Madagascar 1947

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Qui a entendu parler de l'insurrection malgache de 1947 sauvagement réprimé. Des députés indépendantistes firent 10 ans de prison pour une insurrection qu'ils n'avaient pas préparée et qu'ils dénoncèrent!

Fahavalo est un documentaire (documents d'époque) et une série d'interviews actuels sur ses événements rappelés par des protagonistes divers avec pudeur suscitant l'émotion et le désir d'en connaître un peu plus. Une seule salle à Paris!

Il n'y a pas grand chose:"l'insurrection malgache de 1947" par Jacques Tronchon chez l'Harmattan et Yves Benot "Massacres coloniaux 1944-50" (edit. Maspéro) y consacre un chapitre.

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Il y a aussi celui-là, maintenant réédité, et présenté avec le film :

Ré-édition du livre « Madagascar 1947, la tragédie oubliée» (Actes du colloque AFASPA-Université Paris 8-St-Denis, 1997 avec les éditons Le Temps des Cerises).

Livre publié en 1997. Il constitue une des sources les plus complètes sur l'insurrection de 1947 à Madagascar. Mémoires de Madagascar souhaite le ré-éditer, en co-édition avec l'AFASPA et Laterit productions. Prix public : 25€. Date de sortie : janvier 2018
SOMMAIRE
Françoise Raison-Jourde - Le soulèvement de 1947 : bref état des lieux
Alain Niderst - Madagascar avant la colonisation, une île mythique
Yvan G. Paillard - Madagascar à la fin du XIXe et au début du XXe siècles : un patriotisme à réinventer
Jacqueline Boiteau - Les raisons de la révolte
Henri Sinno - Syndicalisme français et mouvement national malgache
Francis Arzalier - Un itinéraire internationaliste : François Vittori
S. Randrianja - Aux origines du M.D.R.M. 1939-1946
Razakanaivo - Le syndicalisme malgache avant 1947
Alain Ruscio - Le monde politique métropolitain et l'Union française, 1944-1947
Janine Harovelo - La SFIO et MADAGASCAR 1947
Raymond William Rabemananjara - Le mouvement national malgache face aux événements de 1947
Jacques Tronchon - La nuit la plus longue… Du 29 au 30 mars 1947
Jacques Tiersonnier - Témoignage sur 1947
Cheikh Faty FAYE - Madagascar 1947 : les événements tragiques et leur traitement par la presse à Dakar
Chantal Valensky - La pacification en 1947/1949
Lucile Rabearimanana - La répression de l'insurrection de 1947 en milieu rural à Madagascar
Alexis Berchadsky - Aux origines d’un parcours d’avocat anticolonialiste Henri Douzon à Madagascar, juillet-octobre 1947
Jean Fremigacci - Bilan provisoire de l'insurrection de 1947. Nécessité de nouvelles recherches.
Bernard Bodinier - 1947 vu par les services de l'armée
Rolland Weyl - Le procès des parlementaires malgaches
Colette Dubois - Les commissions parlementaires et l’insurrection malgache. Désintérêt ou conflit de compétence ?
Gisèle Rabesahala - Témoignage
Georges Julien - Résumé de ma délégation à Madagascar du 20 juillet au 3 août 1952
Pierre Eloire - Le Secours populaire français contre la répression à Madagascar
Jennifer Cole - Les usages d’une défaite : 1947, le trauma choisi

et aussi ça :

Madagascar, 1947
[Raharimanana] éditions vents d'ailleurs
6.00 €

Raharimanana, un écrivain malgache résidant en France, vient d'y publier sa critique de l'histoire de la rébellion de 1947. Intitulé « Madagascar, 1947 » le livre existe déjà au pays. On n'en finira jamais. Soixante ans après, le mouvement d'émancipation nationale du 29 mars 1947, qu'on vient de commémorer, continue à hanter plus d'un auteur d'ouvrages littéraires et historiques. Quoi de plus normal pour Raharimanana, un écrivain engagé, qui cherche à briser le silence, en posant des questions sur le passé de son pays. Il vient de sortir, il y a une semaine en France, sa critique, intitulée « Madagascar, 1947 ». Forte en témoignage, cette récente critique de 62 pages est fondée sur des documents écrits, des synthèses des auteurs et historiens étrangers et des traditions orales recueillies à Madagascar. Elle est également illustrée par des photos d'archives du regretté Charles Ravoajanahary, une grande figure de l'accession de Madagascar à l'indépendance, homme de lettres et professeur d'histoire au moment de l'indépendance, en 1960. Ce livre invite les lecteurs à tenir compte de l'importance « des massacres coloniaux » que bon nombre de nos aïeux, surnommés également « les rebelles malgaches », ne sont pas prêts d'oublier. Il s'adresse également aux futuristes nationaux qui font semblant d'oublier le passé. « Par crainte qu'en y revenant, ils n'irritent la France et ses gouvernants et que ces derniers, en représailles, ne leur coupent les vivres… » Sans aucune connotation politique, cet ouvrage est défini par son auteur comme « un mémoire », pour combler un vide. Le vide est la version unilatérale des faits, celle des colons, et des commentaires souvent déplacés de quelques journalistes étrangers. Ainsi met-il en exergue la valeur morale, humanitaire et culturelle de l'événement, tout en cherchant à préciser quelque détail qui s'avère insignifiant pour les uns, mais qui a une grande importance pour les autres. Ouvertement, Raharimanana y attaque certaines presses françaises, sur leurs thèses révisant à la baisse le nombre des victimes de la rébellion à 10 000 personnes. « Ce qui est écrit par Jacques Tronchon dans sa thèse qui rapporte le nombre des victimes à 89 000, selon l'état-major français, en 1949, est proche de la réalité », commente-t-il. Vavah Rakotoarivonjy Raharimanana, un journaliste reconverti Raharimanana, est né à Antananarivo, en 1967. Avant de se convertir à l'enseignement du français, il avait travaillé à Radio France internationale, (Rfi). L'enseignement de la langue de Molière l'a certainement entraîné dans l'art de la littérature. Il vit actuellement en France. Comme tous expatriés, la recherche de ses racines l'avait poussé à publier des recueils de Nouvelles, des pièces de théâtre, deux romans, et cette critique. 65 pages édition : mars 2007