
j'ai vu le film, et j'ai bien aimé alors que le livre ne m'avait pas emballé. A vrai dire, il ne m'avait pas laissé grand souvenir. Anna Gavalda, c'est bien écrit, pas désagréable, mais rien. Et c'était même décevant par rapport à son premier, un recueil de nouvelles ("je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part"). J'ai insisté et le troisième était pire, "ensemble c'est tout". Un bon début, bien meilleur, mais ensuite une histoire qui file en sucette. Une fille avec deux gars, trois zarbis, sympa. Evidemment, deux gars c'est un de trop. Ou non. Ou je ne sais pas. Enfin il y a de la matière. Mais que fait Gavalda ? Elle en prend un et le fait tomber amoureux d'une autre. Et zou, pa ni pwoblem, il disparaît de l'histoire. Trop facile... et ça a donné un film conventionnel avec Audrey Tautou.
Mais passons et revenons à "Je l'aimais".
Livre pas terrible à mon avis. Une fille, jeune, vient de se faire larguer par son mari et va se réfuguier avec ses deux enfants en bas âge chez ses beaux-parents (bizarre, moi j'aurais pensé qu'elle rejette toute la famille, mais bon). Elle est consolée par le beau-père qui lui raconte comment lui-même est passé à côté de l'amour.
Zabou Breitman en a fait un beau film, en décalant un peu l'axe, en se centrant sur le beau-père, alors que le livre était plus sur la fille (dans mon souvenir). Il y a beaucoup de belles scènes, très finement jouées. On joue aussi sur les mots, les doubles sens, les quipropquos. Et il y a surtout Daniel Auteuil, excellent.
Cela n'alimentera pas de débats à la fête de LO, ni même ici (quoique...). D'ailleurs cela se passe chez des patrons (pouah... bon, mais des petits moyens patrons, qui se battent pour exporter aux quatre coins du monde), mais cela fait une bonne soirée. Le kleenex n'est pas indispensable, mais on peut être z'émus quand même.
Quand on n'est pas une brute.
Mais passons et revenons à "Je l'aimais".
Livre pas terrible à mon avis. Une fille, jeune, vient de se faire larguer par son mari et va se réfuguier avec ses deux enfants en bas âge chez ses beaux-parents (bizarre, moi j'aurais pensé qu'elle rejette toute la famille, mais bon). Elle est consolée par le beau-père qui lui raconte comment lui-même est passé à côté de l'amour.
Zabou Breitman en a fait un beau film, en décalant un peu l'axe, en se centrant sur le beau-père, alors que le livre était plus sur la fille (dans mon souvenir). Il y a beaucoup de belles scènes, très finement jouées. On joue aussi sur les mots, les doubles sens, les quipropquos. Et il y a surtout Daniel Auteuil, excellent.
Cela n'alimentera pas de débats à la fête de LO, ni même ici (quoique...). D'ailleurs cela se passe chez des patrons (pouah... bon, mais des petits moyens patrons, qui se battent pour exporter aux quatre coins du monde), mais cela fait une bonne soirée. Le kleenex n'est pas indispensable, mais on peut être z'émus quand même.
Quand on n'est pas une brute.
