retraites : inévitables

[Aumance]

lol

non le pire c'est que chez les trentenaires on a intégré l'idée qu'on n'aurait sans doute jamais de retraite

Je n'y crois pas.
Pour moi, c'est le prétexte de ceux qui ne veulent rien faire.

tout à fait d'accord qu'il s'agit d'un pretexte pour ne pas participer au mouvement !

là où je bosse , ce sont les 45-55 ans qui tiennent ce type de propos , ajoutant à celà : " de toutes façons, çà va encore changer en 2018 , alors on attend " !!

mes collègues les plus sensibles à la réforme sont ceux qui pensaient partir dans 3-4 ans ,(moi comprise) et , plus encore , ceux qui devaient partir début 2011 mais ne peuvent le faire , ignorant ce qu'il en sera de la retraite complémentaire au 01/01/2011 ;

les trentenaires, quant à eux , s'obstinent à faire plaisir à Monsieur Patron, pour faire carrière .................. pauvres c.....

Aumance

 

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[Louise]

[QUOTE]

En tout cas, c'est le cas d'une bonne majorité de mes collègues entre 30 et 40.

[Matrok]

lol

non le pire c'est que chez les trentenaires on a intégré l'idée qu'on n'aurait sans doute jamais de retraite

Salut logan.

C'est l'impression que te donnent tes collègues, ou bien tu penses que c'est plus général ? En ce qui me concerne mes collègues de labo de 25-30 ans (thésards, post-docs, ATER) me donnent aussi l'impression d'avoir renoncé à tout droit à la retraite, mais non seulement je ne suis pas sûr que c'est vraiment le cas - il y a des sujets tabous, des apparences trompeuses. Et ceux qui l'ont vraiment intégré, il ont des raisons particulières : c'est qu'ils se voient déja cadres et/ou expatriés et dans leur tête ils pensent être au dessus de tout ça. En tout cas de tout mon labo je suis le seul de cette classe d'âge à être allé manifester jeudi dernier... Sans me mettre en grève car c'est inconcevable pour un post-doc (je suis donc allé bosser avant et après la manif).

Matrok

 

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[Matrok]

Fatalisme = je laisse mon sort entre les mains de ceux qui voudront bien se battre.

Même pas.
Fatalisme = Je pense que ça ne sert à rien de se battre.
C'est ça la mentalité de pas mal de gens...
Sans parler de ceux qui pensent que Sarko a "sauvé les retraites".

Matrok

 

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Inscription : 12 Mars 2003, 21:43

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[jeug]

Fatalisme = je laisse mon sort entre les mains de ceux qui voudront bien se battre.

Même pas.
Fatalisme = Je pense que ça ne sert à rien de se battre.
C'est ça la mentalité de pas mal de gens...
Sans parler de ceux qui pensent que Sarko a "sauvé les retraites".

On n'a peut-être pas les mêmes collègues.

;)

jeug

 

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[Matrok]

Tant mieux... ;)

[logan]

lol

non le pire c'est que chez les trentenaires on a intégré l'idée qu'on n'aurait sans doute jamais de retraite

Salut logan.

C'est l'impression que te donnent tes collègues, ou bien tu penses que c'est plus général ? En ce qui me concerne mes collègues de labo de 25-30 ans (thésards, post-docs, ATER) me donnent aussi l'impression d'avoir renoncé à tout droit à la retraite, mais non seulement je ne suis pas sûr que c'est vraiment le cas - il y a des sujets tabous, des apparences trompeuses. Et ceux qui l'ont vraiment intégré, il ont des raisons particulières : c'est qu'ils se voient déja cadres et/ou expatriés et dans leur tête ils pensent être au dessus de tout ça. En tout cas de tout mon labo je suis le seul de cette classe d'âge à être allé manifester jeudi dernier... Sans me mettre en grève car c'est inconcevable pour un post-doc (je suis donc allé bosser avant et après la manif).

Une espèce de fatalisme chez les trentenaire, ca me semble général.

Ca fait des années maintenant qo'n nous parle du "problème" des retraites du "gouffre abyssal" de la dette de la sécu et autres balivernes. Inconsciemment, c'est accepté par certains, du moins j'en ai l'impression.

Ce serait une erreur de sous estimer l'impact de la plus grande machine de propagande de l'Histoire humaine (tv chez chacun 4h par jour, meme l'eglise n'a jamais eu une telle présence et une telle capacité de décerébration)


Il y a aussi autre chose : La situation de chacun est devenu si précaire qu'on envisage pas vraiment ce que sera le monde dans 30 ans, quand on ira à la retraite.
En gros on essaie d'assurer sur l'année et après on voit.

logan

 

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[shadoko]

[quote=" (Logan"]

Il y a aussi autre chose : La situation de chacun est devenu si précaire qu'on envisage pas vraiment ce que sera le monde dans 30 ans, quand on ira à la retraite.
En gros on essaie d'assurer sur l'année et après on voit.
[/quote]
A mon avis, c'est plutôt ça. Je ne connais personne qui pense au fond de lui n'avoir aucune retraite. Ils se disent: bah, il y aura toujours quelque chose, sous une forme ou sous une autre, et ils pensent à autre chose.

[roudoudou]

comment ne pas avoir d'argument Logan voyons tu rigoles ou quoi????????? :blink:

[luc marchauciel]

Sur son blog,

http://blog.mondediplo.net/2010-10-23-Le-p...n-des-retraites

Frédéric Lordon avance l'analyse suivante : en baissant radicalement le montant des pensions par le biais de la décote et du recul de l'âge de la retraite, les réformes en cours ouvrent un champ énorme à la capitalisation, qui pourra devenir indispensable aux salariés pour espérer bénéficier d'une retraite autour de 60 ans
Ce faisant, les travailleurs-épargnants seraient pris dans une logique infernale les faisant, en tant qu'actionnaire de fonds de pension, devoir espérer plus d'exploitaion de leur propre classe.

Voici sa conclusion , tout à fait dans son style :

"Le capital, dont Marx rappelait qu’il était incapable de résister à l’appel de « ses intérêts les plus bornés et les plus malpropres », s’est donné avec Sarkozy le fondé de pouvoir le plus visible, le plus caricatural et le plus détestabl...e – quand le choix de nos amènes socialistes était d’une bien meilleure rationalité stratégique de long terme : ceux-là n’ont-ils pas fait avancer la cause du capital dans une parfaite tranquillité au seul prix d’avoir à trémoler régulièrement « justice sociale » et « égalité » entre deux trains de déréglementation (et ne s’offrent-ils pas d’ailleurs à reprendre du service sur le même mode exactement) ? Mais voilà où mène l’hubris des possédants : à tout vouloir ils risquent aussi de tout perdre. "See More