Pour une fois, je me suis fixé un petit programme que j'ai réussi à peu près à tenir :
Samedi :
- Cité des Sciences : mini-conférence
Déchiffrer une langue inconnue.
- Expo de
Serge D'Ignazio "On se fait entendre", sur l'année sociale en photos ; l'une des légendes exigeait la libération de Catherine Sauvage au lieu de Jacqueline
; et hélas, il y avait ma sale tronche sur l'une des photos...
-
Carrousel de la connaissance : "La longue histoire de la mondialisation" (ça faisait 20 ans que je n'étais pas monté à bord : c'est assez bluffant, comme système !).
Dimanche :
- Cinéma : projection de
Moïa babouchka, de Konstantin Mikaberidze (Géorgie soviétique, 1929), une belle découverte. Du point de vue du jeu des acteurs et des décors, ça m'a fait penser à d'autres films plus connus qui se rattachent à l'école de la "Fabrique de l'acteur excentrique" (FEKS) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabrique_ ... xcentrique- Cité politique :
débat LO-NPA.
- Cité des arts : conférence de
Nicolas Fornet "Les artistes et la Révolution russe".
Lundi :
- Cité des Sciences : conférence de
Marc Peschanski "L'expérimentation animale, une nécessité scientifique au cœur de controverses".
- Chapiteau Karl Marx : conférence de
Nicolas Fornet "La Révolution russe dans la culture et le mode de vie".
- Chapiteau Karl Marx : conférence de
Pierre Royan "L'actualité de la Révolution russe".
Gastronomie : fondue au stand Bourgogne (le samedi soir, quand ça caillait), gaufres de Liège et bières belges, accras et ti-punch au stand Combat Ouvrier, une coupe au stand Champagne-Ardenne, gaufres picardes, charlotte aux fraises, galettes et crêpes bretonnes, tapas du stand "Sepia y tortilla", salades lyonnaises et vin rouge, glaces... Et l'un des rares stands de la fête où l'on fait
du vrai café : "Express café", à l'esplanade des Sciences.
Librairie du château : j'ai raflé un exemplaire de chacun des superbes (et vraiment pas chers)
fac-similés de livres introuvables (
Le ciment de Fedor Gladkov,
La faim de Serge Séménov,
Les blaireaux de Léonide Léonov,
La Russie nue de Panaït Istrati,
L'homme ne vit pas seulement de pain de Vladimir Doudintsev), et je me suis payé le roman d'Irmgard Keun
Quand je serai grande je changerai tout sur lequel je lorgnais depuis quelques mois, ainsi que le beau
calendrier 2017-2018 commémorant les 100 ans d'Octobre avec des œuvres des avant-gardes russes. À la Cité politique, j'ai voulu acheter une reproduction d'une
affiche d'alphabétisation datant des premières années de la Russie soviétique au stand des "Cahiers du mouvement ouvrier", mais il n'y en avait plus ; j'ai dû me résoudre à aller chez la concurrence, au stand du CERMTRI, tout à fait de l'autre côté de la Cité politique.
J'aurais dû voir certaines personnes et je ne les ai pas vues, et j'ai évidemment raté plusieurs conférences, forums ou films qui me disaient bien (la Russie de Poutine, les violences policières, la classe ouvrière coréenne, la campagne électorale des révolutionnaires aux USA, les femmes dans la Révolution russe, la classe ouvrière et l'intelligentsia, la présentation du livre de Rose Alpert Jersawitz, le film d'Andreï Kontchalovski
Le premier maître...).