Toutes les musiques qu'on aime

Message par pelon » 23 Mars 2003, 00:02

(hektorbairlioz @ samedi 22 mars 2003 à 13:11 a écrit :
a écrit :Découvrir l'hymne US interprété par Jimi Hendrix en I969..............

Pourquoi ? Il y en a un autre ?

:laugh:
pelon
 
Message(s) : 33
Inscription : 30 Août 2002, 10:35

Message par Louis » 25 Mars 2003, 18:56

Tiens, on va faire un peu plus neuf : la rumeur ! Tres bon groupe de rap hardcore qu'a pas oublié de pas étre con

a écrit :Et il sont combien en bas mots, à s'embourgeoiser au micro,
à s'écouter couler des crétinerie en 2, 3 prise de voix,
au siège des compromis ils prient tous le mandat,
le rap a chopé la chiasse et ses mot et sa langue se froisse,
une gueule de bois carrée, au nez poudré, l'anus limé,
il milite plus qu'dans l'interet de son porte monnaie,
allez lachez les paillettes, la rue aussi veut ses starlettes,
à l'abris des tempettes les vieux rebelles ne brassent plus qu'du vent,
ils ont tronqués à temps le soufle du refus, contrains ???????????
et une plume orange dans l'cul, qu'est ce tu veut c'est rentable,
la soupe est bonne est tous le monde passe à table,
on se met au diapason et arbore le pognon en guise d'ultime écusson,
sur la voix des vendu trop d'pantins s'marchent dessus,
parés de mélodies racoleuses cousus de paroles creuse,
la merde en boite accapare buzz des ondes vereuses,
putain sa fout la rage de voir tant d'carpettes sous ma cage,
lancer l'OPA, sans empage sur ma musique, sur la voix des muselé,
de ce qui ont dans les trip des histoires de barbelés,
à l'appel des combatants qui répondront encore présent,
ou sont les écorchés sortis des rangs, ou sont les écorchés sortis des rangs.

Refrain : L'appat du gain fais baver, invite à la culbute, le fric a tout calmé, le plus dur sera la chute. (x3)

Plus tu monte, plus tu perd de l'oxygène, c'est la honte pour toi une fois qu'tu pique du zen, plus tu mord la poussière et rampe au pied de tes icones, plus tu détein à la lumière, esquisse des sourires jaunes, autant de clone que de clown qui se mare bien, quelque tapes sur l'épaules, de fausses poignées de main, me rendent parano au point de tituber au micro, dès que l'envie d'les insulter me monte rapidement au cerveau, la haine n'est jamais gratuite, que ca en vale ou non la peine de revoir ma conduite, sans précher le faux pour découvrir que dale, à les écouter tous, même un âne baté peut devenir cheval de course, l'endormir avec des mots puis le cravacher si il faut, lui mettre trop de carottes dans l'cul pour qu'il parte au galop, c'est bien connu, dès lors que tu continu d'y croire, franchir la ligne d'arrivée comme une bête de foire, ceci étant il en faut pour tout les gouts, consoler l'fils de bourges pour qu'ca tienne debout, si les radio veulent pas d'nous, on rentrera par effraction, on cassera tout à l'interieur si c'est la seule solution, sortir ma gueule d'une défaite, sur ma tête c'n'est pas qu'une question de fierté, si l'rap explose c'est peut-être pour mieux partir en fumée, j'm'en plein pas, j'me bat, c'est ca la difference, un jour t'en chie, un jour t'en rit, un jour tu pus la merde, un jour ta merde a un prix, on donne un sens à toute ces sales références qui s'amuse avec nos plaies, trop d'indulgence enfin d'compte à qui nous manque de respect, à qui nous manque de respect.



Allez on continue

a écrit :Issu d'un caillou en pleine mer, d'un petit bout de terre sur l'eau, d'une putain de colonie française, c'est clair qu'avec ces salauds, avec ces colons sur leur bateaux, avec Christophe Colomb et sa manie de planter son drapeau, les Antilles furent piétinées, mainenant c'est ici que je m'esquinte, c'est froit, c'est la ville, à quand l'aller simple direction Mont Papillon, s'il faut je prends même un charter, bref, je prends l'air, la prise du bord de mer, ici l'été on étouffe, entre la pollution et le bitume, et tous les gars se retrouvent à la piscine de la commune, en guise de plages et de sable, on trouve du chlore, en guise de poissons j'attrape des saloperies au corps, c'est de plus en plus grave, c'est de plus en plus fort, ce sentiment profond qui me pousse à renier ce décors, du deuxième étage de mon putain de bâtiment, encore le mal du pays, qui s'emplifie dans le ciment, pourtant souvent je me dis chanceux, rares sont ceux qui peuvent prétendre avoir de vrais proches autour d'eux, une famille et des amis ca compte, c'est toujours eux qui me relèvent quand je tombe, qui me guident quand je me trompe, quand je m'écarte des sentiers battus, quand ça trotte dans ma tête, quand parmi toutes ces cloisons, je me sens perdu.

REFRAIN: Et des champs de canne à Paname, j'ai le vague à l'âme, j'ai usé trop de semelles sur ce putain de macadam, trainé mon cul dans chaque recoin, chaque rue, des champs de canne à Paname, flotte ce vague à l'âme

À ouais, il parait qu'on bouffe aussi du blanc, du blanc de poulet, du Columbo de poulet, En fait, j'adore le poulet, Je le veux bien cuit, rôti, farci de son képi, même si je sais qu'un pays sans flicaille c'est l'utopie, tant pis, ceux qui roulent les "R" t'emmerdent, viens pas réveiller le ??????? qui dort, tu connais le proverbe, v'la le retour de baton, le revers de la médaille, derrière la fête et les sourires se cachent des gens sans travail, je suis pas le jeune paumé, t'inquiètes pas, l'épiderme terne qu'on m'a donné, je l'assume et je t'ai pas sonné, donc viens pas me sonner tes conneries aux oreilles, comme quoi l'intégration passe par nos quartiers qu'on balaye, de toute façons ici, ici ou là, là ou nos pas sont posés, si on bouge pas on restera, c'est ce qu'il faut se dire, pour la famille je respire, l'éloigner de toute cette merde, voila à quoi j'aspire, En attendant je rêve, là-dessus je paye pas d'impots, en d'autre termes envoie mon iles en photo pendant que maman regarde RFO, j'ai le vague à l'âme, parole de descendant de coupeur de canne, À qui t'as violé les femmes et pillé les âmes.



et pour finir, vous n'échapperez pas au pire

a écrit :Le Pire



La gueule qu'on tire
L'air de vrais tarés à fuir qu'on tire
Sur ces images trompeuses qu'on nous tend
Ces miroirs défigurants où l'idiotie crève l'écran
Regarde on y voit en quelques plans
Des fils de prolétaires immigrés
Englués comme par fatalité
A des vies forcément privées de sens, bourrées de faux plis
Des espaces pouilleux de désir creux
La débilité nous empêcherait de prétendre à mieux.
Autant de familles entassées en déchus quartiers ouvriers
Comme ancrées à la précarité par goût et nature
Comme spontanément fixées à la misère à ses tramées de pourritures
On y voit nos anciens gratter le pain du modèle citoyen
Sans même s'écorcher les mains
Ou bien encore ici et là des frères
Abonnés à la poudre et ses travers
Ou qu'les barreaux incarcèrent
Car l'échec parait-il comme une seconde peau serait héréditaire
On y voit en tous les cas ni l'égard
Ni l'estime de soi nulle part
Que des ruines, des pertes et des ratages obligatoires
Et j'les entend encore nous le dire
Du haut de leurs chaires où ils s'empiffrent à la tire
Où ils se bouffent en privé le soleil des richesses de tous
Où ils parquent, appauvrissent, élargissent le gouffre où ils nous
poussent et nous inscrivent en grosses lettres majeures qu'enfin
La sève de nos élans s'évalue à presque rien
Et j'les entend encore nous le dire

Mais là n'est pas le pire

De toutes pièces Ils ont crée la règle du jeu
Promulgué l'égalité et pipé les dés qu'ils t'ont attribué
Tu parles d'un hasard si tes records ont l'air piteux
Mais voilà, ta chance aurait de la merde dans les yeux
En tous les cas si jeu il y a
Moi je vois mes bras couverts de plaques d'allergies à leurs critères de réussite
Leurs courses au mérite
Leurs primes aux plus dociles et zélés suceurs de bites
Leurs médailles de petits et grands gagnants
Du plus habile à produire des perdants
Des tréfonds de blessés profonds
Dire qu'ils campent sur nos déboires tout du long
Dire qu'ils prétendent planifier nos existences
Qui sont les racailles quand nos mauvaises notes font leurs romances
Quand ils ne vivent qu'au titre d'usurper le rôle d'arbitre
De forger les chaînes modernes de l'exploitation
D'un modèle d'éducation de lâches et amorphes moutons
D'exécutants bornés placés sous tutelles
D'abrutis jetables et convaincus, mâles ou femelles
Et l'on reste à leurs yeux les parasites à leur paradis du fric
Ou au mieux les fourmis de corvée aux tâches merdiques
On serait là à notre place de choix
Parce qu'étriqués du crâne, parce qu'inscrit dans nos gênes, parce qu'enfin
La sève de nos élans s'évalue à presque rien
Et je les entend encore nous le dire
Et je les entend encore nous le dire

Mais là n'est pas le pire

Le pire est qu'on ait fini par le croire mon frère
Le pire est qu'on en ressorte avec le mépris de nous même.
Louis
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 09:33

Message par Louis » 26 Mars 2003, 00:52

Et j'suis gentil : je vous épargne booba et Lunatic...
Louis
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 09:33

Message par boispikeur » 26 Mars 2003, 23:13

Le Ministère de l'intérieur poursuit en justice le groupe La Rumeur pour « délit de diffamation publique » envers la police nationale.
Hamé, un membre du groupe a écrit un texte de circonstances. Il mérite d’être lu. Et jusqu’au bout.
J’avoue avoir hésité à le mettre carrément comme nouveau sujet, comme texte de réflexion, mais j’ai des doutes que ça intéresse tout le monde (mais je trouverai dommage le contraire).
Je laisse donc le soin à un-e de vous de faire le choix de le déplacer ou pas...

a écrit :Ca y est, les partisans chevronnés du tout sécuritaire sont lâchés. La bride au cou n'est plus et l'air du temps commande aux hommes modernes de prendre le taureau par les couilles. Postés sur leurs pattes arrières, les babines retroussées sur des crocs ruisselant d'écume, les défenseurs de «l'ordre» se disputent à grands coups de mâchoires  un mannequin de chiffon affublé d'une caquette Lacoste.

Sociologues et universitaires agrippés aux mamelles du ministère de l' intérieur, juristes ventrus du monde pénal, flics au bord de la crise de nerfs en réclamation de nouveaux droits, conseillers disciplinaires en zone d'éducation prioritaire, experts patentés en violences urbaines, missionnaires parlementaires en barbe blanche, journalistes dociles, reporters et cinéastes de «l'extrême», philosophes amateurs des garden-parties de l'Elysée, idéologues du marché triomphant et autres laquais de la plus-value ; et bien évidemment, la cohorte des  responsables politiques candidats au poste de premier illusionniste de France. Tous, jour après jour, font tinter en prime-time le même son de cloche braillard : «Tolérance zéro » !!! «Rétablissement de l'ordre républicain» bafoué  «dans ces cités où la police ne va plus».

Ils sont unanimes et hurlent jusqu'à saturation, à longueur d'ondes et d'antenne, qu'il faut «oser» la guerre du «courage civique» face aux hordes de «nouveaux barbares» qui infestent la périphérie de nos villes.
Qu'on en finisse avec le diable !!! L’ennemi intérieur, fourbe et infâme, s'est immiscé jusque dans nos campagnes et y a pris position. Ne craignons pas les contrats locaux de sécurité, les couvre-feux, l'abaissement de l'âge pénal à 13 ans, l'ouverture de nouveaux centres de détention pour mineurs, la suppression des allocations familiales aux familles de délinquants.

Que la caillera se le tienne pour dit, la République ne laissera pas sombrer le pays dans le chaos apocalyptique des vols de portables, du recel d'autoradios ou du deal de shit sous fond de rodéos nocturnes.
La République menacée, la République atteinte mais la République debout!!!

Quelle leçon d'héroïsme ! Quelle lucidité d'analyse !

Et quel formidable écran de fumée !!

A la table des grand-messes, la misère poudreuse et les guenilles post-coloniales de nos quartiers sont le festin des élites.
Sous les assauts répétés des faiseurs d'opinion, les phénomènes de délinquance deviennent de strictes questions policières de maintien de l'ordre ; les quartiers en danger se muent en quartiers dangereux dont il faut se protéger par tous les moyens ; et les familles immigrées victimes de la ségrégation et du chômage massif, endossent la responsabilité du «malaise national».
La crème des auteurs de la pensée sécuritaire joue à l'idiot à qui on montre la lune du doigt et qui regarde le doigt.

Exit les causes économiques profondes.

Exit les déterminismes sociologiques.

Exit le risque que le débat prenne un jour l'aspect d'un réquisitoire contre les vrais pourvoyeurs d'insécurité : ceux-là même qui ont réduit des centaines de milliers de famille à vivre avec 4000 francs par mois ; ceux-là même qui appellent de leurs voeux les plus chers la marche forcée vers « l'économie de marché débridée ».

Nous ne lirons pas, dans la presse respectable, que les banlieues populaires ont été, depuis une vingtaine d'années, complètement éventrées par les mesures économiques et sociales décidées depuis les plus hautes sphères de l'Etat et du patronat pour pallier à la crise sans toucher à leur coffre-fort.

Nous n'entendrons pas sous les luminaires des plateaux de télévision, qu'à l'aube maudite du mitterrandisme, nos parents et nos plus grands frères et soeurs ont été les témoins vivants d'une dégradation sans précédent de leur situation déjà fragilisée.

L'histoire officielle ne retiendra pas l'énergie colossale déployée par les gouvernements des trois dernières décennies pour effacer les réseaux de solidarité ouvrière enracinés dans nos quartiers (1). Pas plus qu'elle ne retiendra le travail de récupération et de sape systématique des tentatives d'organisation politique de la jeunesse des cités au milieu des années 80 (2).

Qui parmi les scribouillards du vent qui tourne s'indignera de l'opacité entretenue vis-à-vis de la vallée de larmes et de combats que fut l'histoire de nos pères et grands-pères ?
Parmi ces hommes de paille éructant la «croisade républicaine», combien déclareront la guerre du «courage civique» devant les ravages psychologiques du mépris de soi pour des générations qui atteignent la vingtaine avec 8 ans d'échec scolaire et 3 ans de chômage ?
Les logiques d'autodestruction (toxicomanie, alcoolisme, suicide.) où certains d'entre sont conduits par pur désespoir et complète perte de foi en l'avenir, mériteront-elles quelconque voix au chapitre de l'insécurité?

Les pédagogues du dressage républicain n'auront pas en ce sens la  critique fertile. Ils n'esquisseront nulle moue face à la coriace reproduction des inégalités sociales au travers des échelons du système scolaire, ni l'élimination précoce du circuit de l'enseignement de larges franges de jeunes qui ne retiennent de l'école que la violence qui leur a été faite.

Les rapports du ministère de l'intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu'aucun des assassins n'ait été inquiété. Il n'y figurera nulle mention de l'éclatement des noyaux familiaux qu’a provoqué l'arsenal des lois racistes Pandrau-Pasqua-Debré-Chevènement et l'application à plein rendement de la double peine. Les études ministérielles sur la santé refermeront bien  vite le dossier des milliers de cancers liés à la vétusté de l'habitat ou au non-respect des normes de sécurité sur les chantiers de travail. La  moyenne effroyablement basse de l'espérance de vie dans nos quartiers ne leur semblera être, elle aussi, qu'un chiffre indigne de tout commentaire.
Bref, ils n'agiteront jamais au vu de tous le visage autrement plus violent et criminel de l'insécurité.

Aux humiliés l'humilité et la honte, aux puissants le soin de bâtir des grilles de lecture. A l'exacte opposée des manipulations affleure la  dure réalité. Et elle a le cuir épais. La réalité est que vivre aujourd'hui  dans nos quartiers c'est avoir plus de chance de vivre des situations  d'abandon économique, de fragilisation psychologique, de discrimination à l'embauche, de précarité du logement, d'humiliations policières régulières, d'instruction bâclée, d'expérience carcérale, d'absence d'horizon, de  repli individualiste cadenassé, de tentation à la débrouille illicite. C’est se rapprocher de la prison ou de la mort un peu plus vite que les autres.

Les hommes et les femmes qui dirigent ce pays savent tout cela.
Ils  savent aussi que la libéralisation massive de la vie économique française est  en très bonne voie.
Ils savent que les privatisations, les fusions, les délocalisations de nombreux secteurs d'activité vont se généraliser  comme va se généraliser la paupérisation. Ils savent que la nouvelle configuration du marché exige la normalisation du salariat précaire et l'existence d'une forte réserve de chômeurs et de sans-papiers.
Et ils savent surtout que les banlieues populaires (parce qu'elles subissent de plein fouet et avec le plus d'acuité les mutations de la société française) sont des zones où la contestation sociale est susceptible de prendre de radicales formes de lutte si elle trouve un vecteur qui l'organise.

On comprendra qu'il est de nécessité impérieuse d'installer toujours plus d'instruments de contrôle et de répression «éclair» au sein de nos quartiers.

On comprendra que le monde du pouvoir et du profit sans borne a tout intérêt à nous criminaliser en disposant de notre mémoire et de nos vies comme d'un crachoir.

Hamé

(1) Dans les années 60-70, les quartiers du monde ouvrier étaient encore traversés de réseaux de solidarité vivaces et actifs au travail ou sur  les lieux de vie. Les milieux de l'immigration ouvrière ont toujours  combattu en première ligne lors des grands conflits sociaux qui secouèrent la France.

En dépit de conditions de vie extrêmement pénibles : maigres salaires, logement extrêmement précaire (bidonvilles, caves, chambres insalubres à plusieurs.), situations de ségrégation, crimes xénophobes, déchirement intérieur de l'exil. Nos parents avaient conquis les instruments de lutte (cellules, partis, syndicats) indispensables à la formulation d'un rêve de progrès collectif et d'un avenir plus enviable à offrir à leurs  enfants. Ils avaient conscience de participer à l'histoire et de maîtriser ne serait-ce qu'une parcelle de leur destinée. Cette culture ouvrière politisée a volé en éclats sous l'impact des effets multiples de la crise (licenciements massifs, paupérisation, répression de fer des foyers de résistance et de grève, démantèlement, délocalisation des bastions ouvriers - Renault-Billancourt par exemple -, enfouissement rapide de la mémoire de ces luttes sous l'euphorie mitterrandienne, sauve qui peut individualiste.).
Pour l'instant, rien ne l'a remplacée.

(2) Notamment au travers d'organisations comme SOS racisme, crée de toutes pièces par le pouvoir PS de l'époque pour contribuer à désamorcer le radicalisme des revendications de la Marche des beurs : l'égalité des droits devient l'égalité devant l'entrée des boîtes de nuit. La justice pour les jeunes assassinés par la police disparaît sous le colosse slogan médiatique «Touche pas à mon pote !» ou «Vive le métissage des couleurs !», etc.



Pas mal, non?
boispikeur
 
Message(s) : 0
Inscription : 13 Mars 2003, 21:56

Message par Louis » 27 Mars 2003, 05:06

tout a fait d'accord ! allez hop ! un sujet en page france !
Louis
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 09:33

Message par Louis » 31 Mars 2003, 20:33

a écrit :Je ne veux pas faire de politique:
Ma mission est artistique,
Mais quand je vois tout le trafic
On ne peut pas rester pacifique:
L'Etat se gave et les gens qui le oomposent sont braves
Arrêtez de me mentir, nous en sommes esclaves.
Esclaves de leurs décisions,
Esclaves de leurs passions.
Ils jouent un jeu, et nous en sommes les pions.
Tu rentres dans la vie active? Bienvenue dans le monde des requins:
L'Etat est pire qu'un gang, il nous vole dans la main.
Il n'y a rien à faire:
Accepte ou pars en guerre.
Les magouilles de mon adolescence ont géré mes affaires.
Maintenant je prends du recul
Je vois qu'on nous encule
Je calcule, j'accumule les formules,
Prends des coups et bascule,
Mais jamais je ne capitule.
Un société de consommation,
Voilà l'éducation pour nos garçons
ASSASSIN PRODUCTIONS se lève et dit NON.
Non à la soif de pouvoir dans un monde de moins en moins pur.
Oui à la culture pour bâtir mon futur
Je pointe du doigt le gouvernement et l'assemblée
Pour vous dire que je ne serai jamais esclave de votre société.

POPOPOM! ASSASSIN roule!
Yeah, man, je suis d'accord avec toi.
Kique ta scientific shit encore une fois.

Les lois sont bien ancrées
La Ve république est loin de changer
Les partis se renvoient la balle quand ça commence à chauffer
Dans mon quartier,
Le XVIIIe arrondissement,
Mon posse est large, éduqué et comprend.
Il paraît que c'est plus facile d'être écouté quand on est blanc,
Il paraît que je suis un fils de bonne famille donc en avant.
Car depuis l'âge de 15 ans, je combats et j'abats
Tous ces fils de pute qui se croient trop haut quand ils me voient.
La vie est pleine de principes - qui a instauré ça?
Je sais que, dans mon pays, la religion chrétienne en a des tas.
Selon le passé, selon l'éducation,
Selon l'histoire d'un peuple, chacun a sa vision.
Chacun a sa vision mais aussi sa version
Et elle n'est jamais en accord avec la Constitution.
Je rentrerai dans le système
Car je n'ai pas le choix
Mais ce sera pour mieux le ken
Vous pourrez m'appeler renégat
Mais je ne suis qu'un poète
Qui gêne quand il injecte grâce à sa tête
Une description du pouvoir en place
Que je glace et surclasse
Puis, dans mon espace, il s'efface
Vous comprenez, la nouvelle génération en a assez
D'être ESCLAVE DE VOTRE SOCIÉTÉ.

Yeah! La nouvelle génération est down avec ASSASSIN!
Le pouvoir en place n'est pas digne:
Ils défient les lois mais ne les subissent pas!
Yo, Rockin'Squat, mec, kique ta political poésie encore une fois!

Si tu te fais pécho avec même pas 10g de haschisch,
Tu est un dealer, un criminel au yeux de la justice,
Mais quand un ministre se fait prendre à détourner de l'argent,
Le parlement vote la relaxe et le voilà libre comme le vent.
Personne ne peut rien dire
Personne ne peut rien faire
C'est comme ça le dossier est clos pour eux c'est clair.
Mon esprit analyse, transcrit sur le papier,
Tout ce qui, à mon avis, pourrit la société.
Ce titre ne représente que le premier chapitre de l'accumulation
Des fils de bâtards qui contrôlent ma nation.
Oui ASSASSIN, Rockin'Squat aujourd'hui pousse les portes
NTM production m'apporte son soutien et m'escorte
Dans ma quête.
Ils acceptent mon concept pour enfin tenir tête
Aux dirigeants d'un gouvernement
Oui nous sommes des trouble-fêtes car la fête est finie.
Sérieuse est ma mission quand il s'agit de ma vie.
Le pouvoir est légal, mais légal pour qui?
Le système tourne dans le sens de mes ennemis
Mais mon style s'y frotte
Et développe l'antidote
Contre une politique qui suffoque
Donc je la bloque.
Et rétorque de ma voix quelque chose de sensé:
JE NE SERAI JAMAIS ESCLAVE DE VOTRE SOCIÉTÉ !!!

Yeah !La voix du undaground vous parle
Et le undaground de Paname est de plus en plus éduqué
Nous ne serons jamais esclaves de votre société !!!
Louis
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 09:33

Message par berni » 31 Mars 2003, 20:43

Leur site est pas mal aussi =D>
berni
 
Message(s) : 1
Inscription : 08 Nov 2002, 16:36

Message par boispikeur » 16 Avr 2003, 01:05

Un site qui héberge des chansons contre la guerre en Irak, par de grands groupes US (et de moins connus... en tout cas par moi).
Protest record
Si vous ne connaissez pas catpower, c'est le moment de les découvrir! :t3xla:


PS: En fait, c'est Sonic Youth qui est derrière tout ça (un Trèèèèèès grand groupe qui va enfin sortir un album :bounce: )
boispikeur
 
Message(s) : 0
Inscription : 13 Mars 2003, 21:56

PrécédentSuivant

Retour vers Livres, films, musique, télévision, peinture, théâtre...

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 2 invité(s)