http://www.forumamislo.net

Une jeune mère de famille délaissée par son mari lui mitonne des petits plats qu'elle lui fait livrer pour son déjeuner.

Une pratique très courante et très organisée en Inde un peu comme l'acheminement du courrier par la poste. Les connaisseurs de ce boulot apprécieront l'efficacité de ce service indien.

Une efficacité qui ne peut quand même pas empêcher quelques erreurs d'acheminement.Le refus du livreur d'admettre la moindre possibilité d'erreur est tout à fait digne d'un guichetier de la poste française.

Au lieu du mari indifférent c'est un vieux monsieur veuf qui se délecte des repas. Qui sont vraiment très bons et odorants, on salive pendant tout le film.

Ne racontons pas la suite pour ne pas irriter Pelon.

Bref, sorti du ciné je me suis rué vers un p'tit restau indien pas mauvais du tout. Mais après ce qu'on goûte dans le film, quelle déception.

Un film que je conseille aux vieux messieurs et aux jeunes femmes.

3Le refus de la part du livreur d'admettre la moindre erreur est tout a fait digne d'un guichetier de la poste Francaise"!Bonjour la vanne sympa pour nos camarades travailleurs des PTT.

J'avais bien aimé le sketch de F. Raynaud (un guichetier des PTT qui torture un client, - vous ne voulez vraiment pas 20 timbres à 1 ct, au lieu d'un à 20 cts... -, sous prétexte que c'est son coiffeur.) Il se rappelle les : "Je vous fait une petite friction, et une bonne brillantine... ?"

vraiment un beau film plein de retenu et de sentiment. j'ai aussi eu envie de manger indien, alors j'ai pris un plat au curry dans un restau chinois.

Un bon film, amusant et sensible et qui, en effet, donne faim...

Pour le reste, on est partagé entre l'admiration devant cette organisation de la collecte et de la distribution des repas et le sentiment d'immense gâchis de voir tout le travail que cela représente, et surtout le travail de ces femmes à la maisons, toutes à mitonner de petits plats pour des maris suffisants et indifférents.

Le film est amusant, bien fait, parfois même poétique, mais n'empêche, cela ne doit pas être toujours drôle d'être une femme en Inde !

La grande diversité des interdits alimentaires en Inde pour chaque religion et certaines castes a peut-être pour conséquence la nécessité d'une préparation domestique des repas.

Ottokar souligne à juste titre le gâchis que représente une telle organisation.

Le communisme nous libérera et d'abord et surtout les femmes de la servitude de l'économie domestique.

Pour le présent la restauration d'entreprises du moins à la poste parisienne est en plein recul.
Conséquence du travail uniquement matinal à la distribution? De la diminution des effectifs? De l'éloignement du domicile? D'une baisse du rapport qualité-prix? De la prohibition de l'alcool?

Varlin pionnier du mouvement ouvrier sous toutes ses formes au milieu du 19ème siècle organisa un restaurant coopératif, "la marmite" une bonne idée.

Avant la projection du film, une publicité d'un restaurant indien a été, coïncidence, proposée lors de ma séance... Je suis faible.

Un film tout en retenue, pas mièvre, globalement triste. On sent passé le quotidien des personnages, ces journées qui se ressemblent, et que seule la lunchbox va perturber. Etre bousculer par la vie "comme on le serait dans un berceau", et à un moment donné, le temps est écoulé. Rien de très gai. Mais c'est... un film très "mignon" en fait. Et la fin dépend totalement de notre humeur Plutôt sympa

Ce soir sur Arte 20h55.

artza a écrit : prohibition de l'alcool ?

Prohibition totale dans les restaurants de la Poste ?