Vous avez vu les affiches : Clooney passe sa vie dans les avions et, si vous avez vu la bande annonce, c'est pour aller aux quatre coins des USA procéder aux entretiens de licenciement à la place des DRH des boîtes concernées. Après l'annonce, suit un baratin sur les possibilités de rebondir, les opportunités, et l'accompagnement genre "cellule de reclassement".
Le fil tient parce que c'est Clooney, que c'est même souvent drôle, malgré le tragique de la situation. Clooney s'est forgé des certitudes, il s'est blindé contre tout aspect personnel, il ne manifeste plus guère de sentiments humains normaux. Et on lui rajoute pour animer le film une jeune qui veut augmenter la productivité en faisant ces entretiens par vidéo.... et naturellement, tout va craquer au cours du film !
Je ne sais pas trop ce que voulait dire le réalisateur. C'est celui qui a fait Juno, sur cette jeune lycéenne enceinte écervelée mais originale. Là, il a dit que sa femme elle-même avait été licenciée pendant que lui de son côté faisait ce film et qu'il s'était dit que cela nourrirait son film. "T'es virée ? Chouette..."
Bon, on peut y aller, moi je ne me suis pas ennuyé, la salle était pleine, mais je ne sais toujours pas pourquoi le Monde y mettait trois étoiles.