a écrit :On voit au moins un peu cela, la lutte entre les Spartakistes et les réformistes.
Les spartakistes vraiment ? Tu ne veux pas dire simplement des ouvriers révolutionnaires ? En novembre 18 en Allemagne les spartakistes étaient très marginaux. Broué écrit :
a écrit :Pourtant, paradoxalement, Liebknecht est seul. Il pense qu'il n'y a plus de temps à perdre et que la révolution n'a que trop tardé, mais il sait aussi qu'il peut lui apporter un drapeau, non un état-major. Ses amis spartakistes ne peuvent jouer ce rôle. Certes, Otto Franke est bien implanté dans le noyau des délégués révolutionnaires [20], Levi, au travail depuis plusieurs mois, sert de lien avec les radicaux de Brême [21] et Wilhelm Pieck est revenu de Hollande pour reprendre son travail militant [22]. Mais ce ne sont encore que des chefs sans troupes, au moins à Berlin, dont le rôle sera décisif, et où ils ne sont pas plus d'une cinquantaine [23].
La vraie avant-garde des troupes dans les usines est organisée dans les rangs du parti social-démocrate indépendant sous la direction des centristes avec lesquels Liebknecht a rompu tant de lances, et particulièrement dans le noyau des délégués révolutionnaires des usines.
( http://www.marxists.org/francais/broue/wor...roue_all_08.htm )