par Gayraud de Mazars » 02 Avr 2022, 14:36
Salut camarade Plestin,
Oui, la généalogie est une passion chez moi, depuis l'enfance, les histoires, tranches de vie me plaisent... Quand tu compulses, Etat Civil, Registre de paroisse, acte de notaire, listes d'impositions et recensement, enquêtes diverses et statistiques des siècles passés, c'est l'Histoire à la source, tu trouves des foules de détails sur les gens, leur vie, et on peut même avoir une idée parfois à quoi ils ressemblaient des fois, à lire par exemple les archives militaires. Dans chaque famille on trouve des rois et des pendus si j'ose dire et c'est ce mélange qui est parfois très sympathique à trouver.
La généalogie est une quête sans fin, on découvre en permanence des lieux, villes, villages, hameaux, que l'on peut visiter ensuite, des prénoms parfois étranges, des noms à identifier et expliquer, car quand je fais une généalogie je suis toujours surpris. Je me fiche un peu de la filiation génétique qui est une mode, mais la filiation patronymique quand elle est possible permet de connaitre aussi des us et coutumes disparus. Enfin l'étude des métiers, permet de mieux connaitre la société la nôtre et celle du passé...
Je ne travaille pas que ma généalogie, j'aime faire celle des amis, des connaissances et de ceux qui le veulent, étudier des biographies comme celle de Balzac, qui est de chez moi de Montirat, dans le Tarn et cousin de mon oncle. c'est totalement bénévole, et occupe bien ma vie de chercheur...
Je me suis intéressé de près par exemple à l'expédition de Lapérouse quand j'ai appris que l'un de mes ancêtres était sur l'Astrolabe et est mort pendant l'expédition.
Enfin la généalogie pour moi, c'est le temps aussi des rencontres, par exemple des cousinades, j'en ai fait plusieurs, où se mêle intérêt du passé, du présent du futur... Car la généalogie c'est aussi le temps du présent, recenser les morts et les vivants, les familles larges avec alliances et parentèles !
Fraternellement,
GdM
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."