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D'accord avec Rojo et Byrrh. Le scénariste devait avoir des comptes à régler. Cela dit, c'était bien joué.

Personnelement, je n'avais pas du tout aimé le film.

Le personnage principal n'était pas un militant trotskyste crédible, l'auteur n'a manifestement rien compris aux idées de la 4 de ces années là.

Il y a une scène du film où on voit un débat sur la guerre dans une cellule trotskyste: le niveau politique est inconcevable, on se croirait dans une AG de lycéens et pas dans une cellule de militants révolutionnaires. D'ailleurs, j'ai lu plus tard dans une interview l'auteur expliquer que pour jouer cette scène (improvisée par les acteurs), il leur a fait voir une vidéo montrant... une AG de la fac de Nanterre en 68!!!!

(Byrrh @ Tuesday 29 October 2002, 01:15 a écrit :En fait, les rares films qui parlent de Trotsky et du trotskysme ne valent pas tripette. J'avais vu, sur Planète, un vieux docu des années 68 consacré à :trotsky: , assez navrant car fortement maophile (tiens, y'a pas de smiley Mao). Heureusement qu'il nous reste "Le péril jeune", avec un militant LCR très convaincant.....

Il y a un docu sur LT plus récent avec Broué comme cheville ouvrière. Criticable mais tout-à-fait correct.

(Byrrh @ Tuesday 29 October 2002, 01:52 a écrit :Le bouquin de J.-F. Vilar, dont le film est tiré ("Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués"), est sans doute bien meilleur : Vilar ne se permet aucune approximation et, à la différence de Bourdos, il éprouve une réelle sympathie pour ses personnages. Je n'ai pas vu le film, il n'est pas resté longtemps à l'affiche dans ma ville, et vu le peu d'entrées qu'il a faites, ça m'étonnerait qu'il soit édité en vidéo. Il paraît que Bourdos est en train d'achever un second film, espérons qu'il sera mieux inspiré.

:wavey: 1OO% d'accord un livre copieux sérieux et agréable


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Sujet:

Une journaliste vient de perdre un ami très chers, et cet ami voulait plus que tout savoir ce que sont devenu ses parents disparus, pour l'un avant la guerre et pour l'autre pendant l'occupation.

Elle décide de mener une enquête en faisant appel à ses connaissances bien placées, afin de réaliser le voeux le plus chers de son ami.

A partir de là on rentre très vite dans l'atmosphère oppressante de l'époque d'avant la seconde guerre mondiale, la clandestinité au sein du POI, l'assassinat de Reiss, puis de militants trotskystes.

Le père de son ami était un militant du POI, amoureux d'une prostituée, fera la connaissance d'un militant du PC amoureux de la même femme.

Les rapports au sein de la cellule du POI sont décrit dans le film avec un brin de caricaturisme, montrant le responsable de cellule se comportant comme un chefaillon. Les scenes me paressent un peu longuettes parfois et celui qui voudrait connaître la vie de ces militants courageux pris entre la terreur stalinienne et la repression bourgeoise avant guerre restera sur sa faim. Certaines scenes sont inutiles, comme celle où le trotskyste, le stalinien et leur copine font l'amour à trois.
On apprend, à la fin, le stalinien a donné son meilleurs copain au guepeou.

(Koceila @ dimanche 12 novembre 2006 à 16:33 a écrit : Certaines scènes sont inutiles, comme celle où le trotskyste, le stalinien et leur copine font l'amour à trois.

Inutiles, et surtout complètement invraisemblable. Je crois que ce personnage représente R. Klement. Il me semble me rappeler qu'il tente d'établir le contact avec des russes invité par leur ambassade. Les rapports de ce militant trotskyste avec un stalinien sont caricaturaux.