L'institutrice

Le récent film de l’israélien Nadav Lapid « L’institutrice » est tout à fait remarquable et original. Le développement de l’histoire est parfaitement déroutant et la fin est somme toute plus optimiste que la tonalité générale du film ne le laisse penser.
Au fond le gamin, au milieu de tant de vulgarité et de tant de sollicitations parfaitement intéressées ( carrément de la manipulation par cette institutrice qui s’égare ) se sauve tout seul, en toute tranquillité.
Dans ce monde cruel, pervers et obtus, le petit poète fait preuve d'une étonnante résilience !
Je ne crois pas un seul instant qu’un gamin de 5 ans puisse être l’auteur des poèmes du film, et cela malgré les infos de presse qui laissent entendre que ces textes sont de Lapid enfant. Ce manque de vraisemblance n’est pas un obstacle, c’est le signe même d’un film tout à fait hors du commun.
L’armée est bien présente, son poids social est sensible, ainsi que le nationalisme inculqué aux enfants dès la maternelle.
Une absence m’a troublé, on ne croise aucun palestinien, sans doute une représentation du déni.
Au fond le gamin, au milieu de tant de vulgarité et de tant de sollicitations parfaitement intéressées ( carrément de la manipulation par cette institutrice qui s’égare ) se sauve tout seul, en toute tranquillité.
Dans ce monde cruel, pervers et obtus, le petit poète fait preuve d'une étonnante résilience !
Je ne crois pas un seul instant qu’un gamin de 5 ans puisse être l’auteur des poèmes du film, et cela malgré les infos de presse qui laissent entendre que ces textes sont de Lapid enfant. Ce manque de vraisemblance n’est pas un obstacle, c’est le signe même d’un film tout à fait hors du commun.
L’armée est bien présente, son poids social est sensible, ainsi que le nationalisme inculqué aux enfants dès la maternelle.
Une absence m’a troublé, on ne croise aucun palestinien, sans doute une représentation du déni.