S'occuper utilement en temps de confinement...

Re: S'occuper utilement en temps de confinement...

Message par com_71 » 09 Avr 2020, 18:18

L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 10 Avr 2020, 21:17

com_71, par ailleurs a écrit :Comme Balzac, Zola et George Sand, qui n'ont jamais remis en cause la domination de la bourgeoisie - la dernière ayant applaudi le massacre des communards - mais ayant pu en donner un tableau fidèle.

Zola est l'auteur de :
Zola dans "La Commune" a écrit :… les bandits vont empester la grande cité de leurs cadavres — jusque dans leur pourriture ces misérables nous feront du mal…

À ce sujet :
LO 21 Janvier 2000 a écrit :Lire : Les écrivains contre la Commune de Paul Lidsky

Les éditions La Découverte viennent de rééditer l'étude de Paul Lidsky consacrée à l'attitude des écrivains français face à la Commune de Paris en 1871. Paru pour la première fois il y a trente ans, ce livre d'un réel intérêt était devenu introuvable depuis fort longtemps.

Du 18 mars au 21 mai 1871, à Paris, le pouvoir fut entre les mains du petit peuple parisien. La Commune, cet " Etat d'un type nouveau " selon l'expression de Marx, gouverna, organisa, contrôla tout ce qui était nécessaire à la vie de la population. Elle fut en quelque sorte le premier Etat ouvrier, le premier exemple au monde de ce qu'est " la dictature du prolétariat " au sens que lui donna Marx. Contre la Commune de Paris, la bourgeoisie française trouva immédiatement une alliée dans l'intelligentsia littéraire, qui mit sa plume au service des possédants et de la réaction. A l'exception de Jules Vallès, Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Villiers de l'Isle-Adam, qui sympathisèrent plus ou moins avec les communards, et de Victor Hugo qui adopta une attitude de neutralité, la très grande majorité des écrivains de l'époque, par-delà les clivages politiques, se retrouva soudée dans une même haine de classe pour condamner la Commune de Paris.

Au premier rang, se situent les écrivains conservateurs comme Maxime Du Camp et Gustave Flaubert, ainsi que les royalistes comme Alphonse Daudet, le comte de Gobineau, Ernest Renan, la comtesse de Ségur, Taine et bien d'autres encore, sans oublier les très réactionnaires Leconte de Lisle et Théophile Gautier. Viennent ensuite les républicains et les modérés comme François Coppée et Anatole France (qui n'évolua politiquement que bien des années plus tard), Catulle Mendès, Richepin, George Sand et Emile Zola.

Certes, il y a des nuances entre l'hystérie d'un Théophile Gautier et la condamnation plus modérée d'un Catulle Mendès ou d'un Emile Zola. Mais la dénonciation des communards était unanime, même si les écrivains adoptèrent une position sensiblement différente selon qu'ils vécurent à Paris, se laissant parfois gagner par l'enthousiasme populaire, ou bien se réfugièrent à Versailles où ils se firent alors les propagandistes zélés de Thiers et de son gouvernement tout à ses préparatifs de la répression. Lorsque certains écrivains restèrent isolés en province, ce fut pour prendre comme argent comptant les pires calomnies distillées par les Versaillais.

Oscillant entre l'outrance verbale et le schématisme le plus grossier, ne reculant devant aucun manichéisme et développant à l'extrême la caricature, la littérature anticommunarde laisse suinter, à toutes les lignes, la haine de ces écrivains à l'égard de la classe ouvrière.

Dans son livre, Paul Lidsky analyse les convictions politiques et littéraires de ces écrivains anticommunards, montre comment ils raisonnaient, pensaient, et avec quels préjugés de classe.

De l'ancien " révolutionnaire romantique " de 1848 au monarchiste le plus réactionnaire, tous ces écrivains partagaient l'avis (unanime à l'époque dans les milieux bourgeois) que les classes laborieuses étaient avant tout des classes dangereuses. Pour eux, la Commune résultait de la " fièvre ", de la " canaille ", de la " populace " mue par " l'envie ". Ils n'hésitèrent pas à comparer le prolétariat à une " race nuisible ", les ouvriers à des " bêtes enragées ", à des " nouveaux barbares " menaçant la " civilisation ". Ainsi en est-il d'un Théophile Gautier qui comparait avec rage les Communards à des animaux dans Tableaux du siège, Paris, 1870-1871.

Du 22 au 28 mai 1871, la Commune fut réprimée dans le sang par les troupes versaillaises qui firent près de 30 000 morts parmi les Parisiens. Cette " semaine sanglante " fut d'autant plus sauvage que la frayeur éprouvée par la bourgeoisie, devant l'audace du peuple de Paris partant à l'assaut du ciel et renversant les bases de son pouvoir, avait été grande. La plupart des écrivains attendaient cette répression, la souhaitaient, voire l'avaient réclamée à cor et à cri. Pour Edmond de Goncourt, " les saignées comme celle-ci, en tuant la partie bataillante d'une population, ajournent d'une conscription la nouvelle révolution. C'est vingt ans de repos que l'ancienne société a devant elle ". Opinion comparable chez Leconte de Lisle, qui espère " que la répression sera telle que rien ne bougera plus, et pour mon compte, je désirerais qu'elle fût radicale ". La répression ne fut pas assez féroce au goût d'un Flaubert qui, dans une lettre à George Sand, le 18 octobre 1871, trouvait " qu'on aurait dû condamner aux galères toute la Commune et forcer ces sanglants imbéciles à déblayer les ruines de Paris, la chaîne au cou, en simples forçats. Mais cela aurait blessé l'humanité. On est tendre pour les chiens enragés, et point pour ceux qu'ils ont mordus ". Des lignes qui se passent de commentaire.

Pertinent et accusateur, ce petit livre sur ce qu'ont pu écrire ces écrivains, très engagés aux côtés de la bourgeoisie de l'époque, est à lire et à faire lire.

René CYRILLE

Les écrivains contre la Commune, de Paul Lidsky, Ed. La Découverte, 177 pages, 42 F
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 12 Avr 2020, 09:40

Une lecture de circonstance ?
Deon Meyer : « Beaucoup de scientifiques ont averti qu’une pandémie se préparait, et personne n’a semblé les écouter »

Dans son roman « L’Année du lion », paru en France en 2017, l’écrivain sud-africain Deon Meyer avait anticipé l’actuelle épidémie due au coronavirus.

Une voiture abandonnée sur une route déserte, un peu de nourriture périmée. C’est dans cet environnement qu’un père et son fils, tous deux survivants du « viruscorona » qui vient de décimer 95 % de la population mondiale, sont attaqués par des chiens sauvages. Ainsi commence L’Année du lion, un roman de Deon Meyer que la France a pris en 2017 pour un récit postapocalyptique. Personne n’imaginait à l’époque que cette fiction racontait déjà l’actuelle pandémie liée au coronavirus. Pas même son auteur.

L’écrivain sud-africain avait pourtant fait valider scientifiquement que le coronavirus était bien l’agent pathogène le plus dangereux pour la race humaine et la planète. Il avait travaillé sur sa transmission et ses conséquences sur nos sociétés mondialisées, du passage de l’animal à l’homme à la contamination intercontinentale, en passant par la fermeture des frontières ou les détournements de masques de protection, devenus armes de cette drôle de guerre…

Trois ans après la traduction du roman en français, la trame qui le sous-tend, improbable hier pour une imagination moyenne, est devenue réalité. Drôle de préfiguration ! Y compris pour Deon Meyer, qui s’est replongé dans ses notes, lui-même un peu effrayé de découvrir que son roman avait anticipé une catastrophe planétaire.

Une humanité décimée par un coronavirus, c’est le point de départ de L’Année du lion. Comment vous est venue cette idée ?

Pour être honnête, avec L’Année du Lion, je voulais d’abord explorer notre monde après qu’un virus eut décimé la population mondiale, et pas tant la pandémie elle-même. Il se trouve que les récits de l’expérience chaotique des personnages durant la pandémie n’ont cessé de s’inviter dans le livre, ce qui m’a obligé à faire des recherches sur la nature des pandémies et à essayer d’imaginer ce que ce serait de vivre une telle situation.

Pour mettre en scène ce monde fictif postapocalyptique que je voulais, je devais tuer 95 % de la population mondiale, mais laisser toutes les infrastructures intactes. Mes recherches pour le roman ont été faites après l’apparition de la grippe aviaire H5N1 de 1996 et de la grippe porcine H1N1 de 2009-2010. Ces deux crises terrifiantes, ainsi que les épidémies récurrentes d’Ebola en Afrique, m’ont donné l’idée d’explorer la possibilité qu’un virus soit à l’origine de l’apocalypse dont j’avais besoin.

Alors j’ai commencé à chercher un expert de classe mondiale en matière de virus et je suis tombé sur le professeur Wolfgang Preiser, chef du département de virologie médicale de l’université de Stellenbosch.

L’idée vous paraissait-elle farfelue, à l’époque, quand vous l’avez posée comme base de votre roman ?

Plus j’approfondissais mes recherches à l’époque, moins l’idée me semblait farfelue. Beaucoup de gens très intelligents, tous des scientifiques très respectés dans divers domaines, avertissaient qu’une pandémie se préparait et que ce n’était qu’une question de temps avant qu’un virus ou une bactérie ne fasse de vrais ravages. Ce qui m’a fasciné alors, c’est que personne ne semblait les écouter. N’est-ce pas d’ailleurs la même chose avec la montée des superbactéries à cause de l’abus d’antibiotiques ? Ou avec le réchauffement climatique, bien que de plus en plus de dirigeants mondiaux semblent maintenant prendre cette question plus au sérieux ?

Pourquoi un coronavirus, et pas Ebola ou un autre agent pathogène ?

J’avais demandé à Wolfgang Preiser d’identifier un virus qui pourrait tuer 95 % de la population mondiale. Magnanime et indulgent, le professeur a non seulement joué le jeu avec enthousiasme, mais il a aussi fait appel à un illustre collègue à lui, le professeur Richard Tedder, de l’University College de Londres, pour qu’il l’aide. Tous deux ont identifié le coronavirus comme le meilleur candidat, bien qu’ils aient dit que mon chiffre de 95 % était bien trop pessimiste, et m’ont donné tous les détails sur la façon dont cela pourrait se produire. Détails que j’ai inclus dans le roman.

Racontez-nous, pour ceux qui n’ont pas lu le roman, quelques-uns de ces détails de la transmission telle que vous l’aviez décrite…

Eh bien, quelque part en Afrique tropicale, un homme est allongé sous un manguier. Cet homme est affaibli parce qu’il est séropositif et ne bénéficie d’aucun traitement ; en plus, il est porteur d’un coronavirus. Mais rien d’étrange à cela, les coronavirus sont assez courants ; avant la pandémie, on en connaissait au moins quatre qui provoquaient des symptômes de grippe ou des rhumes chez l’humain.

Les coronavirus sont également présents chez les animaux, les mammifères et les oiseaux. Or dans le manguier, il y a une chauve-souris, porteuse d’un autre type de coronavirus. Cet animal malade défèque sur le visage de l’homme allongé. Les excréments liquides entrent en contact avec ses yeux, son nez ou sa bouche, ce qui introduit le second coronavirus dans son système respiratoire, avant que les deux coronavirus se multiplient ensemble à l’intérieur des mêmes cellules de sa trachée. Là, leur matériel génétique se combine, donnant naissance à un nouveau coronavirus, extrêmement pathogène, qui peut facilement infecter d’autres personnes par simple inhalation.

L’homme du manguier vit dans une communauté pauvre, où les gens s’entassent les uns sur les autres et où l’incidence du VIH est élevée. Evidemment, il infecte rapidement d’autres personnes. Et le nouveau virus se répand dans la communauté, en continuant de muter. Et une de ses mutations le rend capable de se transmettre facilement dans l’air et de contaminer des personnes en les laissant asymptomatiques assez longtemps pour qu’elles en infectent beaucoup d’autres avant de mourir.

Un des membres de la famille de l’homme du manguier, touché lui aussi, travaille dans un aéroport de la ville voisine et tousse sur une passagère, juste avant que cette femme ne prenne un vol pour l’Angleterre, où se déroule alors un grand événement sportif international…

Si l’on remplace la chauve-souris par le pangolin, la chaîne de transmission ressemble à ce qu’on a connu…

Dans mon roman, tous les pays développés ont bien sûr un protocole à appliquer en cas de maladie infectieuse mortelle. Comme la plupart des pays en développement, qui ont aussi des plans détaillés pour ce genre de scénario. Il y avait des directives et des systèmes pour contrer une épidémie. En théorie, ils auraient dû fonctionner. Mais la nature n’a pas tenu compte de ces théories. Et la faillibilité humaine non plus…

Tout de même, le fait de vivre sur le continent africain ne rend-il pas un écrivain plus sensible à cette thématique des pandémies ?

Très certainement. Et pas seulement à cause du VIH/sida et du virus Ebola. La pauvreté, la densité de population dans les villes, les systèmes de santé fragiles, la corruption et les dirigeants irresponsables créent des conditions de circulation rapide des virus.

Je dois m’empresser d’ajouter que l’Afrique du Sud a beaucoup de chance d’avoir un dirigeant comme le président Cyril Ramaphosa en ce moment, mais même lui et son gouvernement sont aux prises avec l’horrible héritage de notre ancien président kleptocrate Jacob Zuma et de ses acolytes, qui ont pratiquement détruit notre pays sur le plan économique. Notre capacité à lutter aujourd’hui contre le Covid-19 est d’ailleurs sérieusement entravée par cette situation.

Les véritables visionnaires sont les professeurs Preiser et Tedder, et tant d’autres scientifiques qui nous ont mis en garde, mais nous ne les avons pas pris au sérieux. Tout ce que j’ai fait, c’est extrapoler leurs informations et essayer d’imaginer une pandémie et ses conséquences.

Je dois admettre que je ne trouve aucun plaisir à avoir anticipé ce qui est en train de se passer. Les personnes qui ont perdu des proches dans ces circonstances très difficiles souffrent terriblement. Personnellement, ma fille vit en Italie – j’ai le bonheur qu’elle soit en bonne santé –, ma mère a presque 90 ans, et moi, j’en ai quasiment 62. Ajoutons que j’ai fumé pendant une grande partie de ma vie. Donc j’ai un peu de souci à me faire…

Depuis L’Année du lion, vous êtes passé à autre chose, vous avez écrit d’autres livres. A quel moment de l’apparition de cette pandémie ce souvenir a-t-il refait surface ?

Le souvenir de ce roman m’est revenu tout à coup alors que, à la mi-janvier, le virus se répandait très rapidement à Wuhan et qu’on a commencé à en parler par-delà les frontières chinoises. L’affaire a vite pris un tour tel que j’ai remis le nez dans mes notes de recherche de 2015-2016 pour l’écriture de L’Année du lion. Et je me suis fait peur…

On dit que la politique, c’est l’art de prévoir… Cette crise ne montre-t-elle pas que les gouvernants manquent cruellement d’imagination pour dessiner leur champ de prévisions ?

Les grands dirigeants ne manquent pas d’imagination. A leur décharge, ils ont peut-être eu tellement de sujets à gérer ces dernières années – l’économie mondiale, la crise des réfugiés, le terrorisme, le Brexit, un imbécile à la Maison Blanche, la montée des extrêmes droites et des nationalismes, la menace croissante du réchauffement climatique – qu’ils n’ont tout simplement pas eu le loisir nécessaire pour s’inquiéter des pandémies virales. Ni l’argent nécessaire pour s’y préparer, d’ailleurs.

Pour moi, nous vivons dans un monde divisé et largement débordé par ses problèmes écologiques, économiques et politiques. Même les très grands hommes politiques n’ont ni les moyens ni le soutien nécessaire pour faire tout simplement ce qu’il faudrait. En tant qu’électeurs, nous devons également en assumer la responsabilité. Si nous ne commençons pas à nous unir derrière les dirigeants qui veulent penser un monde durable, nos enfants en paieront le prix.

Ne considérez-vous pas aujourd’hui que la littérature s’impose comme un meilleur moyen d’anticiper l’avenir, plus efficace que la politique ?

Oui, je crois que la littérature est la meilleure façon d’anticiper l’avenir. Elle l’a toujours été, mais, pour être juste, il faut dire que la littérature s’est aussi beaucoup trompée. D’ailleurs, si la littérature permet de mieux anticiper, c’est peut-être parce que les auteurs ont le luxe de spéculer sans conséquences.

L’Année du lion, de Deon Meyer, traduit de l’afrikaans et de l’anglais par Catherine Du Toit et Marie-Caroline Aubert, éd. Seuil, 2017, 640 pages, 23 euros.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/ ... _3212.html
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: S'occuper utilement en temps de confinement...

Message par com_71 » 12 Avr 2020, 16:25

Octavio Paz se prête bien à une lecture à haute voix.
https://www.babelio.com/auteur/Octavio- ... /citations
J'ai sous la main "liberté sur parole", très riche, traduction revue par lui-même, pour partie. L'autre partie traduite par Benjamin Péret.
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Re: S'occuper utilement en temps de confinement...

Message par com_71 » 12 Avr 2020, 16:50

Jack London, la peste écarlate en .epub
http://dl.free.fr/jYQ1zXN7Z
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Message par Bertrand » 12 Avr 2020, 17:14

Merci
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Re: S'occuper utilement en temps de confinement...

Message par artza » 12 Avr 2020, 20:11

Mais ce soir pour le colonel Bertrand Barry Lyndon sur Arte c'est parti
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Re: S'occuper utilement en temps de confinement...

Message par Bertrand » 12 Avr 2020, 20:18

artza a écrit :Mais ce soir pour le colonel Bertrand Barry Lyndon sur Arte c'est parti


Je connais pas. C'est récent ce film ? ;)
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Re: S'occuper utilement en temps de confinement...

Message par com_71 » 12 Avr 2020, 22:57

Sermanian, Tenenbaum... des interviews "la parole mathématique", accessibles sans bobo, dans le site de l'Institut Poincaré proposé ci-dessus par Pouchtaxi. Y aller par "soundcloud", une des trois "voies" proposées pour les podcasts, que l'on n'a pas besoin d'installer préalablement.
Egalement Sabrina Ouazzani, qui parle d'une notion "surréaliste", la calculabilité en temps infini !!! Elle conseille également un ouvrage grand public sur la beauté en mathématique : Raisonnements divins
https://fr.wikipedia.org/wiki/Raisonnements_divins
le voilà en .pdf http://dl.free.fr/c1XPeePtF
De la lecture pour 3 confinements ? ;)
Et 2 questions : quelqu'un a-t-il lu un des romans de Tenenbaum ? quelqu'un connait-il un lien pour visionner le biopic sur Ramanujan ?

trouvé : https://www.streamcomplet.vet/239588-lh ... nfini.html
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Re: S'occuper utilement en temps de confinement...

Message par Kéox2 » 12 Avr 2020, 23:08

C'était ce soir sur Arte, Barry Lindon de Stanley Kubrick, un régal dont je ne me lasse pas... A revoir en replay.
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