Mentalité anticapitalisme et psychologie

Message par luc marchauciel » 11 Mai 2009, 15:36

(pangloss @ lundi 11 mai 2009 à 13:19 a écrit :
(pangloss @ jeudi 7 mai 2009 à 10:01 a écrit :

que mettent-ils dans "classes dominantes", "moyennes" "populaires" ? Si tu as le lien sous la main, peux-tu le mettre ?

et pour les définitions ?

C'est pas dit.
luc marchauciel
 
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Message par McQueen » 19 Mai 2009, 11:45

(pangloss @ vendredi 15 mai 2009 à 16:32 a écrit :Pour revenir au texte, je le trouve franchement au ras des paquerettes : déjà j'aimerai bien qu'on démontre que tout le monde reçoit "selon sa contribution envers ses semblables" , ça c'est dans le monde virtuel des modèles "néo-classiques" de l'économie.
Ensuite, la jalousie sociale existe peut-être, la frustration de certains également, dire que tout le monde ressent cela est une affirmation parfaiteùment gratuite. Sans parler de cette foutaise néo psychanalytique
a écrit :"Ils subliment leur haine en une philosophie, la philosophie de l'anti-capitalisme, afin de rendre inaudible la voix intérieure qui leur dit que leur échec est entièrement de leur faute. Leur fanatisme pour ce qui est de défendre leur critique du capitalisme est précisément dû au fait qu'ils luttent contre leur propre prise de conscience de sa fausseté."

Je pense que la jalousie sociale est un fait indiscutable, comment en serait-il autrement quand la sécurité matérielle de chacun n'est pas garantie. L'enrichissement matériel est perçu comme une qualité puisqu'il garanti une sécurité supérieure. Donc une capacité à survivre plus longtemps. C'est la lutte pour la vie.
Le problème est ensuite de comprendre quel système économique permet vraiment de mieux vivre et de développer ses qualités à un maximum de personne. La reconnaissance sociale est un besoin vital et il ne disparaîtra pas. Pour autant les valeurs aujourd'hui reconnues qui sont celles du capitalisme, accumulation, signe extérieur de richesses, sont celles d'une société encore obsédée par la misère.
Mais même chez les plus riches ont trouve des révoltés contre cette économie, ils sont frustrés par la misère des autres. Si la frustration est un moteur pour contester l'économie capitaliste, elle peut conduire à dépasser sa morale à voir que justement cette morale et ce système produisent de la frustration en masse. Personnellement j'assume tout à fait le sentiment de frustration que j'ai ressenti lorsque plus jeune, j'ai compris que je ne faisais pas partie de ceux qui m'apparaissaient comme privilégiés. Le sentiment légitime d'une injustice, mêlé à celui d'une culpabilité de ne pas être très performant, méritant.
On peut facilement retourner l'argument sur "la voix intérieure que l'on voudrait rendre inaudible et qui dit que nous sommes en échec et de notre faute"
C'est dans leur tête que cette voix résonne et qu'il ne pourront peut-être jamais la faire taire. C'est toute la morale qu'on leur a inculqué depuis tout gamin. L'émancipation c'est un long chemin et la vie est courte. Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes!
McQueen
 
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