http://www.marxist.com/capitalist-fetishism-decay-art-2.htmEn traduction un extrait du texte de Woods cité par Convidado :
a écrit :C'est un axiome que l'art doit être libre de se développer. Chaque génération d'artistes doit se battre contre les vieilles conventions rassises qui expriment les vérités d'hier, mais qui sont entrées dans la contradiction avec les vérités d'aujourd'hui. Donc, par sa nature même l'art de est révolutionnaire. Il démolit de manière impitoyable les barrières établies par l'habitude, la routine et la tradition, il cherche, il explore de nouvelles avenues. Il ne reconnaît aucune limite.
Pourtant, comme toutes les autres domaines de la pensée humaine, l'art ne peut jamais être entièrement sans contraintes, influences et pressions de la société dans laquelle il se trouve. L'art d'une période où la société avance, quand les hommes et les femmes sont convaincus qu'ils avancent dans l'histoire, ne peut pas respirer le même air que l'art d'une société qui a atteint les limites de son potentiel historique et est entrée dans une phase terminale de déclin .
Dans une telle période, il se présente un choix clair à la société : soit capitulation devant les forces de réaction et de déclin, soit la lutte contre eux. Dans le temps présent, l'artiste doit décider si le mieux n'est pas de lutter contre un système socio-économique qui étrangle la culture, en rejoignant les révolutionnaires qui luttent pour une révision complète de société et la création d'un nouvel ordre mondial basé sur les réelles valeurs humaines.
Aux jours anciens, le docteur Faust a conclu un pacte avec le démon pour vendre son âme en échange de la satisfaction immédiate et de l'illusion d'une jeunesse éternelle. Dans le monde de l'art contemporain nous voyons de nombreux jeunes artistes doués repoussés par l'esprit commercial crasse de l'establishment artistique, un monde qui est indissociablement relié au monde des grandes banques et des sociétés qui exercent une dictature de fer sur tous les aspects de vie sociale. Mais l'establishment est coutumier du fait, bien pratiqué dans l'art, d'acheter des critiques, de les corrompre et de les absorber. Ainsi, un grand nombre d'anciens "rebelles artistiques" se retrouvent à vendre leur âme au démon. Ils deviennent des tigres en papier, des carriéristes pitoyables - rebelles sans cause et des bohémiens de livres de comptes, révolutionnaires apprivoisés jouant pour l'amusement de la bourgeoisie cultivée.
Là dessus, pas grand chose à dire. Mais de quoi discute-t-on ? Convidado se dit d'accord avec "toute licence en art" ? Il pense que le parti révolutionnaire doit s'entourer d'écrivains militants ? Aucun problème.
Peut-on lui demander d'acquiescer au fait que "s'entourer d'écrivains militants" ne signifie pas vouer aux gémonies ceux qui ne veulent pas s'inscrire dans une bataille politique de partis ?
Pour le reste, il n'y a pas grand chose à discuter. "Toute licence en art", ne légiférons pas sur les goûts et les couleurs. Convidado peut même être touché par le style littéraire de Mao, il est libre. Mais sur le contenu politique, il ne faut pas baisser la garde...
