radio, télévision, presse écrite. Vous estimez-vous comprise et bien traitée ?

Les grands médias n'ont, que je sache, jamais déroulé le tapis rouge pour les idées à contre-courant de l'idéologie dominante, ils ne l'ont pas déroulé davantage pour le mouvement ouvrier, alors pourquoi voudriez-vous qu'ils commencent ? Je sens souvent de l'hostilité, et je m'en accommode, mais je suis agacée de devoir sans cesse justifier ma candidature. Je me demande toujours, sans d'ailleurs avoir trouvé la réponse, pourquoi diable cela les gêne-t-il tant qu'il y ait dans cette élection, comme dans d'autres, deux courants d'extrême gauche ? Il y a des différences entre le NPA et nous, et ces différences, nous y tenons. C'est notre droit, et c'est l'expression de la démocratie, point.

Effectivement, pour un non-spécialiste, votre candidature et celle de Philippe Poutou pourraient paraître redondantes. L'absence de candidature commune, est-ce l'expression du "chacun garde sa petite boutique" ?

Non. Ce que les gens ne savent pas, c'est que le NPA, à la différence de la Ligue communiste révolutionnaire, dont il est l'héritier, ne se revendique plus du trotskisme ni du communisme. C'est un parti qui agrège des combats divers, le féminisme, l'altermondialisme, l'écologie, l'antiracisme, etc. Nous, notre univers, le but de nos réflexions, de nos remises en cause aussi, c'est le communisme. Nous nous revendiquons de ses combats passés, gagnés ou perdus, ne cessons de réfléchir aux échecs, à cette imposture que fut le stalinisme, qui a confisqué la Révolution. Nous étudions encore l'Histoire, celle de la Commune de Paris, qui nous fait rêver.

Avec le NPA, il n'y a pas de dialogue ?

Bien sûr que si. Chaque année, à la fête de LO, nous invitons le NPA à développer ses analyses et à débattre, et il vient. Mais ce n'est pas une raison pour accepter de faire l'union avec le Front de gauche, comme le NPA nous le proposait. Mélenchon se désistera pour François Hollande sans formuler la moindre condition. Il se contente d'aménager le système et appartient à la gauche réformiste. Il en a le droit. On n'est pas obligés de le suivre.

Comment arrive-t-on à LO ?

De mille façons, figurez-vous. Si vous nous croyez tous issus du même moule, eh bien, vous vous trompez. C'est ainsi qu'on nous décrit généralement : tous gris, tous les mêmes, obligés à un même comportement, au sein de la "secte" LO, non ? Moi, je suis arrivée à LO par le catholicisme. Mes parents, qui sont des gens généreux, m'ont appris à travers le catholicisme l'action pour les autres et l'indignation. J'ai décidé de m'engager en 1986, quand j'avais 16 ans, au moment de la famine en Ethiopie. On me disait qu'on ne pouvait rien faire, alors que c'était une question de volonté politique.

Rien faire ? Comme si c'était impossible d'acheminer de la nourriture... Alors, je me suis dit que cette société était la mienne, et que si je n'en n'étais pas contente, je n'avais qu'à agir. Les rencontres avec des militants LO ont fait le reste.

LO fera vraisemblablement un score faible dans cette élection. Cela fait des décennies qu'il en est ainsi. Comment fait-on pour trouver la force du combat politique quand il n'y a pas de perspective d'arriver au pouvoir ?

Il n'y a aucun désespoir chez nous. Pour LO, les moments électoraux ne sont pas essentiels. Ce qui est fondamental, c'est que le peuple descende dans la rue, comme en 1995, en 1968, ou en 1936. Je me dis qu'un moment comme celui-là peut revenir vite. Et s'il fallait attendre longtemps, cela ne m'affecterait pas plus que cela. Je ne suis qu'un chaînon. On raisonne ainsi dans les milieux scientifiques : on travaille en équipe, et ce qu'une équipe a échoué à démontrer, une autre y parviendra.

A LO, nous sommes des passeurs, c'est ainsi que nous nous vivons. Bien sûr que le "grand soir", je le voudrais pour demain, mais en attendant, je me bats. Marx a vu l'écrasement de la Commune, pas la révolution ouvrière, et moi, je ne verrai peut-être rien du tout. Mais il n'y a pas de petits combats, et l'essentiel, c'est de toujours lever haut le drapeau.
Zorglub
 
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Message par artza » 14 Avr 2012, 08:39

Pas mauvais cet interview du Monde.

Nathalie ne pleurniche pas sur les difficultés de la vie de candidate, qui au bout du compte valide l'idée que le militantisme c'est chiant.

Comme si certaines réunions d'instances syndicales c'était passionnant, comme si c'était ça le vrai, le pur militantisme ouvrier! Et même là-dedans on peut prendre la grosse tête. Beaucoup ne s'en privent pas.
"Les luttes que j'ai mené par ci, les luttes que j'ai mené par là." Parlons-en!

Bonne référence au catholicisme, qui bien malgré lui par delà ses superstitions et ses tours de passe-passe magiques d'un autre âge a semé indignation ou révolte dans bien des coeurs.

Elle marque honnêtement et objectivement la différence avec le NPA, différence qui ne sont pas un malentendu mais n'empêche pas des relations correctes, la discussion et parfois l'action commune. Mais il ne pouvait être de question de les suivre dans la recherche d'une entente avec une fraction de la gauche gouvernementale.
Un bémol elle qualifie le NPA de parti "féministe" ce qui est curieux pour un parti qui a présenté à l'élection une jeune femme portant le voile.

Pour finir,

a écrit : Je ne suis qu'un chaînon. On raisonne ainsi dans les milieux scientifiques...


On reconnait bien là le scientisme de LO :smile: .
artza
 
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Message par Zorglub » 16 Avr 2012, 13:43

Cette intervention sur le blog Votons pour la science.
Même si l'essentiel y est écrit, je la trouve trop résumée.

a écrit :Nathalie Arthaud, la candidate de Lutte ouvrière, a répondu aux questions de Votons pour la science. Voici une synthèse de ses propositions en matière de science, de recherche et d'innovation.

« Modes de décision » en matière scientifique et familiarité avec la science

Nathalie Arthaud, qui affirme qu’elle n’a “ni la vocation, ni la compétence pour énoncer quelles seraient les voies les plus prometteuses en matière de recherche, en matière de science et de technique”, estime que “ces décisions devraient pouvoir être définies en toute démocratie par l’ensemble de la population, éclairée par les avis au besoin contradictoires des experts.”

Pour la candidate, il ne s’agit pas de “dicter leurs orientations à la science ou à la technique”, mais au contraire de “les libérer […] de la dictature de l’argent” et de “placer leur développement sous un contrôle réel de l’ensemble de la population”.

Politique énergétique

Selon Nathalie Arthaud, il est évident que pour que l’énergie “soit bon marché, il faut que l’énergie devienne un service public, vendu à prix coûtant”. En effet, pour la représentante de Lutte ouvrière, “il n’y a aucune justification à ce que chaque litre de pétrole, chaque mètre cube de gaz ou chaque watt d’électricité soit l’occasion de rétribuer des actionnaires qui n’ont aucune autre utilité sociale que de gaspiller les sommes ainsi captées dans des caprices de millionnaires”.

Ne se prononçant “ni en faveur de la sortie du nucléaire, ni en faveur du maintien de cette filière”, Nathalie Arthaud estime que “cette question devrait être tranchée par un débat rationnel”. Pour cela, elle souhaite que la société sorte “du capitalisme” afin de “procéder consciemment et librement à ses choix techniques et scientifiques” et démultiplier “les possibilités de recherche scientifique désintéressée et au service de l’ensemble de la collectivité”.

Innovation et R&D

Nathalie Arthaud pense que l’innovation “est aujourd’hui avant tout le résultat d’un immense travail collectif, nécessitant de moyens coordonnés à une échelle internationale”, ce qui impliquerait que “la recherche doit être une priorité pour l’Etat”. La candidate propose d’inverser la “tendance actuelle” de la loi du marché et d’“investir  les sommes indispensables dans la recherche pour permettre à l’humanité d’affronter les défis qui sont les siens dans les décennies à venir, en particulier sur le plan environnemental”.

Éducation et culture scientifique

Nathalie Arthaud dénonce sur ce sujet “la soumission de la vie sociale aux intérêts privés et à la loi dite du marché” qui “aboutit à une situation dramatique”. En effet, elle souligne que “cette année, le budget consacré au paiement des intérêts de la dette [...] va dépasser l’ensemble des sommes consacrées à l’éducation nationale”.

Citant l’astrologie et la propagande religieuse, la candidate affirme qu’au sein de notre société “malade”, “les croyances et les superstitions de toutes sortes trouvent un relais complaisant dans les médias, qu’ils soient publics ou privés”. Nathalie Arthaud souhaite que la société exerce “une maîtrise consciente sur sa vie économique et sociale” et qu’elle instaure “la planification démocratique d’une production dont elle aura collectivisé les outils”.

Régulation des technologies et organisation de l’expertise

Pour Nathalie Arthaud, les choix majeurs en matière de technologies ne peuvent “être tranchés par un authentique débat public”. Citant la cigarette et l’amiante, elle affirme que les industriels utilisent “leur puissance économique pour orienter les résultats scientifiques afin d’imposer une technologie” et utilisent le débat citoyen comme “caution démocratique”. Cependant, elle déclare qu’elle n’est “favorable ou opposée a priori à aucune technologie”.

La candidate de Lutte ouvrière souhaite “instaurer un authentique contrôle de la population, en particulier salariée, sur la marche des entreprises”. Ainsi, elle assure que “la population disposera des moyens réels de mener un débat authentiquement démocratique – et, ce qui n’est pas accessoire, d’en mettre en œuvre les conclusions”.
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Message par Matrok » 16 Avr 2012, 13:57

(Zorglub @ lundi 16 avril 2012 à 13:43 a écrit : Cette intervention sur le blog Votons pour la science.
Même si l'essentiel y est écrit, je la trouve trop résumée.
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Message par Bertrand » 17 Avr 2012, 18:53

Sur C+ en ce moment. =D>
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Message par ianovka » 17 Avr 2012, 19:22

Arg, j'ai loupé ça. :unsure:
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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Message par emman » 17 Avr 2012, 20:05

(ianovka @ mardi 17 avril 2012 à 20:22 a écrit : Arg, j'ai loupé ça. :unsure:
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Message par quijote » 17 Avr 2012, 20:14

je l 'ai vue . Bravo , mille fois bravo , de défendre nos idées avec un tel brio , sans jouer au "bolchevik au couteau entre les dents " c'est peut -être ça qu 'attendaient les journalistes .. et bien ils sont déçus et tant mieux ..
quijote
 
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