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Très beau film, un bon film, touchant, voir romantique. Histoire d'une femme révolutionnaire dans l'âme qui croit vraiment en ses idées (ce qui lui attire la sympathie des officiels de l'Est qui ne croient en plus rien) sans vraiment se complaire ds son statut de terroriste. Fait bcp réfléchir, notammt pour ceux qui désirent régler les problèmes uniquement par la violence.Elle terminera avec des balles d'un fusil mitrailleur ds le dos. Triste fin.C'est presque un documentaire, t'en penses quoi Byrrh ? Sur la période qui entoure la chute du mur, on s'imprègne de l'ambiance de l'époque.

J'ai vu le début, n'ai pas eu le courage de tout regarder.

En gros elle et ses potes n'ont absolument aucun contact avec la classe ouvrière ou même les populations locales, que ce soit en France ou en Allemagne. Un petite phrase à propos du Liban en pleine guerre : "nous voulons exporter la guerre dans les autres grandes villes". Génial !
En Allemagne de l'Est elle et sa copine doivent travailler un peu dans un atelier, elles arrivent en quelques minutes seulement à se mettre à dos toutes les ouvrières.
Le gars de la Stasi leur dit qu'en DDR ils peuvent vivre comme des gens normaux : travailler, faire du sport, et on les retrouve juste après à lancer une rocket sur une voiture dans la campagne. (j'ai cru comprendre que la proposition de vie tranquille par la Stasi servait surtout à leur demander de jouer les mouchards sur la population ouvrière)
Sinon, le petit groupe tue un surveillant de prison (ou un avocat, chaisplus), un flic qui leur dit qu'il faut mettre un casque pour rouler en moto, et au tout début ils cambriolent une banque.

Des parasites nuisibles, quoi. Rien n'indique qu'ils soient "de gauche".

Attention Nadia, je te conseille de regarder le film en entier, car au début c'est vrai que c'est violent et que ce groupe on sait pas pourquoi il agit. Mais ensuite la jeune fille quitte le groupe pour rester en ddr, et là on voit sa vie à l'Est. Et qu'est ce qu'elle demande : vivre simplement, sans luxe ni richesse, c'est une tentative pour démontrer que le bonheur d'une personne ne se rattache pas obligatoirement au confort, au matériel, au financier. Lorsque sa copine lui pète sa bagnole, Rita ne s'énerve pas du tout, c'est que de la tôle, ça vaut pas le coup de gâcher une relation pour çà, non il y avait de beaux messages ds ce film. Quant il y a une quête pour la guérilla du Nicaragua à l'usine, les ouvrières ne comprennent pas pourquoi elle donne 10 marks. En fait c'était une vrai idéaliste.Vraiment en décalage avec les autres car elles rêvaient toutes de fuir à l'ouest..Mais qui avait raison ? Moi je pense que c'est Rita, tout le mmonde a couru à l'ouest pour trouver le bonheur, on voit quinze ans après comme les gens sont heureux...ça c'est le bonheur ?.

J'ai vu ce téléfilm lors d'une précédente diffusion il y a un an à peu près.
J'ai un peu oublié les détails mais les souvenirs que j'en ai se rapprochent de ce qu'en dit discufred.

J'avais été agréablement surpris.

Je suis d'accord avec ton analyse du film discufred, et c'est vrai qu'à l'ESt tout n'était pas si noire même si on peut se révolter contre les pratiques de la Stasi. Il y avit quelque bons côtés, et nous aussi, de notre côté, n'avons nous pas été victimes d'une propagande pro-libérale, malgré les charettes de licenciements qui commencaient en 1979, on nous a pas rabaché les oreilles avec "ça ira mieux demain". Après les trentes glorieuses, on a à l'ouest les trente piteuses ! Ce film me semblait réaliste, d'autant plus que j'étais en Pologne deux ans auparavant l'année 1989, ça me rapelle une certaine ambiance...un peu trop policière à mon goût mais super convivial aussi ces pays à l'époque.