Enthousiaste mais néanmoins dent dure :
On lit dans son livre «
Le trotskisme sans fard. » ( Syllepse, 2005) où ML a l’ambition d’échapper aux histoires purement partisanes ainsi qu’aux Mémoires sujettes aux , je cite, « déformations optiques ».
p. 67 :
« …pour tous les groupes sectaires, y compris celui de Barta…... »
traite de la période de la seconde guerre mondiale.
p. 317 :
«L’organisation de Barta avait disparu. Sa résurrection par Hardy accentua ses côtés négatifs d’organisation ouvriériste, dont le marxisme et le trotskisme se limitaient à une dogmatique archaïque et close, incapable d’appréhender les transformations du monde. »
p 322 :
« mais le sectarisme ouvriériste des héritiers de Barta allait encore une fois mener à une impasse. »
à propos de réunions pendant la période mai-juillet 1968 (PCI, JCR, VO).
C’était juste pour éviter l’aspect purement panégyrique unanimiste, parce qu’indéniablement il a écrit des choses tout à fait intéressantes comme le livre cité plus haut ou bien son «
Marxisme et esthétique » qui m’a bien plu lorsque je l’ai lu.
Et surtout son trajet militant qui mérite le respect.