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Message Publié : 26 Nov 2008, 21:05
par Proculte
Prison de Maze, Irlande du Nord, 1981. Raymond Lohan est surveillant, affecté au sinistre Quartier H, celui des prisonniers politiques de l'IRA qui ont entamé le "Blanket and No-Wash Protest" pour témoigner leur colère.
Le jeune Davey Gillen, qui vient d'être incarcéré, refuse de porter l'uniforme car il ne se considère pas comme un criminel de droit commun. Rejoignant le mouvement du Blanket Protest, il partage une cellule répugnante avec Gerry Campbell, autre détenu politique, qui lui montre comment communiquer avec l'extérieur grâce au leader Bobby Sands.
Lorsque la direction de la prison propose aux détenus des vêtements civils, une émeute éclate. La violence fait tache d'huile et plus aucun gardien de prison n'est désormais en sécurité. Raymond Lohan est abattu d'une balle dans la tête.
Bobby Sands s'entretient alors avec le père Dominic Moran. Il lui annonce qu'il s'apprête à entamer une nouvelle grève de la faim afin d'obtenir un statut à part pour les prisonniers politiques de l'IRA.

Message Publié : 26 Nov 2008, 21:34
par ianovka
Tu l'as vu ? C'est bien ?

Message Publié : 26 Nov 2008, 23:34
par Proculte
Ianovka,desolé jai pas vu :altharion:

Message Publié : 27 Nov 2008, 16:37
par clavez
Le résumé de proculte, qui na pas vu le film, ne donne pas une image exacter du film.
Le sujet n'est pas l'irlande, la politique irlandaise mais le face à face de l'administration et des prisonniers, de la lutte de Bobby Sand pour le respect, toutes les sortes de respect, y compris celui du aux martyres.

Le film est dur, mais on ne pleure pas. On est attéré, mais contant d'avoir manifesté pour Bobby Sand et contre la dérive totalitaire des institutions anglaises, pour le reste....le grand abscent du film est la mobilisation mondiale pour les prisonniers de l'IRA, l'élection de B. Sand...

Quand les lumières de la salles se ralllument, personne ne bouge, tous le monde reste grisatre, ou verdatre, dans son fauteuil, abattu par la violence du sacrifice de militants qui n'aspiraient qu'à la palme du martyre.
L'IRA n'est pas un endroit pour un communiste.

Message Publié : 28 Nov 2008, 16:48
par Proculte
Le sujet n'est pas l'irlande? :ohmy:

Message Publié : 28 Nov 2008, 17:14
par bennie
Est-ce que ce film ne donne pas une image de" sympathie " aux militants de l'IRA?

Avant d'aller moi même quelques temps en Ulster et à Belfast, j'avais beaucoup de respect pour ces militants, et puis, à force de lire sur cette question, je suis devenu bien plus critique.


comme souvent je pense, ces militants forcent le respect, et la répression, le dégoût

Mais si on se penche sur la politiqyue et les méthodes de l'IRA, quelle déception.

Message Publié : 28 Nov 2008, 18:46
par clavez
Effectivement le sujet n'est pas l'irlande mais Bobby Sand. Le film retrace, pour ainsi dire un drame personnel, un face à face entre des hommes, les prisonniers de l'IRA, et une institution qui veut les détruire.
Le film pourrait se passer en Israël, en Espagne, à Guantanamo.
Ce n'est pas la suite du film de Ken Loach.

Il n'y a pas photo, je ne regrette pas d'avoir soutenu les grévistes de la faim de l'IRA; mais ce ne sont pas des camarades.
Et dans le film les prisonniers ne sont que colère et les flics que haine tant et si bien que quand un des matons se fait sallement désouder lors d'une visite à sa vieille mère à l'hospice on n'éprouve rien: le talion de l'horreur.

A la vue du film on ne peut même pas vraiment dire que Bobby Sand fut un militant, peut-être une vertion moderne de Saint Jean de La Croix. :ph34r:

Message Publié : 01 Déc 2008, 14:19
par artza
C'est quand même parfois dur à regarder.

Ceux qui ne connaissent rien à l'histoire de l'Irlande, à l'IRA etc...n 'apprendront pas grand chose, les matons peuvent être de francs salops sadiques bien qu'humain, ils ont un pavillon, une vieille mère altzheimer, et se racontent des blagues entre collègues.
Margaret Tatcher "la dame de fer" :w00t: . On l''entend sans la voir.
C'est vrai qu'elle a un côté "Franco-Staline-Pinochet", même ton monocorde, pas d'idées, des lieux communs mensongers, sécheresse de coeur et cervelle limitée.

On en voit tant que l'éxécution d'un maton sadique ne fait ni chaud, ni froid.


Autrement, quel impasse que ces luttes nationalistes. Toute une jeunesse d'un courage incroyable, ayant le sens du combat et du sacrifice et pour quoi?