(Matrok @ vendredi 3 avril 2009 à 21:21 a écrit :Argh ! Vérié, t'as raconté la fin !
Mais non, mais non.

(Vérié @ vendredi 3 avril 2009 à 10:08 a écrit : Comme le souligne régulièrement le sociologue Laurent Mucchielli, c'est à la fin des bals de village de la France profonde bien blanche que les viols en réunion sont les plus nombreux, pas dans les caves de La Courneuve.
(Valiere @ samedi 4 avril 2009 à 08:07 a écrit : Mucchielli ici minimise une réalité ( le sexisme et les viols) dans des cités pour évoquer les bals d'hier...il ne faut pas pousser non plus!
De quel droit incrimines-tu son travail, qui repose sur des enquêtes statistiques ?
As-tu procédé à des enquêtes ? As-tu d'autres enquêtes fiables à nous proposer ?
Muchielli ne parle pas des bals d'hier, mais des bals d'aujourd'hui (il y en a toujours) et des sorties de boîtes de nuit.
("Note d’intention du réalisateur" (LilienFeld dans le dossier de presse du film La journée de la jupe) a écrit :J’ai passé les 18 premières années de ma vie à Créteil. Les cités, la mixité sociale et ethnique étaient mon quotidien. J’y retourne régulièrement voir ma mère.
Je sais ce que c’était, je vois ce que c’est devenu.
J’ai eu envie de parler de ce qui m’avait permis d’en sortir et qui ne sert plus à ça aujourd’hui : l’école.
J’ai eu envie de parler du durcissement des positions, du recul des relations garçons/filles. Les trajets entre les barres ou les couples d’un jour pour toujours s’embrassaient sont devenus unisexes : le chemin des filles, le chemin des garçons.
Le déclic s’est produit fin 2005. Je voyais tout brûler, je voyais des mères expliquer qu’elles n’arrivaient pas à retenir leurs enfants à la maison parce qu’ils étaient trop en colère et en même temps, je ne voyais pas une seule fille dans la rue.
Et tout à coup, je me suis demandé si les filles n’étaient pas en colère ou si elles étaient déjà matées.
C’est de là que c’est parti.
( Isabelle Adjani @ propos recueillis par Jean-Pierre Lavoignat dans le dossier de presse a écrit :JPL : Imaginiez-vous lorsque vous étiez adolescente à Gennevilliers que trente ans plus tard, on pourrait réclamer sans rire «une journée de la jupe», comme le fait votre personnage, pour protéger les jeunes filles des agressions de leurs copains de classe ?
IA : Certainement pas ! Ça donne le sentiment d’assister à une sacrée régression ! C’est dément.
Malheureusement, c’est peut-être là qu’on mesure toutes les conséquences des situations post-coloniales. =D> [de moi, Bidule]
Aujourd’hui, les adolescents des banlieues ne savent pas toujours qui ils sont ni d’où ils viennent, ils sont à la recherche de leurs racines – racines qu’on se garde bien autour d’eux de valoriser… Tout naturellement, ils cherchent à les retrouver, à revenir aux sources, fut-ce d’une manière radicale.
(extrait de la charte d'engagement pour la participation au « Printemps de la Jupe et du Respect » a écrit :PRINCIPES D'ENGAGEMENT
Préambule
Les remarques encore portées aujourd'hui envers les filles, notamment au regard de leur tenue vestimentaire, souligne la volonté de lutter contre les stéréotypes et les jugements. Ce combat qui est mené vise à faire reculer les discriminations liées à l'apparence ainsi que de faire réfléchir les garçons et les filles, les jeunes et les adultes et de faire progresser les mentalités dans une dimension citoyenne et responsable. En effet, la mise en oeuvre de relations respectueuses au sein de toutes les organisations (scolaires, travail, loisirs...) contribue à réduire toutes
manifestations sexistes.
(agenda du printemps de la jupe (extrait) a écrit :Chaque établissement participant au projet organise une Journée de la Jupe en son sein. L'occasion de valoriser les actions de leurs collégiens et lycéens respectifs.
(Thomas GUIHENEUC @ dans la "lettre du CIRDD Bretagne" (Centre d’Information et de Ressources sur les Drogues et les Dépendances), 2006 ? a écrit :Plusieurs filles de l’IPSSA (Institut Privé Secondaire Supérieur Agricole) d’Etrelles, voulaient pouvoir s’habiller de façon plus féminine sans avoir à subir les moqueries des garçons. Nous avons travaillé avec une classe mixte afin que le souhait des jeunes filles devienne un véritable projet éducatif. Cette initiative a eu un fort impact.
Elle a été couverte et relayée par de nombreux médias. Cette démarche a généré des rapports nouveaux entre les élèves dans l’école. Des filles (ainsi que les garçons investis dans ce projet) ont acquis une réelle confiance en elle. Du coup, en 2007 nous avons pu faire participer d’autres structures d’accueil de jeunes. Deux expositions, un concours de Slam, un jeu de plateau, un support vidéo… ont été créés avec d’autres jeunes au sein d’autres structures pour partager ce nouveau regard. Ce sont des projets enthousiasmants qui mobilisent beaucoup
les jeunes et aident à l’évolution des représentations. Bien d’autres projets naissent et se développent sous cette forme et tous visent à inscrire durablement
les messages de prévention.
(présentation sur leur site a écrit :Créée en 1999, Liberté Couleurs intervient dans le domaine de la prévention des conduites et comportements à risques chez les jeunes. Fondées sur une éthique d'intervention spécifique, les actions sont développées dans une optique d'éducation à une santé responsable. La santé est ainsi envisagée en prenant en compte l'individu dans sa globalité et loin des discours moralisateurs ou culpabilisant.
[...]
Les thématiques abordées :
La vie affective et amoureuse, la sexualité et l'identité sexuelle,
Les violences à caractère sexiste, les risques sexuels et notamment les IST et le Sida,
La prévention des usages de drogues licites et illicites,
Les comportements citoyens dont le respect.
a écrit :
Est-ce que ce n'est pas en quelque sorte de la "démocratie ouvrière", cela ? Avec un porte voix, celui du film d'un authentique réalisateur.
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