a écrit :Moi, j'aime l'humour juif et celui de Woody Allen. Ce que je n'aime pas c'est son égocentrisme.
Moi ça ne me gêne pas, parce qu'il est honnête. Je crois que Spike Lee lui avait reproché de ne pas parler des problèmes de la société américaine, et Woody Allen a répondu à cette critique en disant que, en gros, il pourrait parler de problèmes sociaux, mais qu'il en parlerait mal. Alors il parle de lui et de ce qu'il connaît, et c'est un choix qu'il assume.
En plus, des questions existentielles, tout le monde s'en pose à un moment ou à un autre. Alors pourquoi ne pas s'intéresser à sa vision des choses ? Bien sûr, on pourrait se dire que depuis le temps qu'il en parle, il devrait avoir fait le tour de la question, mais on ne peut pas lui reprocher d'être obsédé par ce sujet. Personnellement, son
Hannah et ses Soeurs m'a beaucoup fait réfléchir. Quand je l'ai vu, j'avais dans les 16-17 ans et je me posais des questions sur dieu. La réponse qu'il apporte à ce problème dans ce film est une des meilleures que je connaisse, aux points de vue philosophique et artistique (il dit en gros que, même s'il n'y a pas de dieu, même si la mort, c'est la fin, on peut quand même apprécier la vie ; je sais, ça a l'air tout bête comme ça, mais dans le film, ça passe super bien

).
a écrit :De plus, depuis que je l'ai entendu parler politique il a baissé de 10 degrés dans le peu d'estime que je lui réservais.
Que disait-il ?
a écrit : il faut dire que woody allen est quand meme largement revenu à sa veine comique originelle avec meurtre à manhattan, coup de feu sur brooklin, et puis un dont j'ai oublié le titre qui mélange les déboires du "héros" avec sa femme et sa maitresse avec ceux du personnage de roman qu'il a inventé et auquel il fait vivre des histoires largement inspirées de la sienne...
Ce n'est pas
Harry dans Tous ses Etats ?