Je n'ai pas lu le livre. Le film est un peu... bof.
A part l'idée du crieur de petites annonces sur la place - mais pas très populaire la place tout de même... sauf le crieur peut-être et quelques personnages qui font assez artificiel.
L'histoire du trafic en Afrique n'est qu'un effet de scénario. On aurait aimé en savoir plus.
En polars "français", j'ai préféré de loin "Ne le dis à personne"
Par contre, Fred Vargas était une des invitées (au téléphone) d'une émission scientifique de vulgarisation cet après-midi sur France Inter. Et quelle surprise : savez-vous que Fred Vargas a mis au point une cape pour se protéger de la grippe aviaire transmise à l'homme (enfin des postillons qui peuvent propager cette grippe) , en cours de test, officiellement.
Canardos va bien nous trouver cela.

C'est une spécialistes en épidémiologie, à part le fait qu'elle écrit des polars.
Très intéressant ce qu'elle disait sur un aspect de la lutte contre une épidémie mortelle, rarement abordée : lorsque les moyens de protection sont inefficace, un autre fléau s'installe, elle utilise un mot dont je ne me souviens plus, en substance, en trois jours le père et le fils, le frère et la soeur deviennent des ennemis irréconciliables. Il n'y a plus personne pour aider son meilleur ami, lui apporter les médicaments dont il a besoin, etc. :swoon: Protégés par leur cape (qui s'auto nettoi au bout de trois heures puisque la durée de vie du virus n'est que de trois heures), les gens n'ont plus peur les uns des autres.
Autant vous dire que Fred Vargas était à fond dans son épidémie de grippe aviaire comme elle a dû l'être, dans des bouquins, dans les grandes épidémies de peste de triste mémoire.
Vite, une cape !