Einsatzgruppen : les commandos de la mort

Message par Proculte » 23 Avr 2009, 21:23

a écrit :
.France 2

Documentaire (Histoire)

JEUDI 23 AVRIL 2009 / 23H00       



RÉSUMÉ

Ce document s'interroge sur la personnalité des hommes qui organisèrent et pratiquèrent l'assassinat massif des juifs, des Tziganes et des prisonniers soviétiques. D'où venaient-ils ? Quelles étaient leurs motivations ? Quel fut leur destin après la destruction des juifs d'Europe et la débâcle allemande ? Les témoins du crime, les rares survivants et leurs bourreaux reviennent sur cette réalité historique méconnue. Pour en savoir plus, des spécialistes internationaux comme Christopher Browning, Jürgen Matthaüs ou Benjamin Ferencz décrivent ce système infernal mis en place par le régime nazi dans les pays de l'Est.
Proculte
 
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Message par Crockette » 23 Avr 2009, 22:51

j'ai ouvert un fil ds histoire et theorie sur la 1ERE PARTIE;
Crockette
 

Message par Proculte » 23 Avr 2009, 23:20

Désolé jai pas vu
Proculte
 
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Message par Crockette » 24 Avr 2009, 12:23

pas grave, vu la saloperie du contenu du theme, c'est bien de l'ouvrir un peu partout surla FALO.
Crockette
 

Message par artza » 26 Avr 2009, 11:53

(Proculte @ jeudi 23 avril 2009 à 21:23 a écrit : [QUOTE]
.France 2

Documentaire (Histoire)

JEUDI 23 AVRIL 2009 / 23H00       



RÉSUMÉ

Ce document s'interroge sur la personnalité des hommes qui organisèrent et pratiquèrent l'assassinat massif des juifs, des Tziganes et des prisonniers soviétiques. D'où venaient-ils ? Quelles étaient leurs motivations ? Quel fut leur destin après la destruction des juifs d'Europe et la débâcle allemande ?
Et oui, la nature humaine? ;)
artza
 
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Message par Vérié » 26 Avr 2009, 13:03

(artza @ dimanche 26 avril 2009 à 11:53 a écrit : Mieux vaudrait s'interroger sur la nature de la société qui a engendré de telles atrocités. ;)

Bien sûr, nous serons tous d'accord - seulement sur ce forum, hélas - pour dire que ces massacres sont le produit d'une société barbare, la société capitaliste. Et, si je me trouvais en face d'une personne qui évoquerait "la nature humaine", "l'instinct de mort" ou un truc de ce genre, ou qui essairait d'apporter des explications d'ordre psychologique voire psychanalitique à ces horreurs, je lui répondrais immédiatement, comme toi, que la société capitaliste etc.

Mais... la comprehension du mécanisme qui transforme des hommes ordinaires en bourreaux n'est pas indigne d'intérêt, de même que la psychologie de ces bourreaux "improvisés".

En voyant Katyn, hier (que tu as vu aussi), je me suis demandé :"Que pouvaient bien avoir dans la tête les hommes qui planifiaient ce massacre abominable, qui avaient codifié la technique d'assasinat, avec des procédures précises, comme dans les camps d'extermination nazis : transport, isolement, les victimes attachées toutes d ela même façon, exécution, empilement des corps, charnier enfouis au buldozer etc.

Et je je me demandais aussi : que sont donc devenus les auteurs et exécutants du massacre ? (L'un des chef du NKVD est semble-t-il devenu diplomate nommé aux Etats Unis par Staline pendant la guerre...)

Bref, même s'il est toujours indispensable de rappeler les causes fondamentales de tous ces massacres, ces aspects psychologiques méritent d'être étudiés, en les reliant bien entendu à toutes les explications sociologiques et politiques.
Vérié
 
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Message par artza » 28 Avr 2009, 09:01

(Vérié @ dimanche 26 avril 2009 à 13:03 a écrit :

Mais... la comprehension du mécanisme qui transforme des hommes ordinaires en bourreaux n'est pas indigne d'intérêt, de même que la psychologie de ces bourreaux "improvisés".


Bien sur.

Robert Merle a écrit un excellent bouquin sous forme de roman biographique:La mort est mon métier. C'est en poche.

Le "héros" du roman Rudolf Lang a existé.
Merle c'est inspiré de la vie de Rudolf Hoess commandant du camp d'Auschwitz connu par la publication de ses entretiens avec un psychologue et sa confession écrite en prison.

Dans une préface de 1972, Merle pose la question.

Refusant la réponse raciste "c'était des allemands" et religieuse "c'est le démon" il se contente d'affirmer "que tout devient possible dans une société dont les actes ne sont plus contrôlés par l'opinion populaire".

Ma première réaction fut un haussement d'épaule, "crétinisme démocratique".

A la réflexion je partage ce point de vue.

N'est-ce pas ce que nous revendiquons?
artza
 
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Message par Vérié » 28 Avr 2009, 11:40

a écrit :
Refusant la réponse raciste "c'était des allemands" et religieuse "c'est le démon" il se contente d'affirmer "que tout devient possible dans une société dont les actes ne sont plus contrôlés par l'opinion populaire".

Ma première réaction fut un haussement d'épaule, "crétinisme démocratique".

A la réflexion je partage ce point de vue.


C'est un élément de réflexion, mais insuffisant. D'une part, ça n'explique pas pourquoi de braves gens se transforment en monstres.

D'autre part, nous avons bien des cas de société dont les actes sont plus ou moins contrôlés par l'opinion populaire, mais dont l'Etat commet tout de même des actes de babarie effroyables.

NOus avons récemment l'exemple de Gaza. L'opinion populaire israëlienne, approuve, réclame même davantage de massacre et accepte même la torture.

Pendant la guerre d'Algérie, une bonne partie de l'opinion approuvait la répression et même les tortures.

Aux Etats Unis, encore récemment, après le 11 setembre, l'opinion américaine dans sa majorité n'était pas révoltée par le comportement des troupes en Irak.

Pendant la seconde guerre mondiale, les bombardements massifs des villes allemandes et japonaises ont été largement approuvés par l'opinion américaine et britannique.

La démocratie ne protége donc pas de la barbarie. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'elle la limite dans certaines circonstances.
Vérié
 
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Message par shadoko » 28 Avr 2009, 12:27

Artza ne voulait sûrement pas dire que les régimes dits "démocratiques" sont contrôlés le peuple.

Dans ta réponse, Vérié, tu confonds "contrôlé par" et "momentanément approuvé par l'opinion populaire" ce qui n'est pas du tout pareil. Le gouvernement Israélien n'est certainement pas contrôlé par le peuple Israélien, pas plus que le gouvernement français pendant la guerre d'Algérie ou le gouvernement américain pendant la guerre en Irak (la meilleure preuve, c'est que quand ils ne sont plus approuvés par l'opinion populaire, ils passent outre).

a écrit :
La démocratie ne protége donc pas de la barbarie. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'elle la limite dans certaines circonstances.

On ne sait pas vraiment de quelle "démocratie" tu parles, là. Si tu parles des régimes dits démocratiques sur la planète aujourd'hui, oui, certainement, ça ne protège de rien du tout, ce sont des caches sexes pour la dictature du capital, et quand elles ne servent plus leurs maîtres ces "démocraties" sont remplacés par d'autres régimes beaucoup plus violents. Les phrases sur la "démocratie" sans rien dire du fonctionnement de l'économie qu'elle entend masquer, ce sont des illusions, comme tu le sais. Alors pourquoi les faire?
shadoko
 
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Message par artza » 28 Avr 2009, 13:00

(Vérié @ mardi 28 avril 2009 à 11:40 a écrit :
a écrit :
Refusant la réponse raciste "c'était des allemands" et religieuse "c'est le démon" il se contente d'affirmer "que tout devient possible dans une société dont les actes ne sont plus contrôlés par l'opinion populaire".

Ma première réaction fut un haussement d'épaule, "crétinisme démocratique".

A la réflexion je partage ce point de vue.


C'est un élément de réflexion, mais insuffisant. D'une part, ça n'explique pas pourquoi de braves gens se transforment en monstres.


C'est un élément de réflexion.

Tu en as d'autres?

Je crois que c'est dans ce sens qu'il faut creuser.

Pour le second point qui est tout autre chose, premièrement "les braves gens" ça n'existe pas, et ceux qu'on désigne ainsi sont le plus souvent les plus dangereux.

Voir la littérature, au hasard Maupassant: Boule de suif et le cinéma, Allégret: Une si jolie petite plage!
Quand aux monstres ils sont heureusement très rares.
D'ailleurs, monstres ils ne le sont pas pas à leurs yeux et à ceux des psy et des médecins et souvent de leurs proches, voir là encore le cinéma:Le juge et l'assassin. L'assassin (Galabru) qui hurle, "mais ils (les victimes) n'ont souffert que quelques minutes, moi c'est tout les jours...".
artza
 
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