Un peu au hasard, à la relecture, je tombe sur ce passage :
...La seconde est liée à la remarque que nous avons faite sur la dualité des pouvoirs. J’en profite au passage pour revenir sur une certaine ambiguïté dans la lecture qui en a été faite dans les différentes positions qui s’y rapportent. La stratégie révolutionnaire ne vise pas le « double pouvoir », mais le pouvoir ouvrier et populaire. Le double pouvoir est une situation qui naît de l’existence d’organismes de pouvoir ouvrier qui commencent à disputer la souveraineté de ceux du pouvoir bourgeois. Cette dualité n’est pas la stratégie du marxisme, mais plutôt son remplacement par un nouveau pouvoir qui l’emporte sur le pouvoir adverse, en le détruisant et en établissant un nouveau rapport de forces.
Je veux bien que certains prétendent qu'un bonne pédagogie consiste en l'enfoncement de portes ouvertes, encore faut-il que les portes ouvrent sur quelque chose ! En l'occurrence, ces considérations fumeuses m'évoquent vraiment le floc-floc de chaussures peinant à se dégager de la succion d'une boue marécageuse. Que dire ? Cela rend vaine ou superflue toute tentative d'un début de discussion. Alors, un autre passage plus inspirant ?...