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Message Publié : 03 Mai 2005, 20:19
par zejarda
Un livre que j'ai bien aimé.

Une présentation par l'auteur, ce midi sur France inter.

Intéressant, un discourt révolté.
Qu'en pensez-vous?

à écouter avec real player

Message Publié : 03 Mai 2005, 20:39
par zejarda
(Byrrh @ mardi 3 mai 2005 à 21:28 a écrit :
(zejarda @ mardi 3 mai 2005 à 21:19 a écrit : Une présentation par l'auteur, ce midi sur France inter.

Oui, j'ai entendu ça, notamment quand il a parlé du sabotage de l'outil de travail par les ouvriers.
J'ai bien envie de lire ce livre.
Son discour sur france inter etait trés bien.

Son bouquin aussi. Des travailleurs qui se battent pour sauver leurs boite d'une inondation .... du moins au début.

Message Publié : 03 Mai 2005, 21:00
par Barnabé
Un très bon bouquin, à lire et à faire lire.

Message Publié : 03 Mai 2005, 23:37
par gerard_wegan
bon...p't'être ben... mais ça parle de quoi ce bouquin ?

Message Publié : 03 Mai 2005, 23:42
par Barnabé
C'est l'histoire d'ouvrier d'une petite ville en Alsace qui luttent contre la fermeture de leur usine qui fait vivre toute la ville (d'abord contre une innondation, puis et surtout contre le patron qui veut fermer la boite...). Politiquement c'est pas mal, on voit bien le rôle des syndicats, de l'état, la politique des patrons licencieurs etc. Mais au delà de ça, c'est vachement vivant, les personnages sont très bien décrit, et l'histoire est émouvante...

Message Publié : 04 Mai 2005, 15:06
par tatatitakité
J'ai bien aimé ce livre lorsque je l'ai lu , il y a quelques semaines. Il se trouve que je l'ai lu en suivant le livre DAEWOO qui raconte la fin des usines DAEWOO en Lorraine. Dans les deux livres, il y a quelque chose qui m'intrigue : Aucun des personnages ouvrier n'appartient à un parti politique. Certains sont syndiqués CGT, FO CFDT, mais c'est tout. Seuls les notables appartiennent à un parti UMP ou PS. Je trouve ça étrange mais je n'arrive pas à comprendre ce que cela signifie.
Hélas je n'ai pas entendu Mordillat sur France Inter.

Message Publié : 09 Mai 2005, 17:05
par diabolo
Moi aussi j'ai beaucoup aimé ce bouquin. Merci pour l'interview car je l'avais ratée.
Avez-vous lu d'autres bouquins de Mordillat?

Message Publié : 12 Mai 2005, 20:12
par clavez
Un livre qui parle de lutte, de classe ouvrière qui se bat contre le patronat c'est bien.
Ca change.
un livre qui commence par les travailleurs d'une boite qui se mobilisent pour la sauver des suites d'une innondation déjà me pause des questions.
Qu'est-ce qui me donne des droits? Le fait d'avoir travailler au point de permettre à certain de s'achetter un palais vénitien trop petit pout y ranger sa collection d'art moderne? Ou d'en avoir rajouté et d'avoir fait des choses que le patron ne se sentait même pas en droit de me demander, d'avoir sauver son entreprise comme on est sensé sauver son pays?
Ceci dit, c'est la vie d'aujourd'hui.
Pour la partie lutte de classe, Mordillat a largement utilisé la grève d'une usine textile à la frontière belge, Cellatex. L e livre du responsable fédéral CGT qui a négocié la fin du conflit, publié chez syllepse, est bien plus intéressant sur les rapports entre carnet d'adresse, collusion avec l'appareil d'Etat, et éléments incontrolés.
En litterature, les sources sont souvent mieux que le produit.

et cette baise, toute cette baise bourgeoise ou l'on apprend finallement, mais le vieu Balzac le savait déjà, que la seule bonne baise libératrice a lieu avec sa maitresse et non avec la femme qui a porté vos enfants. J'ai été tres choqué par le fait que le heros sa femme se déssécher d'envie.....et qu'elle, épouse aimante, en vienne à se prostituer à un medecin avec l'autorisation de l'épouse de ce dernier.....
Ce bouquin n'est qu'un roman social de la fin du 19° siècle.

La seule remarque sur l'homosexualité est que Rudi ado a mordu, au sang, la verge d'une petite gouape qui le tourmentait.
Un e fois de plus on est au 19°. Classe populaires, classes baiseuses! et si bourgeoise.
Le livre n'et politiquement pas à mettre entre les mains de tout le monde.
La seule excuse que peut avoir mordillat, est que, ne pouvant, literairement, mettre en forme le désarroi provoqué par la grève perdue, il l'a indiquer par le biais du sexe et la débandade final:
Quand on pense que la libération et la réalisation sociale de Mme Rudi passe par sa prostitution beurk, mille fois beurk! On a le droit de contourner les problèmes de technique literaires, mais pas à ce prix là.

Message Publié : 12 Mai 2005, 21:07
par zejarda
Clavez n'aime pas, alors il raconte le bouquin :smile:
C'est pas bô.