Qui aime le punk ici ?

Message par Bertrand » 14 Sep 2006, 21:28

Pour revenir dans le sujet: c'est quoi la punk musique ?
C'est pas comme la heavy, ou la metal ou la techno ou la hard machin ?

hein ? dites ?

bon je sors .
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Message par amanda » 14 Sep 2006, 21:46

(Bertrand @ jeudi 14 septembre 2006 à 22:28 a écrit :Pour revenir dans le sujet:  c'est quoi la punk musique ?
C'est pas comme la heavy, ou la metal ou la techno ou la hard machin ?

hein ? dites ?

bon je sors .

Tu veux quelques liens où tu pourras en écouter ? ;)
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Message par Bertrand » 14 Sep 2006, 21:50

(amanda @ jeudi 14 septembre 2006 à 22:46 a écrit :
(Bertrand @ jeudi 14 septembre 2006 à 22:28 a écrit :Pour revenir dans le sujet:  c'est quoi la punk musique ?
C'est pas comme la heavy, ou la metal ou la techno ou la hard machin ?

hein ? dites ?

bon je sors .

Tu veux quelques liens où tu pourras en écouter ? ;)
Heu... finalement non. Merci quand même. :smile:
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Message par bennie » 15 Sep 2006, 09:35

a écrit :Pour revenir dans le sujet:  c'est quoi la punk musique ?
C'est pas comme la heavy, ou la metal ou la techno ou la hard machin ?



Il faut répondre sérieusement à cette question, je m'y colle:

Le punk est un mouvement culturel contestataire apparu en 1976-1977 à peu près simultanément aux États-Unis et au Royaume-Uni avant de se répandre dans le reste du monde. C'est une révolte contre les valeurs établies, qui privilégie l'expression brute et spontanée. Le punk est porteur d'une volonté de «tabula rasa» mais aussi d'un renouveau musical et culturel, l'émergence d'une nouvelle énergie, synonyme d'une liberté de création maximum (labels indépendants, Do It Yourself, fanzines, mode, graphisme).

J'ai asisté à de nombreux concerts punk, où l'entrée est prix libre", ces punks refusant de se corromprà fixer un prix. Chacun est responsable....

Malcolm McLaren, leur manager, est presenté à la mort des Sex Pistols comme l'initiateur machiavélique et secret du mouvement. On note aussi l'influence du mouvement situationniste et du mouvement Dada dans l'esthétique et l'activisme punk, dominés par une économie de moyens et un sens aigu de l'auto-dérision. Ces courants ont marqué l'avant-garde du mouvement punk britannique, avec les Sex Pistols et leurs "satellites" : le modèle Jordan et le Bromley Contingent (leur cercle rapproché), la boutique Sex de Malcolm McLaren et de la couturière Vivienne Westwood, The Flowers Of Romance, etc. Le couple McLaren-Westwood a su habilement faire des Pistols, dont ils se chargeaient de confectionner les tenues, leurs ambassadeurs les plus médiatiques, posant ainsi les fondations de l'apparence punk telle qu'elle reste ancrée dans la culture populaire.

Dans d'autres domaines artistiques, le graphiste Jamie Reid, proche des situationnistes, avait précédemment travaillé dans les revues Suburban Press et King Mob. Les pochettes de disques, dans les mains des graphistes punks, servent d'instrument de détournement des valeurs sociales et de la culture populaire comme la pochette du disque des Dead Kennedys Bedtime for Democracy.

Au moins aussi importante que la musique est l'attitude associée, anti-« establishment ». Au départ, le punk est anti-mode et c'est un de ses intérêts principaux : chacun est libre de créer et de s'habiller vraiment comme il le désire, le punk offre une liberté nouvelle.

Pourtant la petite histoire a surtout gardé du punk des symboles : les épingles à nourrice utilisées comme bijoux, les coupes de cheveux extrêmes et colorées comme la crête iroquoise (mohawk en anglais), le piercing (souvent avec des épingles à nourrice), le tatouage et la réappropriation « artistique et la sortie de l'album Never Mind the Bollocks. À partir de là et des premiers scandales, le punk, médiatisé, a enflammé une partie de la jeunesse. Le passage de Johnny Rotten et des autres Pistols à la télévision a suscité un véritable engouement mais aussi une très vive hostilité, qui fut l'un des engrais essentiels du phénomène Sex Pistols.

En France, les pionniers du mouvement furent le « petit cercle d'initiés » qui se créa autour d'Élodie Lauten. Revenant du CBGB à New York, où elle avait entendu Patti Smith "miauler" d'étranges poèmes rock toutes les nuits, elle fit découvrir à ceux qui allaient former Angel Face et European Son (et plus tard, Métal Urbain), à Alain Pacadis et à Patrick Eudeline (qui décida alors de former le premier line-up d'Asphalt Jungle), ce tourbillon qui commençait à envahir la planète.


Culture punk

L'expression punk reste associée aujourd'hui à la période 1976-80, incarnée par les Sex Pistols, The Clash, The Damned, X-Ray Spex, The Ramones et à une nouvelle forme d'énergie, d'esthétique et de radicalité prenant le pas sur la contestation hippie de la décennie précédente.


Au moins aussi importante que la musique est l'attitude associée, anti-« establishment ». Au départ, le punk est anti-mode et c'est un de ses intérêts principaux : chacun est libre de créer et de s'habiller vraiment comme il le désire, le punk offre une liberté nouvelle.

Pourtant la petite histoire a surtout gardé du punk des symboles : les épingles à nourrice utilisées comme bijoux, les coupes de cheveux extrêmes et colorées comme la crête iroquoise (mohawk en anglais), le piercing (souvent avec des épingles à nourrice), le tatouage et la réappropriation « artistique » des vêtements de masse. Après le punk pauvre est apparu le « punk chic », recyclage commercial et industriel de ce qui en 77 s'inventait dans la rue.

Au-delà du nihilisme prétendu ou affiché, le punk est un mouvement assez largement créatif et solidaire, un mouvement qui en profondeur semble avoir posé les bases de différentes alternatives sociales et économiques, qui ont parfois réussi à durer.

La scène punk s'est exportée mondialement, a créé une scène propre avec ses labels (Rough Trade, Factory, New Rose, Bondage Records...) et concerts alternatifs autogérés. Les groupes punk alternatifs comme Bérurier Noir ou Crass ont imposé des places de concert moins chères, les Travellers ont inventé des modes de vie alternatifs, le mouvement des squats alternatifs est également issu de l'autonomie active voulue et animée par l'esprit originel du mouvement, qui cherche d'abord à vivre autrement et remet en question le mode de vie bourgeois traditionnel.

La vague punk a vu naître également une presse underground et parallèle, les fanzines créés par des amateurs. Aux États-Unis parmi les plus connus : Maximum Rock'n'Roll et Flipside, au Royaume-Uni Sniffin'Glue, en France New wave (réapparu en 2004), On est pas des Sauvages, Hello Happy Taxpayers, etc. Chaque scène locale a eu au moins son fanzine édité avec des informations, un graphisme différent, des entrevues avec les groupes locaux ou en tournée. Le magazine Factsheet Five a énuméré et chroniqué les milliers de publications underground des années 1980 et 1990.

Le punk a eu une influence durable sur toute la musique contestataire, dans la continuité de la culture underground des seventies qui subsiste un peu partout aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et bien ailleurs.

La vague punk originelle s'est essoufflée assez rapidement : même si de nombreux groupes nés à cette époque ont continué à créer et à jouer, à l'instar des Ramones, d'autres ont eu une existence assez brève, de quelques mois ou quelques années. Une scène rock indépendante n'en a pas moins continué à exister, aidée par la multiplication des stations de radio. Néanmoins le devant la scène médiatique rock au États-Unis a été occupé tout au long des années 1980 par les groupes de métal. La scène punk underground a, pour sa part, été dominée par le hardcore.

Une scène punk rock dynamique mais plus modeste et très underground a survécu, comptant en son sein un certain nombre de groupes devenus quasi-mythiques, pour la plupart également formés au tournant des années 1980, souvent originaires de la région de San Francisco comme les Dead Kennedys, les Descendents, NOFX, Flipper.

La reconnaissance du grunge à partir de la seconde moitié des années 1980 et notamment de Nirvana et sa très grande popularité à la suite de la sortie de l'album Nevermind a ouvert la voie et relancé la nébuleuse néo-punk et son économie délabrée, précédé par des groupes comme Sonic Youth.

Le punk rock a connu une renaissance médiatique depuis le milieu des années 1990 avec des groupes américains comme Rancid, Green Day, The Offspring et NOFX.

Les groupes apparus à partir de cette époque sont très divers, mais composent tous avec un mélange d'influences issues à la fois du punk de '77, du hardcore, du pop-punk des Ramones et des Descendents, du métal et du grunge. En effet, leurs membres sont nés entre, au plus tôt, dans la seconde moitié des années 1960 et, au plus tard, au début des années 1980 et ont donc été bercés par tous ces genres de musique.

Cette tendance au renouveau se poursuit avec l'émergence de groupes jeunes et déjà respectés comme A Wilhelm Scream ou No Trigger concernant le melodic hardcore, Latterman, ou le nouveau groupe de hardcore de Dan Yemin, Paint It Black. Sans oublier la vigueur de maints groupes vétérans : NOFX, Bad Religion (dont les deux derniers albums avec le retour de Mr. Brett sont les meilleurs en dix ans), la réunion de Lifetime, ALL/The Descendents, la carrière de Jello Biafra, Social Distortion (Sex, Love And Rock 'N' Roll est aussi un de leurs meilleurs albums), etc.

De nouvelles scènes locales dynamiques ont émergé et viennent s'ajouter aux scènes traditionnelles des années 1980 que sont San Francisco (Bay Area) ou encore la scène SoCal autour de Los Angeles, qui demeurent deux centres ultra-dynamiques, ou le hardcore de la côte est :


La musique punk est caractérisée par un tempo très rapide, un rythme souvent binaire et l'utilisation de distorsion et de sons saturés. La plupart du temps, les chansons sont mélodiques (à la différence du rock hardcore) et elles sont jouées en power-chords, comme chez les Ramones par exemple.


PUNK IS NOT DEAD!
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Message par bennie » 15 Sep 2006, 09:57

Ce qui est rigolo, c'est que même dans le punk, qui est quand même réservé aux initiés, il y a des sous genres, des modes, des choses totalement différentes.

On reconnait parfois un groupe de punk grâce à son nom , comment dire? , subtuile.

"La dérive des incontinents", "Sylvester Staline",

Mes préférés, Les Bérus, Ludwig von 88, No Flag, Anti flag (US) OÏE OÏ OÏ
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Message par Raymond » 15 Sep 2006, 10:38

a écrit :OÏE OÏ OÏ


Oh non pitié pas ça!
OÏ ça n'existe pas! C'est Oi! de l'abréviation argotique de "Hey You!" en anglais.
Raymond
 
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Message par canardos » 15 Sep 2006, 11:00

un jeune punk se promène dans la city....cheveux orange et bleu....

un vieux monsieur à chapeau melon le regarde avec insistance...

agaçé il lui dit qu'avez vous à me regarder comme ça?

et le vieux monsieur lui répond

quand j'étais major dans l'armée des indes dans ma jeunesse figurez vous que j'ai ....... un perroquet...

et je me demandais justement si vous n'étiez pas mon fils...
canardos
 
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Message par Sterd » 15 Sep 2006, 11:21

(canardos @ vendredi 15 septembre 2006 à 12:00 a écrit : un jeune punk se promène dans la city....cheveux orange et bleu....

un vieux monsieur à chapeau melon le regarde avec insistance...

agaçé il lui dit qu'avez vous à me regarder comme ça?

et le vieux monsieur lui répond

quand j'étais major dans l'armée des indes dans ma jeunesse figurez vous que j'ai ....... un perroquet...

et je me demandais justement si vous n'étiez pas mon fils...
J'aime bien, je trouve ça frais :hinhin:
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Message par samydead » 15 Sep 2006, 11:44

(Bertrand @ jeudi 14 septembre 2006 à 23:28 a écrit :Pour revenir dans le sujet:  c'est quoi la punk musique ?
C'est pas comme la heavy, ou la metal ou la techno ou la hard machin ?

hein ? dites ?

bon je sors .

Je vais citer les dires de Francois Bégaudeau, dont je parle plus haut, et qui était le chanteur d'un groupe nantais "Zabriskie Point".

Il disait :

"Le punk rock, c'est la plus haute expression, l'essence ultime du rock ... ou encore, sa forme la plus achevée..."

On reconnait le style de Bégaudeau, mais oui, je suis assez d'accord avec lui. Le punk rock, c'est un condensé de rock'n roll, des grattes efficaces, un rythme plus soutenu genre "aérien", et surtout aussi, une impertinence, d'autres diraient la provocation...

Et en cela, il diffère completement du métal, beaucoup plus lourd rythmiquement, et qui nécessite d'être d'avantage "technicien", contrairement au punk rock, qui (de moins en moins il est vrai) s'adressait aux mauvais gratteux ou aux débutants.

Ma préference va indubitablement au punk rock... et puis c'est chouette de dire "l'essence ultime du rock" non ? :prosterne:
samydead
 
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