(yannalan @ samedi 19 mai 2007 à 14:10 a écrit :Le boulanger en question a une réaction assez débile, il n'a qu'à dire simplement qu'il ne fait pas crédit. N'importe quelle grande surface en fait autant, sans qu'on leur tombe dessus.
("Zelda" a écrit :
Notamment, dans l'argumentaire opposé, il y a un peu de ceci :
- Ce sont les fonctionnaires qui coûtent à l'Etat, qui coûtent aux impôts
("Zelda" a écrit :
Quels sont les fonctionnaires en trop ?
("Zelda" a écrit :
cela les convainc, mon cousin et ma cousine, que les actionnaires ne sont aussi que de faibles hommes qui voient leur intérêt avant celui des autres
(carnifex @ mercredi 1 août 2007 à 11:41 a écrit :
Qui y gagne quand on privatise, ou quand on ne nationalise pas un secteur d'activité ? Les actionnaires de ce secteur abandonné à la sphère de la propriété capitaliste.
Le fonctionnaire travaille dans l'intérêt général ; il détient des droits dont les autres salariés sont privés ; son existence prive la bourgeoisie d'un secteur d'"activité". Ce sont les raisons pour lesquelles la droite souhaite la disparition de la fonction publique. Ce sont les raisons pour lesquelles nous devons en défendre le développement.
(combat ouvrier cette semaine a écrit :HAÏTI
Grève des employés de la Téléco
A Port au Prince, les employés de la Téléco mènent une grève depuis trois semaines pour lutter contre des licenciements annoncés par le directeur général. Son but est de faire passer les effectifs de 3500 à 1200 sous prétexte de rentabilité! L’objectif final est de privatiser à terme la Téléco mais avant il faut la «dégraisser». Un partenaire privé ne prendrait pas une entreprise avec plus de 3000 salariés selon les estimations du directeur général!
Il rejoint le président Préval qui avait dit tout le mal qu’il pense de ces institutions publiques du pays: personnel pléthorique et démotivé, corruption, prévarication, vols, gabegie administrative, les mots ne manquaient pas à Préval pour décrire l’état de pourrissement des institutions publiques.
Ce n’est certainement pas la population pauvre qui démentira le président, elle qui n’a bénéficié des services de ces dites institutions publiques qu’au compte-goutte. En effet, les quartiers pauvres ne sont pas approvisionnés en eau potable de la CAMEP, en électricité de l’ED’H ; aucun habitant des zones reculées du pays ne peut se targuer d’avoir une ligne téléphonique de la TELECO. Ces institutions ont toujours été des vaches à lait pour les différents gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays. Elles ont toujours été les remparts des régimes au pouvoir pour caser leurs hommes de main, leur clientèle politique. L’argent issu des ces institutions a toujours servi à remplir les poches de quelques magouilleurs ou à financer des groupes armés, des paramilitaires contre la population. Haïti est un pays pauvre mais qui enrichit les dirigeants à un rythme vertigineux.
Mais ce que le président a omis de dire, c’est que la faillite de ces institutions est la faillite de l’Etat dont il est le président et il est bien placé pour le savoir!
La passation de ces institutions aux capitaux privés ne va nullement régler l’accès de la population à des services de base de qualité. Mais la solution ne se trouve pas non plus dans le maintien de ces institutions telles qu’elles sont aujourd’hui, entre les mains des profiteurs, des magouilleurs et des parasites de l’Etat.
(artza a écrit :
Lorsque les usines Renault furent nationalisées les ouvriers de cette entreprise n'y ont rien gagné.
Par ailleurs l'avionneur Dassault fut nationalisé deux fois au cours de sa longue existence. Il n'en fut pas ruiné pour autant. Il se vantait même d'y avoir gagné.
Aujourd'hui la mode est au tout privé. C'est question de circonstances à d'autres périodes on nationalisa beaucoup en France et ailleurs, Angleterre...
Après la deuxième guerre mondiale, les banques, les assurances, l'aviation civile, les charbonnages, le gaz et l'électricité, l'aéronautique furent nationalisés.
Les travailleurs n'y gagnèrent pas grand chose et la bourgeoisie n'eut pas en s'en plaindre.
Ce fut même la condition du redémarrage de l'économie capitaliste.
(artza a écrit :
La droite souhaiterait la disparition de la fonction publique?
Peut-être mais pas de toute.
Souhaite-t-elle la disparition de l'armée, de la police, de la magistrature, des préfets et des inspecteurs des finances. Ca m'étonnerait.
Par contre qu'elle veuille comme la gauche l'a commencé d'ailleurs vider certains services publics du personnel fonctionnaire pour le remplacer par des contractuels meilleurs marchés et plus facilement jetables comme à La Poste en préparation d'une privatisation totale ou partielle c'est évident.
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