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Message par com_71 » 22 Oct 2017, 14:12

l'Alsace.fr a écrit : Lutte ouvrière « Se souvenir de la Révolution russe ! »

Porte-parole de Lutte Ouvrière, Nathalie Arthaud – qui participait hier soir à un dîner rassemblant une centaine de militants à Strasbourg – a appelé à « la mobilisation des travailleurs ». Elle ne croit pas en Mélenchon…

22/10 par Yolande Baldeweck

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Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière : « La révolution, c’est le moment où la société peut changer. » Photo L’Alsace/ Jean-Christophe Dorn


« Le communisme est toujours l’avenir du monde » , affirme une banderole déployée au-dessus de la scène de la salle du Neudorf à Strasbourg. Une formule désuète ? Ce n’est pas Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte Ouvrière, invitée par ses camarades bas-rhinois, qui dira le contraire. Alors qu’il n’y a aucune élection en vue, elle appelle à « la mobilisation des travailleurs ». Pour l’ex- candidate à l’élection présidentielle, « le combat continue ».

« Les élections n’étaient qu’une parenthèse. Tout est reparti. Macron reprend les attaques là où Hollande les avait laissées. Nous sommes dans une continuité totale, avec les mêmes insultes. On parlait de “racaille” sous Sarkozy, de “manifestations de voyous” sous Hollande et maintenant Macron accuse les travailleurs qui se battent pour leur emploi de “foutre le bordel” » , s’insurge-t-elle, en dénonçant « cette vision de la bourgeoisie » que porte Emmanuel Macron. Elle-même n’avait pas appelé à voter pour lui au second tour. Parce que malgré la présence de la candidate FN, « il ne fallait pas lui donner un chèque en blanc… »

Pour autant, elle ne fait pas confiance à Jean-Luc Mélenchon. « Ceux qui pensent qu’il aurait accompagné le monde du travail se trompent » , assure Nathalie Arthaud qui soupçonne le leader des Insoumis, s’il arrivait au pouvoir, de « respecter lui aussi l’ordre capitaliste ». Comme le fait Tsipras en Grèce « imposant plans de rigueur sur plans de rigueur » à ses compatriotes. « ll faut une réaction politique », appuie-t-elle.

« Droit de cuissage »

Faisant référence au centenaire de la Révolution russe de 1917, la porte-parole de LO veut croire que « la révolution, c’est le moment où la société peut changer, où des millions de femmes et d’hommes peuvent prendre leur sort en main et agir ensemble ». Sauf qu’après l’instauration du communisme, il y a eu Staline. « Trotski dont nous nous réclamons a été le premier à le combattre », réplique-t-elle.

À entendre Nathalie Arthaud, « les salariés doivent se mobiliser, se mettre en grève, occuper les usines » , comme ils l’ont fait en 1936 et en mai 1968… L’interroge-t-on sur le harcèlement dont sont victimes les femmes, elle évoque « les rapports de force instaurés par ceux qui ont le pouvoir, à Hollywood, mais aussi dans les entreprises ». « Muriel Pénicaud veut nous faire croire dans le dialogue social, alors que le patronat a le pouvoir de nous foutre dehors, a le droit de cuissage. On me dit c’est d’un autre âge » , lâche Nathalie Arthaud. Mais elle n’y croit pas, s’étonnant que « le gouvernement veuille poursuivre le harcèlement dans la rue, alors que l’essentiel se passe sur le lieu du travail ». Hier soir, ils étaient une centaine de militants venus l’applaudir, en espérant le grand soir…
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: En province

Message par com_71 » 22 Oct 2017, 14:40

Voix du Nord 16/10 a écrit :Villeneuve-d’Ascq
Nathalie Arthaud, toujours battante à la fête de Lutte ouvrière


La leader du mouvement d’extrême gauche était venue à Villeneuve-d’Ascq l’an dernier avec son costume de candidate. Un an plus tard, Nathalie Arthaud est revenue à la fête de Lutte ouvrière pour rappeler que le combat continue.

Un accordéon pour accueillir le visiteur de cette traditionnelle fête annuelle de Lutte ouvrière, samedi, à l’espace Concorde. Un instrument populaire et beaucoup de jeunes. Dans la salle, les murs étaient recouverts de grands drapeaux rouges : « Le communisme est l’avenir de l’humanité », « Travailleurs français immigrés, même classe ouvrière » ou encore « Macron et les patrons mènent la guerre sociale, préparons la riposte générale ».

Et dans les salles adjacentes, étaient organisés des débats autour de l’avenir du communisme, de la situation politique de la France ou du capitalisme qui mène à la guerre et à la barbarie. On était bien chez Lutte ouvrière.

« Le combat continue »

Environ 700 personnes étaient réunies pour cette fête et pour écouter leur leader, Nathalie Arthaud. Elle n’était pas venue à l’espace Concorde depuis la campagne pour la Présidentielle où elle a obtenu 0,65 % des voix. Mais après les élections, « le combat continue avec toujours autant de convictions ».

Quoi de mieux pour appuyer ces convictions et son propos que le centenaire de la révolution bolchévique d’octobre 1917 ? « À cette époque, l es travailleurs ont mis en place un pouvoir, arrêté la guerre. C’est un capital, il montre que les capacités du monde ouvrier existent. »

« Le mépris pour les travailleurs » de Macron

Mais le président Macron n’est-il pas suffisant pour renforcer les convictions de militants LO ? « Macron a repris les attaques sur le monde du travail là où Hollande les avait arrêtées, indique Nathalie Arthaud. Il n’a pas été élu par les plus pauvres. Il a le même mépris pour les travailleurs et ils ne lui ont pas donné le bâton pour se faire taper dessus. » Alors qu’attendent-ils pour se lever ? « Ce qui manque aux gens, c’est la confiance en leur capacité à gagner. »

Qui pour leur rendre cette confiance ? Nathalie Arthaud ? Ou Jean-Luc Mélenchon, qui se pose en premier opposant au gouvernement ? Nathalie Arthaud est catégorique : « Jean-Luc Mélenchon veut reconstituer l’union de la gauche. C’est une politique que nous combattons, une politique, venue du Parti socialiste, qui a fait reculer le monde du travail et qui a discrédité toute velléité de discréditer le patronat. Pour nous, il n’y a pas d’autres alternatives : il faut prendre l’argent là où il est, chez les riches. »
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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