(charp @ vendredi 19 décembre 2008 à 11:57 a écrit : C'est cela que critiquent les décroissants, et en cela ils ont raison.
Plus ou moins comme les hitlériens qui prêchaient le retour à la nature en préparant le réarmement de l'Allemagne.
(charp @ vendredi 19 décembre 2008 à 11:57 a écrit : C'est cela que critiquent les décroissants, et en cela ils ont raison.
(com_71 @ vendredi 19 décembre 2008 à 16:40 a écrit :(charp @ vendredi 19 décembre 2008 à 11:57 a écrit : C'est cela que critiquent les décroissants, et en cela ils ont raison.
Un peu comme les hitlériens qui prêchaient le retour à la nature en préparant le réarmement de l'Allemagne.
(Vérié @ vendredi 19 décembre 2008 à 17:06 a écrit :
Parmi les premières mesures révolutionnaires à préconiser
Une des premières mesures révolutionnaires à préconiser sera l'armement du prolétariat, pas le désarmement cher aux écolos-descripteurs d'une société nouvelle.L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
com_71- Message(s) : 6006
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(jeug @ vendredi 19 décembre 2008 à 17:32 a écrit : Ce qu'on reproche au capitalisme, ce n'est pas de produire trop.
Ce n'est pas non plus de "produire pour produire".
C'est en tout premier lieu de ne tout simplement pas produire le minimum vital pour tout le monde.
Partagent ne serait-ce qu'un peu les idées décroissantes, tous ceux qui, centrés sur leur nombril (et toujours sans mépris), dénoncent à juste titre un certain gaspillage "productiviste" mais bien plus fort malheureusement qu'ils ne dénoncent le grand vide de la production vitale pour les 3/4 de la planète.
A tout prendre (!), je préfèrerais du gaspillage chez nous ET du pain pour tous (façon de parler) qu'un restriction globale de la production.
D'ailleurs, le capitalisme fera bien son affaire de la décroissance, s'il le faut.
Par contre, donner à manger à tous, ça, jamais.
Non, on ne reproche pas seulement ou principalement au capitalisme de ne pas produire le minimum vital pour tout le monde. Désolé, on lui reproche aussi de "produire pour produire", c'est à dire en fonction du profit : des gadgets, des engins de mort etc. Et de ce fait de conduire à des crises, des guerres etc.
Il n'y a pas de hierarchie dans ce qu'on reproche au cpaitalisme. Tous ces aspects du capitalisme sont inséparables : si le capitalisme est incapable d'apporter le minimum vital à toute la planète, c'est justement... parce qu'il gaspille, parce que la production est organisée en fonction du profit.
Quand nous mettons en avant une nouvelle société, débarrasée de la concurrence et du profit, nous ne proposons pas la même + du pain pour tout le monde. Tout est à revoir dans le capitalisme et l'organisation de la production. Cela, nous pouvons parfaitement l'expliquer tout en dénonçant bien évidemment la famine dans le tiers monde, les restos du coeur etc. Il n'y a aucune contradiction.
Critiquer l'idéologie productiviste, ce n'est pas manifester de la complaisance vis à vis des bobos écolos !
Je reprend la question de l'automobile. On annonce la fermeture de Renault Sandouville. Un syndicaliste interviewé exprime sa colère, en expliquant qu'il y avait une autre politique à mener, d'autres modèles à lancer, bref une meilleure façon de gèrer sa boîte. Ce syndicaliste est complêtement prisonnier de l'idéologie productiviste-capitaliste (sans compter l'aspect nationalo contre les délocalisations). Alors, bien sûr, nous sommes d'accord, la priorité, c'est de lutter pour les emplois, ou des indemnités en situation de repli etc. Mais nous ne devons pas rentrer pour autant dans la logique : c'est possible de produire plus de bagnoles etc. Ca n'a pas de sens, et c'est mentir aux travailleurs, même dans le cadre du capitalisme. L'objectif : c'est un salaire et le maintien des emplois, pas la production pour la production.
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(Wapi @ vendredi 19 décembre 2008 à 18:16 a écrit : Tu ne penses donc pas que les ouvriers qui roulent dans des voitures hors d'âge, dangereuses et polluantes ont le droit de rouler dans des véhicules sûrs et confortables ?
C'est "productiviste" que de vouloir changer son épave contre une voiture neuve ?
(Vérié @ vendredi 19 décembre 2008 à 18:28 a écrit :En attendant la reconversion complète du système, un prmeier pas serait déjà le développement de transports en communs confortables, pratiques et bon marché.
(artza @ vendredi 19 décembre 2008 à 18:57 a écrit :(Vérié @ vendredi 19 décembre 2008 à 18:28 a écrit :En attendant la reconversion complète du système, un prmeier pas serait déjà le développement de transports en communs confortables, pratiques et bon marché.
Ca c'est une utopie réformiste.
Un réseau de transport en commun rapide, confortable, bon marché, accessible à tous et désservant tout le monde, le capitalisme ne le fera jamais.
C'est comme le logement et bien d'autres choses.
Nous sommes d'accord. Il y a beaucoup de choses qu'on réclame et que le capitalisme ne fera jamais : la paix universelle par exemple.
Et ce n'est pas plus utopique de revendiquer des transports en commun que de revendiquer des voitures de qualité pour toute la population - ce que le capitalisme ne fera jamais non plus.
Bref, nous avançons des revendications et un programme conformes aux intérêts des travailleurs, parce que nous pensons que la société à les moyens matériels de les satisfaire, pas nécessairement en fonction de ce qui est possible dans le cadre du capitalisme.
Quant à l'exemple du métro aux heures de pointe pour dénigrer le principe des transports en commun, je trouve ça bizarre. D'abord, entre le métro et les embouteillages, je ne sais pas ce qu'il y a de pire. Ensuite, je n'y connais rien, mais il me semble que le confort du métro pourrait certainement être amélioré. Et il y a toutes sortes d'autres solutions : métro de surface etc. Ce sont de faux problèmes.
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