La conclusion de l'intervention de Nathalie Arthaud :
...tant que les travailleurs ne prendront pas confiance en leur propre camp, ils se retrancheront derrière ce qu’ils estimeront être le moins pire ou chercheront un sauveur suprême, y compris en s’accrochant à toutes les planches pourries qui se présenteront.
Alors oui, il y a une bataille politique à mener pour construire ce parti, contre l’influence des idées bourgeoises et patronales sur le monde du travail.
Et ce parti ne peut se concevoir que comme un bout d’un parti international ayant des ramifications dans tous les pays. Les travailleurs ont déjà su se donner trois internationales : la première internationale, du temps de Marx et d’Engels, la seconde internationale de Lénine, de Rosa Luxemburg puis la troisième internationale créée dans la foulée de la Révolution russe. Elles ont œuvré à l’union des ouvriers à l’échelle du monde. Tour à tour elles ont répandu parmi les travailleurs la conscience de faire partie d’une seule et même classe ouvrière, de vivre et de combattre pour une même cause.
Il faut en reconstruire une quatrième. La classe ouvrière internationale, entremêlée et avec des connexions dans tous les pays du fait des migrations est mûre depuis longtemps pour un tel parti. Voilà la tâche qui est devant nous camarades !
Alors vive le drapeau rouge et vive l’Internationale !