Bien bien, on retrouve les chiffres du "programme de défense des travailleur".
Cela dit, je n'ai pas bien compris d'où vient le chiffre de 35 milliards d'aides directes et ce qu'il compte (il n'est pas mentionné dans les sources ).
D'autre part, je ne sais pas d'où sort le chiffre de 160 milliards de profit pour l'ensemble des entreprises françaises.
La dessus, il faut d'ailleurs être prudent. Dans le "programme" d'Arlette, il était calculé les impôts supplémentaires possibles pour le CAC40 en revenant à 50% d'impôt sur les sociétés. Mais 80% des profits du CAC40 sont réalisés à l'étranger et ne sont donc pas taxés en France.
Les profits taxés sont ceux réalisés en France et quand je fais moi-même le calcul à partir du tableau de partage de la valeur ajoutée brute (PIB moins les impôts sur les produits, comme la TVA, la TIPP) pour les sociétés (c'est-à-dire sans les entreprises individuelles) :
http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.a...8103&tab_id=179Pour 2006 :
Excédent brut d'exploitation = 30,7% * 1531 = 470 milliards...
Tout n'est pas reversé aux actionnaires, car il faut déduire les investissements, mais les investissements servent au renouvellement du capital constant et bénéficient donc aux patrons.
Pour les sociétés non financières, l'investissement est de 17% de la valeur ajoutée = 260 millards, mais il faut enlever les investissements des entreprises individuelles (on va dire que c'est 15%, puisque le revenu mixte représente 19% du total EBE+RM et que les petites investissent moins). Il reste donc 220 milliards d'investissement.
Soit 250 milliards théoriquement soumis à l'impôt sur les sociétés.
Comme il y a 44 milliards d'impôt sur les sociétés, il doit y avoir un truc...