Publié : 01 Fév 2005, 14:48Ce film n'est visible que dans 3 salles dans toute la France (allociné.fr)
Il est assez instructif, même si le contenu politique aurait pu se concentrer en 20 minutes.
C'est un reportage à tout petit budget. L'auteur fait part de ses impressions en voix off, en même temps qu'il était seul, pendant le tournage, pour tenir la caméra.
Les commentaires et le contenu en font un film de dilettante, complaisant à souhait. C'est le film d'un blanc chez les noirs, qui se noie dans ses sensations et ses réflexions (assez creuses) sur l'histoire du pays.
Le film tourne autour des rescapés du génocide, mais le rôle de l'impérialisme n'est pas évoqué, sauf pour parler de 1959. Mais on ne peut pas dire que ce reportage "sauve la mise" de l'impérialisme, tant le propos est fade et creux.
Les images sont parfois belles, la nuit, ou quand l'auteur nous montre les collines du Rwanda, des musiciens des chants et des danses...
Au niveau politique, le témoignage du début donne une bonne idée de comment le génocide a été vécu concrètement.
Il y a des vues très interressante d'une prison (on dirait plutôt "un camp") pour génocidaires, où se déroule un simulacre de procès qui se termine par quelques rires entre "juges" et "inculpés" (mais je me demande à quel point la scène a été jouée pour la circonstance de la présence du blanc avec sa caméra).
Pour la dernière séquence du film, on accompagne une femme qui revient dans son village pour voir deux personnes de sa famille, les deux seules rescapées sur une quarantaine de membres de sa famille.
Ce film n'explique pas grand chose, surtout pas le principal, mais il y a des informations. On aurait même pu être ému ...si le commentaire de l'auteur n’était pas aussi gênant.
Il est assez instructif, même si le contenu politique aurait pu se concentrer en 20 minutes.
C'est un reportage à tout petit budget. L'auteur fait part de ses impressions en voix off, en même temps qu'il était seul, pendant le tournage, pour tenir la caméra.
Les commentaires et le contenu en font un film de dilettante, complaisant à souhait. C'est le film d'un blanc chez les noirs, qui se noie dans ses sensations et ses réflexions (assez creuses) sur l'histoire du pays.
Le film tourne autour des rescapés du génocide, mais le rôle de l'impérialisme n'est pas évoqué, sauf pour parler de 1959. Mais on ne peut pas dire que ce reportage "sauve la mise" de l'impérialisme, tant le propos est fade et creux.
Les images sont parfois belles, la nuit, ou quand l'auteur nous montre les collines du Rwanda, des musiciens des chants et des danses...
Au niveau politique, le témoignage du début donne une bonne idée de comment le génocide a été vécu concrètement.
Il y a des vues très interressante d'une prison (on dirait plutôt "un camp") pour génocidaires, où se déroule un simulacre de procès qui se termine par quelques rires entre "juges" et "inculpés" (mais je me demande à quel point la scène a été jouée pour la circonstance de la présence du blanc avec sa caméra).
Pour la dernière séquence du film, on accompagne une femme qui revient dans son village pour voir deux personnes de sa famille, les deux seules rescapées sur une quarantaine de membres de sa famille.
Ce film n'explique pas grand chose, surtout pas le principal, mais il y a des informations. On aurait même pu être ému ...si le commentaire de l'auteur n’était pas aussi gênant.