Aux alentours du congrés de Tours (1914 - 1924)

Aux alentours du congrés de Tours (1914 - 1924)

Message par Gayraud de Mazars » 31 Juil 2020, 15:44

Salut camarades,

Communiqué du Musée de l'Histoire Vivante

Voilà la couverture de la publication de notre livre [Musée de l'Histoire vivante] sur le congrès de Tours en 1920 à paraître début septembre. Il sera disponible à la vente pour 12 euros (+ les frais de port d'un montant de 8,50 euros) en offre promotionnelle jusqu'à la date d'inauguration de l'exposition soit le 1er octobre 2020. Le prix alors sera de 19 euros (+frais de port).

En couleur et richement illustré la direction d'ouvrage (Véronique Fau-Vincenti, Frédérick Genevée, Eric Lafon) a réuni une trentaine d'auteur.e.s pour un parcours d'histoire débutant le 31 juillet 1914 avec l'assassinat de Jean Jaurès et se terminant fin 1924 avec la tenue l'été du Vème congrès de l'Internationale communiste et en novembre avec la panthéonisation de Jaurès.

Nous avons souhaité replacer ce congrès de Tours, qui aboutit à la scission du Parti socialiste et à la fondation du Parti communiste dans cette période décennale afin d'en considérer les origines, le déroulement et ses conséquences pour l'histoire des gauches en France. Enfin, il nous a semblé important d'apporter un éclairage sur la situation italienne et allemande mais aussi algérienne. Nous avons reçu le soutien de la Fondation Jean Jaurès, de la Fondation Gabriel Péri et un partenariat du journal "l'Humanité". De nombreux centres de documentation et d'archives, d'archives départementales, du Musée départemental Albert Kahn, de bibliothèques, français et européens, collectionneurs privées, nous ont apporté une riche et originale contribution iconographique pour les 184 pages...

Avec les contributions de Eric Aunoble, Alain Bergounioux, Adeline Blaszkiewicz-Maison Annie Burger-Roussennac, Gilles Candar, Frédéric Cépède, Vincent Chambarlhac, Christian Chevandier, Julien Chuzeville, Alexandre Courban, Guillaume Davranche, Denis Denisov, Eloïse Dreure, Michel Dreyfus Jean-Numa Ducange, Romain Ducoulombier, Bernard Frédérick, Thierry Hohl, Benoît Kermoal, Nicolas Kssis-Martov, Marion Labeÿ, Elisa Marcobelli, Roger Martelli, Claire Marynower, Claude Pennetier, Jean-Louis Panné, Morgan Poggioli, Guillaume Roubaud-Quashie, Alain Ruscio, Stéphane Sirot, Gilles Vergnon, Jean Vigreux, Serge Wolikow


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Re: Aux alentours du congrés de Tours (1914 - 1924)

Message par artza » 01 Août 2020, 19:13

Avec Cachin remis de ses émotions de la "libération" de Strasbourg.
Il pleura dans les bras Poincaré. Bizarrement émotif pour un commissionnaire financier du gouvernement français auprès de Mussolini.

A posteriori cette photo montre que c'était une histoire pas si bien engagé.
artza
 
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Re: Aux alentours du congrés de Tours (1914 - 1924)

Message par Gayraud de Mazars » 14 Août 2020, 08:05

Salut Artza,

Oui, Marcel Cachin était un opportuniste, parlementaire et manœuvrier... Il c'est adapté à toutes les variations de la SFIC devenue le PCF, de révolutionnaire à stalinien... Je préfère à l'époque, comme dirigeants vite exclus, un Souvarine, un Rosmer, un Monatte... Mais qui étaient d'une autre trempe !

Voilà un extrait d'article bien pertinent de Lutte Ouvrière dans son journal n° 2715, dans l'article "Août 1920 : le deuxième congrès de l’Internationale communiste"...

Mais quelle valeur fallait-il donner à ces ralliements tardifs ? Que valait, par exemple, la foi communiste toute neuve d’un Marcel Cachin, envoyé au congrès comme observateur par le Parti socialiste français ? En 1914, Cachin était pour la guerre et avait servi de commis voyageur à l’état-major les années suivantes, envoyé notamment en visite auprès des dirigeants italiens pour les convaincre d’entrer en guerre. Dans tous les partis socialistes, ou fractions de parti, demandant leur adhésion à l’Internationale communiste, il y avait de tels opportunistes, des vieux routiers de la politique parlementaire capables de suivre l’opinion de leurs électeurs pour garder leurs fauteuils. Pour l’Internationale, il s’agissait de séparer le bon grain, les travailleurs socialistes qui s’orientaient vers la révolution, de l’ivraie, les carriéristes susceptibles de trahir à tout moment.


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