Sur le racisme

Message par zejarda » 05 Juin 2007, 15:07

(Zelda @ mardi 5 juin 2007 à 14:22 a écrit : Quant à "bronzés" Zej, en dehors de ta bouche, c'est clairement raciste.

Ben mince alors :wacko:

Connaissant certains métisses (un mélange de "black" et de "rose", "jaune", "marron"), je trouve qu'ils ont l'air pale l'hiver, et que l'été, le teint "bronzé" leur va mieux.

Moi je dirai un peu comme Gaby, cela dépend du contexte. Mais bronzé, faut pas le dire ?? :cry3:

zejarda
 
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Message par Proculte » 07 Juin 2007, 23:22

Alparslan Türkeş
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


Alparslan Türkeş (20 novembre 1917 - 4 avril 1997) est le fondateur du parti nationaliste Milliyetçi Hareket Partisi (MHP) en Turquie (Parti de l'action nationaliste) et des partis qui ont précédés celui-ci, dont les idéologies sont un nationalisme pan-turc.


Biographie [modifier]

Une rumeur non-vérifiée veut que son vrai nom soit Hüseyin Feyzullah : il naît à Lefkoşa (Nicosie) à Chypre le 20 novembre 1917, d'une famille d'immigrés circassiens, originaire d'un village près de Kayseri en Turquie. Par la suite, il adopte le pseudonyme d'Alparslan Türkeş. Alparslan était un empereur Seldjoukide au XIe siècle, les Seldjoukides étant considérés d'une manière très contestable par l'idéologie nationaliste turque, comme les ancêtres en ligne droite des Turcs actuels. Quand au nom Türkeş, on peut le considérer comme destiné à mettre en avant son appartenance turque.

Il est surnommé par les nationalistes turcs le Başbuğ, ou leader en français, qui est l'équivalent du mot Führer en Allemand : c'est un ancien mot turc utilisé aujourd'hui exclusivement pour désigner Türkeş.

Ses débuts [modifier]

Alparslan Türkeş s'était lié avec les services d'espionnage allemands durant la deuxième guerre mondiale. Intégrant le Parti Nationaliste Républicain des Campagnes (CKMP) dans les années 1960, il en devient en 1965 le président. En 1969, le CKMP devient le Milliyetçi Hareket Partisi (Parti du Mouvement Nationaliste) et adopte comme symbole un drapeau rouge avec 3 croissants de lune, un ancien drapeau turc utilisé sous l'empire Ottoman. Türkeş emploie une idéologie similaire a celle des nazis en effet, il invite la petite bourgeoisie, les artisans ruinés, les chômeurs et les travailleurs déclassés à adhérer aux sections d'assault armées pour préparer la prise de pouvoir selon le modèle hitlérien. Pendant cette période dans l'ensemble du pays, les hommes de mains de Türkeş organisent le massacre des "Rouges" en abbatant et poignardant des centaines d'enseignants, d'étudiants, d'ouvriers, d'hommes politiques de gauches et de militants syndicaux. Il devient adjoint du Premier ministre en 1975, en faisant partie du gouvernement de coalition. Türkeş brüle de devenir le Führer turc, mais les généraux le devancent le 12 septembre 1980 et le général Kenan Evren devient président. Il est condamné à la peine de mort et son parti est interdit, pour "tentative de renverser le régime contitutionnel pour établir une dictature fascsite" avec l'aide de la CIA. Il est finalement acquitté après être resté en prison 4,5 ans. En 1987, son interdiction de participer à la vie politique est levée, il entre au MÇP (Parti Travailliste Nationaliste) et en est élu président. Il revient au parlement en 1991 grâce à une coalition avec le Refah Partisi (Parti religieux islamique). En 1992, grâce à un changement de la loi, le MÇP reprend le nom de Milliyetçi Hareket Partisi. En 1995, il perd sa place au parlement.

Lui et les groupes nationalistes qu'il a dirigé ont pu acquérir beaucoup de pouvoir grâce à l'aide qu'ils pouvaient fournir face à la lutte contre les communistes en Turquie, et les rebelles Kurdes. Ils étaient aidés financiérement et en armement par la CIA dans le programme Stay-behind. En parallèle, le gouvernement a fermé les yeux sur les trafics que réalisaient les mafias liées à l'extrême droite ce qui n'a fait que renforcer leur important pouvoir, qu'elles conservent encore aujourd'hui.

Parmi les modèles de Türkeş on peut noter l'écrivain d'extrême droite Nihal Atsiz, de la première moitié du XXe siècle, écrivant sur la vie des Turcs des steppes d'Asie Centrale il y a plusieurs siècles. Pour résumer rapidement cette pensée, on peut donner une des citations les plus connues de l'auteur, présente sur un site lui étant dédié.

"Les Juifs sont les ennemis cachés de tous les peuples. Les Russes, les Iraniens, les Grecs sont nos ennemis historiques.

Les Bulgares, les Allemands, les Italiens, les Anglais, les Français, les Arabes, les Serbes, les Croates, les Espagnols, les Portuguais, les Roumains sont nos nouveaux ennemis. Les Japonais, les Afghans et les Américains sont nos ennemis de demain.

Les Arméniens, les Kurdes, les Circassiens, les Abkhazes, les Bosniaques, les Albanais, les Pomaks (Turcs chrétiens de Bulgarie), les Laz (peuple de la mer noire), les Lezgis (peuple du Daghestan), les Géorgiens, les Tchétchènes sont nos ennemis de l'intérieur."

C'est une idéologie qui vise donc à glorifier une race turque, existant et restée pure depuis des siècles, niant les mélanges incontestables qu'a provoqué l'empire Ottoman. Comme son mentor Nihâl Atsiz, Alpaslan Türkeş voit les Turcs comme une race, qui serait directement descendante des Huns, ce qui est assez paradoxal au vu des origines caucasiennes de ses parents. Comme réponse au fait que "La Turquie est une mosaïque de peuples", Alparslan Türkeş répond simplement "De quelle mosaïque parlez-vous enfin ? Nous c'est du plomb qu'on veut." Ainsi, il avait déclaré "Nous devons exterminer les Kurdes, les Arméniens, les Arabes et les Juifs" en 1976 à Berlin devant 2000 militants de son parti (Le Monde du 6 avril 1997).

Ses idées sur le plan économique, présentées dans le programme des "9 lumières", prônent le développement des campagnes, le développement technique, le développement du pays, sans pour autant donner la manière d'y arriver. Les campagnes turques peu développées ont toujours été la base d'un soutien important pour les idées d'Alparslan Türkeş, ce qui explique par ailleurs les foules importantes que ce parti arrive à rassembler lors de meetings dans les campagnes turques, où le poids de ces idées chez les immigrés turcs à l'étranger, arrivés des campagnes dans les années 1960.

Il est mort d'une crise cardiaque le 4 avril 1997. Son enterrement a été retransmis en direct à la télévision turque avec la présence de nombreuses personnalités turques et une cérémonie d'État a été organisée pour l'occasion.
Proculte
 
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Message par jamesbataille » 08 Juin 2007, 09:56

(Gaby @ mardi 5 juin 2007 à 14:45 a écrit : Je dis black et gay parceque c'est comme ça qu'on parle avec mes amis, qu'ils soient blancs, noirs ou homosexuels, que ca n'a absolument aucune connotation et que personne n'y pense. Il y a suffisament d'anglicismes anodins dans le vocabulaire particulièrement chez ceux plus ou moins attirés par la petite culture américaine sportive ou musicale, pour ne pas dire qu'il s'agit de racisme.

moi aussi je dis black, gay, je dis même négro et pédé avec mes amis proches... qui sont eux aussi soit négro soit pédé... voir les 2... lol bien sur tout ça c'est du second degré et ça nous fait rire... maintenant, je pense que le fait d'être trop coincé sur un certain nombre de termes n'est pas signe d'une grande décontraction... (je préfére quelqu'un qui va me dire "à bon t'es pédé ? ben je vois pas où est le problème..." que quelqu'un qui va me dire... "Ah ! Tu es "ho-mo", et tu penses que tu vas guerrir un jour ?")

Tout ça c'est du domaine du politiquement correct, ainsi on va parler de mal voyant, de mal entendant, de sans domicile fixe, de gens du voyage... de sans emplois, de petits salaires, de technicien de surface... sans que ça change quoique ce soit pour eux...

Et un enfant de 4 ans qui dit d'une femme qu'elle est noire ! "ben oui, la dame est noire, et elle est belle non ?"
Je bosse en structure d'accueil d'enfants...
La où je bosse on a des poupons blancs et des poupons noirs, leur prénom changeant à peu près toutes les 2h, comment doit on les appeler ? mdr
Il arrive fréquemment qu'un ou une enfant me dise "t'as un gros ventre" mdr, que voulez vous que je lui réponde, à part, c vrai... (et je rajoute souvent que c'est parce que j'ai mangé trop d'enfants...lol), pareil, les collégues un peu agées, souvent des enfants leur disent, "t'es vieille"... et c'est vrai aussi... lol elles pourraient être leur grand mère !
Alors venant des enfants laissons leur faire les constats et évitons de les enfermer dans des interdits de langage, apprenons leur le respect, mais acceptons quand il relèvent une "différence"... qu'elle devienne source d'enrichissement plutot que de tabou, de non dit, de peur... Et surtout expliquons, expliquons, expliquons...
jamesbataille
 
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Message par south hamerik1 » 08 Juin 2007, 11:53

(jamesbataille @ vendredi 8 juin 2007 à 10:56 a écrit :
Tout ça c'est du domaine du politiquement correct, ainsi on va parler de mal voyant, de mal entendant, de sans domicile fixe, de gens du voyage... de sans emplois, de petits salaires, de technicien de surface... sans que ça change quoique ce soit pour eux...


A ce sujet j'ai lu recemment un livre sur la déformation des termes par l'idéologie dominante que je vous recommande vivement
LQR la propagande du quotidien de Eric Hazan
on ne parle plus de prolétariat mais de travailleurs pauvres, de syndicats mais de partenaires sociaux,....

Ca ne change rien pour eux? certainement, mais je pense quand même que cela change quelque chose du point de vue du combat et du regroupement des gens dans la lutte. Petit à petit de nouveaux termes moins "engagés politiquement parlant" remplacent d'anciens et ce afin de prepétuer, de conserver, de conforter le système en place et ne plus donner d'espace à la moindre référence d'affrontement de 2 classes
chomeur - sans emploi (réduction d'impact du terme employé)
homme ou femme de ménage - technicien de surface ( aténuation et transformation afin de réhausser la valeur du truc)
south hamerik1
 
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Message par golgot13 » 12 Juin 2007, 21:59

Je recentre un peu sur le racisme que l'on peut rencontrer.

Il y a peut-être deux façons principale d'exprimer "son" racisme: on peut faire du racisme primaire (Le Pen sur l'inégalité des races, blagues racistes...) et dans ce cas soit on est raciste et fier de l'être, soit on ne l'est pas et on sort des blagues qu'on ne ferait pas devant les populations visées ( pour se faire mousser ou autre). Et puis il y a le racisme plus contruit mais que l'on ne fait pas forcément consciemment, celui des discussions de tous les jours où l'on a pas le sentiment de faire du racisme. Je vais donner un exemple que j'ai rencontré, mais avant, je dirais que selon le type de racisme les réactions à avoir ne peuvent être les mêmes: dans le premier car il faudra soit envoyer chier soit ridiculiser comme on peut le raciste en question. Dans le 2eme type, là il faut pouvoir argumenter, discuter et convaincre.

Donc maintenant c'est quoi cette 2eme facon d'être raciste? Et bien c'est le racisme camouflé, peut-être inconscient, derrière le culturel. Pour expliquer certains problèmes d'un type de population, on dénonce "leur culture" Ce n'est plus parce qu'ils sont noirs, c'est à cause de leur culture.

Voici un exemple plus concret: récemment à table au restau avec des amis ( qui votent UMP), on discute des problèmes d'éducation dans les banlieues (93 et cie). Pourquoi tant d'absentéisme, d'échecs scolaires? : la faute aux parents. Pourquoi leur faute? Parce qu'ils ont choisi d'avoir beaucoup d'enfants alors qu'ils savent qu'ils ne pourront pas les assumer, ils sont irresponsables. Et pourquoi ont-ils fait ca? Parceque dans leur culture on fait beaucoup d'enfants. D'ailleurs ils ne sont pas allés jusque là, mais certains rajoueraient que c'est pour toucher les allocs ( ces cons de français "de souche" n' y ont pas pensé!!). J'ai l'impression que le racisme sous les habits de la culture est peut-être le plus dangereux, il s'infiltre de façon plus ou moins masqué dans les pores de nos sociétés. Et il n'est pas facile forcément à discerner. Pourquoi? Car en effet certaines pratiques culturelles étrangères nous apparaissent rétrogrades (excision, polygamie...) , et cela peut pousser à faire du facteur culturel un déterminant bien plus lourd que le déterminant social ou historique, car dénoncé la culture c'est un procès très expéditif, facile.

Pour faire face à ce racisme culturel, il faut alors selon moi mettre en lumière les déterminants sociaux et historiques ( par exemple peut-etre pour certaines populations étrangères le fait de venir de pays où la transition démographique n'est pas fini, ce qui entraîne un certain comportement démographique, mais qui devrait être résolu avec les générations suivantes. Après on explique le rôle du contexte social...) . Et donc pas de mystère, il faut être à la pointe sur tout un tas de questions!! Au boulot!!

Cette vision des choses n'étant que la mienne, je suis ouvert à toutes critiques.
golgot13
 
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Message par zejarda » 13 Juin 2007, 16:06

(golgot13 @ mardi 12 juin 2007 à 22:59 a écrit : Voici un exemple plus concret: récemment à table au restau avec des amis ( qui votent UMP), on discute des problèmes d'éducation dans les banlieues (93 et cie). Pourquoi tant d'absentéisme, d'échecs scolaires? : la faute aux parents. Pourquoi leur faute? Parce qu'ils ont choisi d'avoir beaucoup d'enfants alors qu'ils savent qu'ils ne pourront pas les assumer, ils sont irresponsables. Et pourquoi ont-ils fait ca? Parceque dans leur culture on fait beaucoup d'enfants.

J'ai entendu un démographe donner des chiffres sur la natalité qui permettent de répondre a ces arguments:
Voila des chiffres glanés sur le net.
- la natalité baisse au maroc: "La natalité a fortement baissé au cours des dernières années au Maroc, le nombre moyen d’enfants par famille étant passé de 5,9 au début des années 80 à 2,5 en 2000, selon une étude nationale présentée mercredi à Rabat."

- en espagne, "Estimé à 2,6 enfants par femme durant la période 1975-1980, l’indice de fécondité tombe en 2007 à 1,3 enfant par femme."

Pour les population immigré, c'est surement la même chose. Il doit y avoir une différence énorme entre le nombre d'enfants des immigrés venu dans les année 5à-60-70 et leurs enfants.
zejarda
 
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Message par Louis » 13 Juin 2007, 16:24

a écrit :Et bien c'est le racisme camouflé, peut-être inconscient, derrière le culturel. Pour expliquer certains problèmes d'un type de population, on dénonce "leur culture" Ce n'est plus parce qu'ils sont noirs, c'est à cause de leur culture.


Actuelement, le type le plus répendu de ce racisme "culturel" c'est celui ayant trait a la religion, et en particulier l'islam. Tout raciste "intelligent" (bourge) explique qu'il n'est pas raciste mais que ces "musulmans" font bien des problémes Tout arabe est assimilé a un musulman, tout musulman a un terroriste. C'est particuliérement net sur la question des femmes. Des tas de racistes disent "chez nous y'a pas de problémes, mais regardez dans ces quartiers, avec tous ces algériens, marocains, africains, ben ils sont pas comme nous, quoi..."
Louis
 
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Message par rudy » 13 Juin 2007, 20:46

Le racisme le + dur à combatre, sont les préjugés.
La plupart des personnes racistes (anti-noirs, anti-magrebins ...)ne sont pas des théoriciens du racisme et il est façile de les mettre en contradiction mais pas de les convaincre.
Les préjugés viennent de notre culture (dictons et proverbes!), de l'histoire récente de l'impérialisme (esclavage,colonialisme...)et des religions.
travailler comme un turc; voleur comme un arabe; ils ont la danse dans la peau; l'instinct maternelle;
Pour beaucoup, un homme en costume cravate'c'est une personne dynamique; un asiatique c'est un travailleur; tous les juifs sont riches.
Tous ces préjugés racistes n'ont aucune base scientifique mais sont encore colportés par toutes les couches sociales. :headonwall:



rudy
 
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Message par jeug » 13 Juin 2007, 21:52

(rudy @ mercredi 13 juin 2007 à 20:46 a écrit : Le racisme le + dur à combatre, sont les préjugés.
La plupart des personnes racistes (anti-noirs, anti-magrebins ...)ne sont pas des théoriciens du racisme et il est façile de les mettre en contradiction mais pas de les convaincre.
Les préjugés viennent de notre culture (dictons et proverbes!), de l'histoire récente de l'impérialisme (esclavage,colonialisme...)et des religions.
travailler comme un turc; voleur comme un arabe; ils ont la danse dans la peau; l'instinct maternelle;
Pour beaucoup, un homme en costume cravate'c'est une personne dynamique; un asiatique c'est un travailleur; tous les juifs sont riches.
Tous ces préjugés racistes n'ont aucune base scientifique mais sont encore colportés par toutes les couches sociales. :headonwall:

C'est très vrai.
Ces préjugés, il faut les combattre en premier chez les jeunes, pour les empêcher de se développer.
Pour les autres, ça ne passe généralement que chez les gens auprès de qui on a déjà suffisamment de crédit personnel.
Je trouve que pour combattre le racisme, il faut vraiment payer de sa personne.
jeug
 
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Message par zeanticpe » 16 Juin 2007, 07:56

Je suis d'accord pour dire que les mots ont une importance relative.
Les mots noirs arabes ou juifs n'ont pas pour moi un sens péjoratif.
Lénine parlait des "nègres", si je me souviens bien. A l'époque ce n'était pas péjoratif.
C'est plutôt quand on est avec quelqu'un et qu'après une dispute on se fait traiter de sale arabe, par exemple, que le mot prend une nouvelle connotation.
On l'apprend à ce moment là, parce qu'on se dit qu'on n'est pas à égalité avec son interlocuteur. Et surtout on commence à réaliser que l'attitide négatiive de son interlocuteur n'était pas du à son propre comportement qu'on remettait sans cesse en cause mais à ce que l on est.
Comme on l'apprend tôt, après on peut devenir susceptible.
mais on apprend aussi très vite à distinguer un même mot prononcer avec un accent raciste ou sans accent.
mais bon dans le mot arabe, de toutes faons, il n'ya pas d'accent. :smile:

-- MODERATION pour la suite du fil (pas pour toi, Zeant)

A la suite d'une remarque de Louis, sur le fait que des racistes de droite se cachaient derrière leur haine du musulman, ce que nous savons tous, une autre discussion s'en est suivie... qui parle de sexisme, en tout cas, d'une de ces formes (le voile). Discussion intéressante, mais hors-sujet et déjà menée fort souvent par les mêmes d'ailleurs. J'ai déplacé.

On est priés de ne plus polluer ce fil sur le racisme, qui présente l'insigne avantage d'être une véritable réflexion entre anti-racistes, sans polémique.

L'autre discussion, pour ceux qui aiment, se poursuivant ici :--Zelda


http://forumlo.cjb.net/index.php?showtopic=22096
zeanticpe
 
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