(ianovka @ dimanche 2 juillet 2006 à 01:10 a écrit :(zejarda @ dimanche 2 juillet 2006 à 01:06 a écrit : J'aime bien les polards de Fred Vargas, notament le dernier que j'ai acheté à la Fête:
Oui, j'aime vraiment beaucoup son univers.
J'ai dévoré tous ses bouquins.
a écrit : Résumé
«Au même instant, le Blanc l'aperçut. Il montra les dents comme un chien qui va mordre et, dans sa main droite, le revolver se releva.»
Pour Jimmy, qui travaille de nuit dans un restaurant de Harlem, il est grand temps de sauver sa peau noire. L'homme est blanc et armé. Qu'il soit fou, ivre, névrosé ou bien qu'il se trompe de personne est le cadet de ses soucis. Surtout si le tueur a déjà laissé deux cadavres dans une chambre froide...
À Harlem, tout arrive. Fatalité ? Que non ! Jimmy, sous les balles, sent venir une rage au-delà de la peur. Il entend une voix issue d'une mémoire ancienne lui dicter la révolte. Et cette voix, alors qu'il court, de la sueur plein les yeux, lui dit : «Fonce-lui dessus ! Prends son flingue et défonce-lui le crâne !»
a écrit :
Derek Strange est un privé aux tempes grisonnantes, noir, qui officie à Washington DC. Ancien flic, il traite de petites affaires de divorces, de recouvrements d'impayés, d'arnaques à l'assurance, en compagnie de son associé Ron Lattimer ; rien de bien affriolant. Jusqu'au jour où une vieille dame vient le voir et lui confie pour mission re réhabiliter la mémoire de son fils, Chris Wilson, abattu par la police en pleine rue. Chris Wilson était flic, lui aussi, noir, lui aussi, et a été descendu par une patrouille de police alors qu'il interpellait un jeune blanc branché qui pissait dans la rue. Mais à Washington, un black armé qui menace un blanc est un danger en puissance, et quand Terry Quinn et son équipier passent par là, ils hurlent vite fait les sommations d'usage et tirent.
Terry Quinn sera blanchi de toute accusation après l'enquête des Affaires Internes mais il démissionnera de la police pour devenir vendeur dans une librairie. Derek Strange va le trouver et, après un premier contact difficile, ils vont s'associer pour mener à bien cette entreprise de réhabilitation.
George P. Pelecanos abandonne ses personnages d'immigrés grecs issus des quartiers pauvres de Washington pour aborder de front le problème du racisme aux États-Unis en général et dans la police en particulier. Il utilise pour cela un binome noir/blanc et alterne les points de vue. On reste dans la peinture sociale chère à l'auteur qui se révèle ici, si ça n'était déjà fait, comme un des maîtres incontournables du roman noir américain. Strange et son expérience désabusée, qui a connu l'espoir apporté par la lutte pour les droits civiques des années 60/70, espoir bafoué par les violences accumulées depuis, par l'Amérique à deux vitesses, par les quartiers noirs innondés de mauvaises drogues par des ploucs blancs dégénérés. Quinn, l'irlandais pure souche, au racisme "culturel", conditionné, qui se rassure en sortant avec une magnifique métisse noire-portoricaine. Rien n'est simple. Tout est gris.
Pelecanos livre un roman sombre, distille son blues comme la musique qui imprègne ses récits. Mais, avec une sensibilité qui lui est propre, et parce qu'au fond il aime les gens, il aime cette ville, il nous livre aussi une galerie de personnages attachants et nous rappelle aux valeurs qu'il défend et que sont l'amitié, la fidèlité et la tolérance. À ne manquer sous aucun prétexte !..
(gipsy @ dimanche 2 juillet 2006 à 12:13 a écrit : Je crois qu'il ya un polar assez récent écrit par un journaliste du Monde Diplomatique sur le Vénézuela et CHavez. Quelqu'un connait il la référence, le titre... et si ça vaut le coup?
Je repose ma question, au cas où elle serait passée inaperçue.... :mellow:
a écrit :Hugo Chávez est le président le plus populaire - et le plus haï - d’Amérique Latine. Pour vaincre la misère dans un Vénézuela où le pétrole coule à flots, n’a-t-il pas engagé une révolution ? Haut en couleur, ancien lieutenant-colonel au passé de putschiste, Chávez fascine les uns et dérange les autres. En particulier l’oligarchie vénézuelienne et les Américains qui, dans le climat de l’après-11 Septembre, voudraient se débarasser de ce dirigeant trop indépendant. Et prendre le contrôle de l’or noir.
Toutes les forces de l’opposition s’unissent dans un seul but : faire tomber le Président. Pour le déstabiliser, elles peuvent compter sur une groupe de militaires et sur quelques « amis » de la CIA. Les médias se chargeront de soulever la société civile en brandissant la menace d’une dictature. Le plan est établi, le sang va couler et Chávez fera un coupable idéal. Mais les conspirateurs oublient l’essentiel : le jour J, comment réagira le peuple, l’immense masse des déshérités ?
Rédacteur en chef adjoint du Monde diplomatique, spécialiste de l’Amérique Latine, , Maurice Lemoine est l’auteur de Sucre Amer, la dette et Amérique centrale les naufragés d’Esquipulas.
Présent à Caracas le 11 avril 2002, il a couvert la tentative de coup d’état contre Hugo Chávez.
Chávez presidente ! est un roman d’espionnage qui constitue à la fois une chronique du coup d’Etat contre le président vénézuélien Hugo Chavez en 2002 et une mise au jour des mécanismes des jeux de pouvoirs internationaux.
Retour vers Livres, films, musique, télévision, peinture, théâtre...
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité