
PARADISE NOW
Hany ABU-ASSAD, Palestine, 2005, 1h27mn, avec Kaïs Nashef, Ali Suliman, Lubna Azabal, Amer Hlehel, Hiam Abbasss... FESTIVAL DE BERLIN 2005 : Prix du public, Prix du meilleur film européen, Prix Amnesty International.
Ce film nous fait suivre deux jeunes Palestiniens, la grisaille de leur vie, l'humiliation de l'occupation israélienne, la pauvreté de Naplouse. Deux jeunes palestiniens qui appartiennent à un groupe intégriste et qui sont candidats à être des bombes humaines. Nous vivons les 48 heures qui les séparent de l'attentat. On entrevoit leur passé, leurs familles et les raisons qui les poussent à agir. La sensation est étrange : on a à l'écran des êtres humains, attachants, poussés au suicide parce que cela leur semble la seule solution pour mener le combat et pour rester dignes.
le film est sans lourdeurs, avec des portraits loins d'être simplistes. Le réalisateur fait bien sentir que ces jeunes gars auraient pu s'engager sur un autre terrain, mais que seul celui là leur semble à disposition. On voit très clairement que la religion est un prétexte ou plutôt une justification morale.
On suit les rituels et la préparation de l'attentat. L'ambiance est lourde, mais on a la sensation de les comprendre, sans le moins du monde tomber dans le soutien ou la banalisation de leur acte.
Un film très bien fait qui ne se veut pas didactique. Plutôt un cri de révolte contre la mort de ses jeunes et des innocents qu'ils ont choisi d'entraîner avec eux, à cause de la politique israélienne d'un côté, mais aussi par les choix de ces intégristes qui méprisent la vie humaine.

Hany ABU-ASSAD, Palestine, 2005, 1h27mn, avec Kaïs Nashef, Ali Suliman, Lubna Azabal, Amer Hlehel, Hiam Abbasss... FESTIVAL DE BERLIN 2005 : Prix du public, Prix du meilleur film européen, Prix Amnesty International.
Ce film nous fait suivre deux jeunes Palestiniens, la grisaille de leur vie, l'humiliation de l'occupation israélienne, la pauvreté de Naplouse. Deux jeunes palestiniens qui appartiennent à un groupe intégriste et qui sont candidats à être des bombes humaines. Nous vivons les 48 heures qui les séparent de l'attentat. On entrevoit leur passé, leurs familles et les raisons qui les poussent à agir. La sensation est étrange : on a à l'écran des êtres humains, attachants, poussés au suicide parce que cela leur semble la seule solution pour mener le combat et pour rester dignes.
le film est sans lourdeurs, avec des portraits loins d'être simplistes. Le réalisateur fait bien sentir que ces jeunes gars auraient pu s'engager sur un autre terrain, mais que seul celui là leur semble à disposition. On voit très clairement que la religion est un prétexte ou plutôt une justification morale.
On suit les rituels et la préparation de l'attentat. L'ambiance est lourde, mais on a la sensation de les comprendre, sans le moins du monde tomber dans le soutien ou la banalisation de leur acte.
Un film très bien fait qui ne se veut pas didactique. Plutôt un cri de révolte contre la mort de ses jeunes et des innocents qu'ils ont choisi d'entraîner avec eux, à cause de la politique israélienne d'un côté, mais aussi par les choix de ces intégristes qui méprisent la vie humaine.
