Il y a des travailleurs qui font vraiment des travaux pénibl

Message par bidule » 15 Nov 2007, 20:59

Je viens d'entendre Xavier Bertrand sur France 3 : "il est temps de reprendre le travail pour pouvoir commencer à discuter sur la pénibilité du travail :ohill: :hypocrite: :sneaky2: " [en substance]
MENTEUR !

(Muriel Bastien @ CFDT, 24 novembre 2003 (site de la CFDT) a écrit : Se préparer à négocier la pénibilité

La négociation interprofessionnelle nationale sur la prise en compte de la pénibilité débute en janvier 2004.

Ce n’est pas pour demain, mais presque. En 2006, verrons-nous, dans les entreprises, une réorganisation du travail prenant en compte la prévention de l’usure professionnelle ? En effet, conformément au relevé de conclusions sur la réforme des retraites et à la loi du 21 août 2003, le législateur donne un délai de trois ans aux partenaires sociaux pour que se déroulent des négociations sur la pénibilité. Durant le premier semestre 2004 se tiendra la négociation interprofessionnelle nationale, suivie, lors du second semestre et jusqu’à la fin 2005, par les négociations de branches. La fin de l’année 2005 verra le bilan interprofessionnel, les conclusions des partenaires et l’interpellation des pouvoirs publics.
Voilà pour le calendrier. « La négociation interprofessionnelle devra produire un accord-cadre qui, en plus des questions de méthode, fournirait des données normatives et subsidiaires, applicables en cas d’échec des négociations dans une branche », explique Dominique Olivier, secrétaire confédéral chargé du dossier à la CFDT.


( Muriel Bastien @ CFDT, 28 janvier 2004 (site de la CFDT) a écrit :Le Medef ayant traîné des pieds, la négociation sur la pénibilité a pris plus d’un an de retard. Elle débute enfin en février.

La négociation sur la pénibilité au travail, dont le démarrage est enfin fixé au mois de février, risque de passionner les troupes syndicales et les millions de salariés qu’elles représentent. Mais... « Attention, prévenait début janvier le secrétaire général de la CFDT, le débat sur la pénibilité risque d’être aussi difficile que celui sur les retraites ». En effet, si la CFDT a de grandes ambitions et un cahier revendicatif chargé, la complexité du dossier promet de solides bras de fer.
Alors que, parole de Medef, les négociations devaient démarrer en avril 2004, elles s’ouvrent presque un an plus tard. La prise en compte de la pénibilité a déjà fait l’objet de revendications lors de la concertation sur la réforme des retraites, mais le règlement de l’épineuse question s’est vu reporté à une négociation ultérieure, inscrite dans l’article 12 de la loi sur les retraites de 2003.
« Le gouvernement a cru botter en touche, mais, au vu de la dégradation accrue de la santé des salariés, nous sommes forcés de constater que le problème reste entier et qu’il est grand temps de nous y attaquer ! »
, commente Rémi Jouan, secrétaire national et chef de file de la délégation de la CFDT pour cette négociation. Les membres du Bureau national et du Conseil national de la CFDT ont débattu de ce dossier à de nombreuses reprises. Dès septembre 2003, un groupe de travail a été mis en place. Le mandat de négociation remonte, quant à lui, à mars 2004

(Muriel Bastien @ CFDT, mis en ligne le 8 avril 2004 a écrit :La CFDT prête à négocier la pénibilité

Issues de la réforme des retraites, les négociations sur la pénibilité au travail vont bientôt débuter.

Héritée de la réforme des retraites, ce sera l’autre “ cerise sur le gâteau ”. Après le dispositif “ carrières longues ”, en vigueur pour le secteur privé depuis le 1er janvier 2004, la prise en compte de l’usure au travail est l’enjeu d’une négociation toute proche. Son premier round est annoncé pour la fin avril ou la première quinzaine de mai. La loi d’août 2003 donne un délai de trois ans pour négocier.

Calendrier serré. Trois temps rythmeront ces négociations : une impulsion et un cadrage interprofessionnel qui doivent aboutir à un accord national avant l’automne 2004, des négociations de branche à conclure avant la fin de l’année 2005, un bilan à présenter au Parlement avant l’été 2006. En résumé, pas de temps à perdre. À l’origine de ces négociations, la CFDT n’a pas perdu le sien. Deux CN et pas moins de trois BN ont débattu des objectifs à définir, des priorités à élaborer, des moyens à mettre en œuvre. Rappelons – comme l’a fait Rémi Jouan, secrétaire national et responsable de la négociation, au BN de mars – que ces discussions interviennent « au moment où la plupart des dispositifs de cessation anticipée sont quasiment éteints, excepté pour l’amiante et certains CATS sectoriels ».


(Miren Larre @ CFDT (mis en ligne le 1er février 2005) a écrit :Quatre nouvelles négociations en vue

Reçue par le Medef le 28 janvier en “ bilatérale ”, préalable au démarrage des négociations sur la pénibilité au travail et l’emploi des seniors, la CFDT a eu la confirmation de leur déroulement en deux négociations séparées. Cette rencontre a porté « exclusivement sur la méthode avec le souci de négocier quatre accords avant l’été », a déclaré Rémi Jouan, secrétaire national, à l’issue de cet échange. Outre les deux initialement prévus – pénibilité et emploi des seniors –, il s’agit d’aboutir aussi à la transposition de l’accord européen sur le télétravail. « Les partenaires sociaux s’étaient engagés à le faire avant trois ans, rappelle le secrétaire national, et l’échéance approche. » Le quatrième accord à conclure concerne la CRP (Convention de reclassement personnalisé), pour lequel une négociation a été rendue obligatoire par la loi de cohésion sociale.
Sur la pénibilité, la CFDT a rappelé au Medef les trois axes sur lesquels elle souhaite voir des avancées : le renforcement de la prévention, la gestion des flux de départs anticipés à la retraite et la prise en charge immédiate des salariés déjà usés professionnellement. Quant à l’emploi des seniors, il se dégage de ce premier contact qu’il y a « consensus sur les constats », estime Rémi Jouan.
La première séance de négociation, prévue le 11 février, portera sur la méthode et le calendrier de ces quatre négociations. « Il est d’ores et déjà acquis qu’elles démarreront toutes avec moins d’un mois d’écart entre la première et la dernière. L’ordre de priorité étant ainsi fixé : pénibilité, CRP, emploi des seniors et télétravail », précise Rémi Jouan.

etc.
[quote=" (Anne-Sophie Balle © CFDT (mis en ligne le 10 janvier 2007)
"]
Tous mobilisés le 16 janvier sur la pénibilité

Toute la CFDT se mobilise le 16 janvier pour un retour des patrons à la table des négociations afin d’obtenir un accord national sur la pénibilité.

Face à un dossier pénibilité qui traîne en longueur, la CFDT ne veut plus attendre… et le fait savoir ! Alors que la loi Fillon de 2003 sur les retraites prévoyait, dans un délai de trois ans, une négociation entre partenaires sociaux sur la question bien spécifique de la pénibilité, celle-ci n’a débuté qu’en 2005 avec près d’un an de retard. Depuis, la négociation est au point mort, laissant de fait les salariés payer le prix fort, celui de leur santé et de leur espérance de vie.


(résultat recherche "Négociations pénibilité au travail" (résultats 2007 par ordre de date décroissante @ sauf le point 2 qui est daté de 2004 a écrit :
1. Cfdt.fr Salle de presse Communiqués de presse Avis sur l'allongement de la durée de cotisation : la situation de l'emploi des seniors doit être prise en compte (déclaration de Jean-Louis Malys le 31 octobre 2007)   
  Par ailleurs, l'issue de la négociation pénibilité et le maintien au-delà de 2008 des dispositifs de carrière longue pour les salariés ayant commencé à travailler tôt, seront des éléments essentiels qui...
 
2. Cfdt.fr Agenda Actualité syndicale et sociale Agenda : les rendez-vous sociaux de 2005   
  Négociations " pénibilité " et " emploi des séniors "... 
 
3. Cfdt.fr Négociations Pénibilité : timide avancée du patronat   
 
 
4. Cfdt.fr Négociations Pénibilité : la laborieuse évolution de la négociation   
 
 
5. Cfdt.fr Négociations Pénibilité : la négociation avance lentement   
 
 
6. Cfdt.fr Négociations Pénibilité Avancée du patronat sur la négociation Pénibilité   
  La négociation Pénibilité semble enfin sortir de l'impasse après plus de trois ans de blocage.... Le principal point de blocage de la négociation Pénibilité semble s'être levé le 5 juin dernier.... 
 
7. Cfdt.fr Négociations Un an après, la négociation Pénibilité reprend   
  Un an après, la négociation Pénibilité reprend... Le 3 avril a marqué la reprise de la négociation Pénibilité, stoppée depuis plus d'un an.... 
 
8. Cfdt.fr Négociations Pénibilité " Le patronat doit avancer "   
  Alors que la négociation pénibilité a repris 3 avril, Jean-Louis Malys, secrétaire national, revient sur les attentes de la CFDT.... Comment la CFDT envisage-t-elle la reprise de la négociation Pénibilité...
 
9. Cfdt.fr Négociations Pénibilité : la négociation est relancée, une victoire CFDT   
  Le 3 avril marque la reprise de la négociation pénibilité.... 
 
10. Cfdt.fr Négociations Pénibilité Tous mobilisés le 16 janvier sur la pénibilité   
  Négociation pénibilité au travail... 


Encore?
(Anne-Sophie Balle © CFDT (mis en ligne le 5 juin 2007 @ mis à jour le 13 juin) a écrit :Le patronat lâche enfin du lest

La négociation Pénibilité semble enfin sortir de l’impasse après plus de trois ans de blocage. Le patronat accepte de réfléchir à un dispositif de cessation anticipée d’activité pour les salariés exposés à un travail pénible.

Le principal point de blocage de la négociation Pénibilité semble s’être levé le 5 juin dernier.
Alors que le patronat avait toujours refusé de contribuer à une quelconque réparation de l’usure des salariés par le travail, il se dit aujourd’hui prêt à envisager un dispositif de cessation anticipée d’activité cofinancé par les employeurs. De quoi créer la surprise, tant la perspective d’une implication financière des entreprises s’était amoindrie au fil de la négociation.


[quote=" (Frédéric Delaporte © CFDT (mis en ligne le 23 août 2007)
"]
La laborieuse évolution de la négociation

Le patronat s’est prononcé pour un traitement au cas par cas des départs anticipés via une commission médicale. Les organisations syndicales se sont opposées à cette approche individualisée.

Les divergences demeurent importantes entre organisations patronales et syndicales après la dixième séance de négociation sur la pénibilité au travail qui s’est déroulée le 19 juillet dernier. En juin, le patronat avait accepté le principe d’une cessation anticipée d’activité liée à la pénibilité, avec une participation financière des entreprises. Mais la définition des critères de pénibilité se révèle particulièrement difficile, la délégation patronale restant arc-boutée sur un traitement individuel que rejettent les organisations syndicales. Le Medef souhaite en effet que les salariés concernés passent devant une commission médicale, qui jugera de l’opportunité du départ anticipé, selon leur état de santé. « La pénibilité a des effets différés avec l’apparition, des années après, de maladies qu’un examen médical à 55 ans ne décèlera pas », relève Jean-Louis Malys, secrétaire national.


Négociations inscrites dans la loi de 2003...
Résultat exigé pour 2006...
...
En octobre 2007, toujours rien...

Outre que je pense que négociateur à la CFDT, c'est vraiment un boulot pénible :sygus: , c'est clair, dès que les cheminots reprennent le travail, nos réformateurs vont se précipiter pour prendre en compte la situation des travailleurs dont le travail est pénible :sygus:

:headonwall: :arg: :hot:

bidule
 
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Message par bidule » 16 Nov 2007, 23:34

Lors de la grève de Citroën-Aulnay, au printemps dernier, qui demandait, outre un salaire à 1525 € nets minimum et 300 euros par mois d'augmentation, la retraite à 55 ans pour ceux qui travaillent sur chaîne, voilà un argument qu'un militant de la grève avait présenté aux grévistes chargés d'aller réclamer aux maires des communes avoisonnantes une "subvention" :

"L'examen des conditions de travail pénible est inscrit dans la loi de 2003 (dont le militant rappelait que c'était une loi pourrie par ailleurs), or il n'a jamais eu lieu.

Faire respecter la loi, c'est le boulot des pouvoirs publics.
Nous, faire des voitures c'est notre boulot.
Là, en plus, on est obligé nous-mêmes de faire le boulot des pouvoirs publics.
Et en plus on perd notre salaire.

Donc il faut que les pouvoirs publics nous indemnisent. On ne vient pas leur demander la charité"

Cela avait marché, sans couvrir totalement la perte de salaire des grévistes.

Donc équation de l'hypocrisie gouvernementale :
Il y a des travailleurs qui mériteraient, contrairement aux cheminots, qu'on leur baisse l'âge de la retraite à 55 ou 50 ans, parce qu'ils ont un travail pénible.
Mais lorsque ceux-là le réclament en rappellant que c'est en plus ce que prévoyait la loi, le gouvernement et le patronat se dépêchent de le leur refuser.

Et avant d'oser dire que les cheminots n'ont pas un travail pénible, il faudrait le démontrer. Ca aussi c'était prévu par la loi.




bidule
 
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