Un jeune Richard Deshayes a été défiguré par un tir droit de grenade lacrymogène.
L'émotion fut grande encore que dans les lycées parisiens une majorité modérée ne voulait pas "politiser" cette histoire et le mouvement en faveur du lycéen Guyot "un innocent" Deshayes lui révolutionnaire maoïste c'était autre chose.
(Ainsi une jeune lycéenne fut huée dans une AG d' un "bon" lycée parisien pour avoir affirmé une solidarité avec Deshayes.
Elle se défendit en traitant ses condisciples de "toutes des salopes" ce qui n'arrangea pas les choses mais lui apprit à affronter le vent dominant même de gauche.-souvenirs perso).
C'est le début du film. Les lycéens du film sont bien loin de la révolte et de la recherche de rigueur de cette lycéenne, ainsi ils rencontreront bien du monde, tâteront de bien des choses sans jamais s'éloigner des belles maisons familiales.
Le personnage principal dit parlant j'ai cru comprendre, de ses amours "je vis dans mon imaginaire et quand le réel frappe à ma porte, je n'ouvre pas" en clair " je vis au chaud et quand un avenir incertain se présente je reste en plan".
Bref, à part réactiver quelques souvenirs c'est quand même chiant.
Pour ceux qui n'ont pas connu c'est peut-être un bon documentaire.
Si quand même une mention pour Lola Créton dans le rôle émouvant de Christine.