a écrit :Au fil des ans, la fête de l’Humanité est aussi devenue le passage obligé pour les ténors du Parti socialiste à la recherche des voix des classes populaires. L’année dernière, Royal, Aubry et Montebourg, candidats à la primaire du PS, s’y étaient bousculés. Cette année, rien de tel. Le PS s’est fait discret et aucun « poids lourd » du gouvernement n’a fait le déplacement. Montebourg, qui avait été chaleureusement accueilli l’année dernière, s’est bien gardé d’y mettre un pied. De peur sans doute qu’on ne lui demande des comptes sur les licenciements et les fermetures d’entreprises qu’il cautionne.
Que le PS au gouvernement n’ait envoyé que trois seconds rôles à la fête de l’Humanité, alors que onze ministres de premier plan s’étaient déplacés à l’université d’été du Medef, est révélateur.
J'aime beaucoup ce passage, moi.
C'est tellement flagrant que le PS se sert du PC et de son influence comme d'un mouchoir jetable. Ca ne me dérange pas pour l'appareil du PC, que je crois aussi calculateur que l'appareil PS, ça me dérange pour les militants, sympathisants et électeurs du PC, ou devrais-je dire maintenant, du Front de Gauche.
"Le changement, c'est dans deux ans !" titrait je ne sais plus quel journal... après le discours de Hollande. C'est frappant non ? En deux mois, "le changement, c'est maintenant !" devient "Le changement, c'est dans deux ans !". Ah non, pire encore : "Les sacrifices encore accrus c'est maintenant et éventuellement, (j'vous jure, non mais j'vous jure hein !), les améliorations, c'est dans deux ans."
Magique hein, le revirement ? Pas même gêné, le Hollande, de retourner veste et pantalon aussi vite !
Que fait le PC quand il tourne le regard de ceux qui lui font confiance vers le traité européen ? Il fait diversion. Il sert d'avance une excuse à Hollande. "C'est la faute de l'Europe, si vous avez l'impression que "le changement, c'est dans deux ans""...
Foutaises.
On va bouffer des années d'austérité si on se laisse faire, parce que l'on a un gouvernement comme les autres, qui sacrifie les intérêts des travaillleurs sur l'autel des riches. Et c'est pas l'Europe qui lui dicte ça, c'est le capitalisme. Et le PS ou le PG ou le PC, ce sont des partis qui choisissent de se laisser coincer par les dictats du capitalisme, comme les autres au bout du compte.
Remettre en cause ces diktats, ce n'est pas pleurnicher pour faire évoluer ce pseudo droit. Ce sont des diktats économiques, il faut que les travailleurs prennent de force des mesures et imposent leurs diktats.