Les délices de Tokyo

Les délices de Tokyo

Message par com_71 » 30 Jan 2016, 10:20

Un bon petit film. Les dorayakis aux haricots rouges sont succulents. L'appât du gain de la petite-bourgeoise débectant. Un film sur la solitude... et la solidarité sur fond de rigidité de la société japonaise.

Pour ménager les rebondissements on ne peut pas en dire beaucoup plus que l'Officiel des spectacles.
Installé dans une petite cahute, en plein cœur de Tokyo, Sentaro vend des dorayakis, des pâtisseries traditionnelles japonaises, constituées de deux pancakes fourrés d'une pâte confite de haricots rouges. Parmi ses clients réguliers, la jeune Wakana, lycéenne, égaie ses journées solitaires. Mais tout bascule quand un jour, Tokue, une dame de 70 ans, propose à Sentaro ses services de cuisinière. D'abord réticent, l'homme finit par accepter de l'embaucher. Bien lui en prend, la recette de la sympathique vieille dame, aussi simple qu'inimitable, connaît très rapidement un vif succès et fait de l'échoppe un rendez-vous incontournable.
C’est une véritable conviction qui a guidé Naomi Kawase dans l’écriture et la réalisation de son quinzième film : elle considère que la bonne nourriture élève l’âme et apaise les esprits, et se montre convaincue qu’une recette de cuisine peut changer une vie. La réalisatrice japonaise en fait la démonstration à travers le récit d’une vieille dame (interprétée par Kirin Kiki), qui bien que dépossédée de sa vie, conserve sa sagesse et tente de la transmettre à son employeur et à Wakana, qui n’est autre que la petite-fille à la ville de la comédienne. Présenté en ouverture de la sélection Un certain regard au festival de Cannes 2015.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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com_71
 
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