Angelica Balabanoff [ou Balabanova] : Ma vie de Rebelle

Re: Angelica Balabanoff [ou Balabanova] : Ma vie de Rebelle

Message par Cyrano » 18 Sep 2020, 15:07

Fin Saison 2.
Programmation Saison 3 prévue la semaine prochaine.
Cyrano
 
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Re: Angelica Balabanoff [ou Balabanova] : Ma vie de Rebelle

Message par Cyrano » 01 Oct 2020, 15:12

Oui, bon, hein? quoi? la suite, la semaine prochaine? j'avais dit? je voulais dire une prochaine semaine… ;)

Angelica Balabanoff va côtoyer Benito Mussolini dans le Parti Socialiste Italien, pendant une douzaine d'années, jusqu'à ce que celui-ci soit exclu du PSI à l'automne 1914.
Elle fait donc connaissance de ce maçon traine-misère qui avait déjà animé des grèves :
Ce soir-là j’étais loin d’imaginer que je venais de me lancer dans une association qui, dix ans plus tard, allait avoir des conséquences aussi désastreuses. Que le misérable vagabond du meeting de Lausanne, en partie grâce à mon aide et à ma sympathie, jouerait un rôle prépondérant dans le mouvement auquel j’avais donné ma vie, et qu’il se rendrait coupable de la plus infâme trahison du siècle. Mais qui aurait pu reconnaître en ce garçon de vingt ans, perdu et névrosé, l’homme qui dirige aujourd’hui l’Italie?
[aujourd'hui : année d'écriture du livre, en 1938]

Je m’aperçus rapidement qu’il ignorait l’histoire, l’économie et la théorie socialiste et qu’il avait par ailleurs un esprit totalement indiscipliné. Son père, un anarchiste, avait appartenu à la Première Internationale comme disciple de Bakounine, dans les années 70 ; ensuite il était devenu socialiste. Benito Mussolini avait grandi parmi les radicaux dans la province la plus révolutionnaire de Italie : la Romagne. Ne pas être socialiste ou anarchiste en Romagne, revenait à aller à contre-courant.

Le radicalisme et l’anticléricalisme de Mussolini étaient beaucoup plus l’expression de son milieu d’origine et d’un moi exacerbé que le fruit d’un raisonnement ou d’une conviction. Sa haine de l’oppression n’avait rien de ce sentiment impersonnel que nourrissent tous les révolutionnaires à l’égard d’un système. Elle résultait au contraire d’un sentiment d’humiliation et de frustration, d’un désir ardent de s’affirmer et d’une soif de vengeance personnelle.
Je ne compris tout cela que progressivement, bien sûr.
Cyrano
 
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Re: Angelica Balabanoff [ou Balabanova] : Ma vie de Rebelle

Message par Cyrano » 01 Oct 2020, 15:14

Angelica étant reçue par le secrétaire d'un cercle socialiste italien à Genève, tente de placer le Benito maçon chômeur… Enfin chômeur, oui et non, les mains un peu palmées:
Il [le secrétaire, un cordonnier] me reçut chaleureusement et me fit préparer à manger par sa femme, dans la cuisine, à l’arrière de la boutique.
« Cher camarade, ne m’en veuillez pas, mais je ne suis venue que pour quelques minutes. J’ai pensé profiter de mon passage ici pour vous demander si vous connaîtriez du travail à Genève pour le jeune Mussolini...
– Du travail pour Mussolini? Parce qu’il peut travailler, maintenant ? répondit-il en éclatant de rire. Il faudra que je dise ça à ma femme. Elle ne le croira pas.
Cyrano
 
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Re: Angelica Balabanoff [ou Balabanova] : Ma vie de Rebelle

Message par Cyrano » 01 Oct 2020, 15:27

Bien qu'il soit grossier, brutal dans ses expressions, le PSI faisait intervenir Benito Mussolini dans des meetings. Par exemple, à Lausanne, contre la religion. Il avait une certaine originalité, le Benito:
Au commencement de son allocution, il avait demandé à quelqu’un de l’assistance de lui prêter sa montre. Esquissant un geste dramatique, il s’était écrié : « Je donne cinq minutes à Dieu pour me foudroyer. Si passé ce temps il ne l’a pas fait, c’est qu’il n’existe pas. »

Bon, évidemment, c'est peu argumenté. Angelica Balabanoff écrit qu'il ne pouvait pas tenir une conférence argumentée, mais qu'il était plutôt «un véritable orateur "de carrefour"

Il est expulsé de Suisse. Il retourne dans sa province, en Romagne. Angelica Balabanoff écrit que la Romagne c'était «la plus révolutionnaire des provinces, où pratiquement chacun, à l’exception du clergé et des membres de la classe dirigeante, était socialiste, anarchiste ou républicain.»
Dans cette Romagne, Mussolini va diriger l'hebdomadaire local socialiste Lotta di Classe:
Les articles de Mussolini, dans lesquels se retrouvaient incohérence et la brutalité qui lui étaient propres, oscillaient entre un marxisme superficiel et un anarchisme débridé. Un jour il dénonçait la timidité des « réformistes » de son propre parti et exprimait les opinions les plus antiparlementaires ; un autre jour il s’en prenait aux syndicalistes. Rien d’étonnant à ce qu’en 1910, au moment du fameux attentat du Théâtre Colon de Buenos Aires, il ait défendu cet acte de terrorisme, alors même que les anarchistes l’avaient désavoué.

Mussolini fut un farouche opposant à la guerre de Tripolitaine. Il demandait aux femmes de se coucher sur les voies de chemin de fer pour empêcher les convois militaires.
Mais il devint ensuite un aussi farouche partisan de l'entrée en guerre de l'Italie au début de la seconde guerre mondiale. Angelica Balabanoff participe à la séance d'exclusion de Benito Mussolini du PSI à l'automne 1914. Le fourbe a déjà prévu de publier son propre joàurnal, Il Popolo d'Italia, au ton férocement anti-socialiste, anti-syndicaliste:
Mussolini quitta la salle ivre de rage.
La presse en était encore à publier les détails de cette scène quand parut le nouveau journal de Mussolini. Sous le titre, on pouvait lire ces deux slogans : « Qui a un fusil a du pain » — une citation de Blanqui ; et cette autre de Napoléon : « La révolution est une idée qui a trouvé des baïonnettes. » Sur l’un des premiers numéros figurait un dessin représentant un homme piétinant un drapeau rouge. Plus tard, l’original de ce dessin fut exposé dans la vitrine du tailleur le plus en vogue de Milan.

Il parait qu'en Suisse, Angelica Balabanoff plus qu'une amie pour Benito Mussolini, mais ça ne nous regarde pas. Elle va rencontrer d'autres personnes, bien plmus inéressantes.
Retour vers le futur: en Suisse au milieu des années 1900, après 1905.
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Re: Angelica Balabanoff [ou Balabanova] : Ma vie de Rebelle

Message par Duffy » 01 Oct 2020, 17:15

Sympa, le roman-feuilleton.

artza a écrit :Néanmoins Antonio Labriola est édité et trouvable en français aux éditions du Sandre (chères!).
Quelque part Trotsky note qu'on ne peut vraiment accéder au marxisme sans avoir étudié Labriola.


Pour ceux qui, comme moi, n'ont pas encore vraiment accédé au marxisme :
- Essais sur la conception matérialiste de l'histoire : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k374508z.r
- Socialisme et philosophie : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k113491z.r

On trouve aussi en ligne un article "Lettres de Antonio Labriola aux socialistes allemands et français (1890–1900)" (de Léo Valiani dans "Bulletin of the International Institute of Social History", Volume 9, Issue 02, August 1954, pp 93-120), lettres adressées à Kautsky souvent, et reproduites... en allemand. (Je me doutais que ce ne serait pas une mince affaire que d'accéder au marxisme.)
Duffy
 
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Re: Angelica Balabanoff [ou Balabanova] : Ma vie de Rebelle

Message par Cyrano » 01 Oct 2020, 21:27

Jusqu'en 1914, Angelica Balabanoff se partage entre l'Italie et la Suisse, fréquentant les exilés de tout poil, dont un célèbre russe qu'elle a déjà rencontré, Georges Plékhanov :
Tout au long de cette période, bien qu’appartenant à une organisation socialiste italienne, j’entretenais des contacts étroits avec les dirigeants du mouvement marxiste russe, aussi bien en Suisse qu’en Italie.

Plekhanov habitait à Nervi, sur la Riviera italienne, en raison de son état de santé, et ma rencontre avec lui marqua le début d’une collaboration qui devait durer jusqu’à la guerre. Pour moi, la vie privée de Plekhanov était un modèle, comme l’avaient été ses livres durant mes études à Bruxelles. Ses années d’exil se passaient entre la maladie, la pauvreté et les drames personnels, mais il ne lui vint jamais à l’idée de mettre ses brillantes aptitudes intellectuelles à la disposition du monde bourgeois.

Son premier enfant, tout comme le fils de Marx, avait succombé aux privations qu’était obligée d’endurer la famille, et il lui fallut attendre que sa femme – une jeune révolutionnaire qu’il avait connue en Russie – eût terminé ses études de médecine et acquis une certaine renommée pour connaître un début de sécurité matérielle. Bien qu’il donnât l’impression d’un froid intellectuel – d’une courtoisie presque cérémonieuse avec les femmes – il possédait un tempérament passionné, et faisait preuve d’autant d’affection et de dévouement comme père que comme mari. 1914 me permit de découvrir à quel point il pouvait se laisser dominer par ses émotions.

Effectivement, quelques années plus tard, Georges Plékhanov perd les pédales. On le retrouve au début d'août 1914:
Vers la même époque, je reçus une lettre de Plekhanov me demandant de venir le voir d’urgence à Genève. Je n’étais pas plus tôt arrivée qu’il me demanda à brûle-pourpoint : « Quelle est votre position et celle de votre Parti à l’égard de la guerre ? »
La question me surprit. Plekhanov, ce grand marxiste, ne pouvait ignorer que la réponse se trouvait contenue implicitement dans sa philosophie et la mienne.
« Nous ferons le maximum pour empêcher l’Italie d’entrer en guerre, et pour arrêter cette guerre le plus vite possible, dis-je. En ce qui me concerne, je ferai bien sûr tout ce qui est en mon pouvoir pour aider le Parti. »
Il me foudroya du regard. « Ainsi, vous voulez empêcher l’Italie d’intervenir. Et la Belgique ? Qu’est devenu votre amour pour la Russie ?
– Que voulez-vous dire avec mon amour pour la Russie? Croyez-vous qu’à la place de l’Allemagne les autres gouvernement n’auraient pas agi de la même façon à l’égard de la Belgique s’ils avaient pu y trouver leur compte ? N’est-ce pas vous qui nous avez appris les véritables motifs de la guerre ? Ne nous avez-vous pas annoncé cette boucherie et demandé de nous y opposer ?
– Pour moi, répondit-il, si je n’étais pas aussi vieux et malade, je m’engagerais dans l’armée. Donner quelques coups de baïonnettes à vos camarades allemands ne serait pas pour me déplaire.
– Mes camarades allemands ! Ne sont-ils pas aussi les vôtres ? Qui, sinon vous, nous a appris à comprendre et à apprécier la philosophie allemande, le socialisme allemand : Hegel, Marx: Engels ? »
Ce soir-là, je quittai Genève et me dépêchai de rentrer à Milan. Jamais, dans toute ma vie, je n’avais voyagé avec autant d’amertume.

Oui, quelle amertume, n'est-ce pas?... Le mot qu'Angélica Balabanoff emploie semble bien faible.
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Re: Angelica Balabanoff [ou Balabanova] : Ma vie de Rebelle

Message par Cyrano » 01 Oct 2020, 21:35

Revenons un peu vers 1906 ou 1907. En Suisse, elle voit un petit bonhomme :
Je suppose que c’est une tentation commune pour un écrivain ayant approché un personnage illustre à ses débuts, que de prétendre qu’il avait reconnu en lui l’Homme de la destinée, et qu’il est difficile de ne pas modifier son propre jugement au regard de la célébrité ultérieure d’un tel homme.

Pour moi je dois avouer que je ne me souviens pas exactement de la date ni du lieu de ma première rencontre avec Lénine. Il me semble que c’était à Berne. Je savais déjà qui il était et quelle était sa position, mais je ne peux pas dire qu’il m’ait fait alors une impression spéciale. Lénine ne se signalait du dehors par aucun trait particulier qui aurait permis de le distinguer des autres figures du jour – j’ajouterai même que de tous les dirigeants révolutionnaires, il semblait le plus terne. Même chose pour ses discours qui ne m’impressionnèrent ni par leur style ni par leur contenu.

Trotsky, que je rencontrai plus tard, était un orateur nettement plus brillant et plus percutant, bien que ses tics et son côté poseur eussent quelque chose d’irritant.

Plus tard, et particulièrement aux conférences de Zimmerwald, après 1914, où j’eus l’occasion d’observer Lénine de plus près, je m’aperçus à quel point son esprit était subtil et pénétrant. Bien qu’il maniât la polémique avec brio – et souvent sans scrupules – il n’avait rien d’un démagogue. Il s’en remettait pour cela à Zinoviev qui s’en acquittait fort bien. A Zimmerwald... et plus tard en Union Soviétique.

Les conceptions de Lénine en matière de tactique et sur la vie elle-même me semblèrent souvent extrêmement grossières. Je me suis fréquemment interrogée depuis sur la justesse de cette impression : était-ce vraiment une grossièreté inhérente à sa façon de comprendre et de sentir les choses, ou bien s’était-il entraîné à ne concentrer son attention que sur un problème à la fois, ou même un seul aspect d’un problème ? Nul doute en tout cas que cette concentration et cet acharnement mis au service d’un but unique furent le secret de sa réussite – ou si l’on peut employer le terme – de son génie.
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Re: Angelica Balabanoff [ou Balabanova] : Ma vie de Rebelle

Message par Cyrano » 01 Oct 2020, 21:38

Elle assiste au cinquième congrès du parti social-démocrate russe, à Londres. Les délégués aveient été logés dans une ancienne caserne. Elle s'y rend. Et ça ressemblait bizarrement à un congrès du NPA– du moins, juste à l'entrée, bien sûr, uniquement, hep! juste à l'accueil, je veux dire:
En me rendant à la caserne, j’eus soudain le pressentiment de ce que serait le ton du Congrès. N’ayant jamais assisté à une assemblée russe, j’ignorais à quel point mes compatriotes se préoccupaient de leur appartenance à une fraction. Quand je réussis enfin à pénétrer dans la caserne, la première parole à laquelle j’eus droit ne fut ni bonjour ni soyez la bienvenue, mais :
« – De quelle tendance êtes-vous ?
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Re: Angelica Balabanoff [ou Balabanova] : Ma vie de Rebelle

Message par Cyrano » 01 Oct 2020, 21:48

Dédicace spéciale Gayraud de Mazars : je crois que les extraits qui suivent sur te feront plaisir.

En 1907, à Stuttgart, c'est le 6e congrès de la Seconde Internationale. Angelica y est et voit un socialiste qu'elle n'avait pas encore vu :
C’est à Stuttgart que j’entendis pour la première fois Jean Jaurès, l’homme qui s’était battu aux côtés de Clemenceau dans l’affaire Dreyfus et qui avait plus tard terrassé « le Tigre », lors d’un des plus importants débats qu’ait connu la Chambre française. Quand on sut à Paris que Jaurès allait parler à la Chambre, des milliers de gens se battirent pour avoir des places aux galeries. Et pourtant, ce n’était pas seulement à ses dons d’orateur qu’il devait son extraordinaire influence. Jaurès était un tacticien et un parlementaire tout aussi adroit et brillant. Il possédait à un degré incomparable le don de s’identifier à l’humeur et à la personnalité de son auditoire – qu’il s’agisse d’une manifestation de masse, d’une réunion électorale ou d’un congrès socialiste. Il était en France l’homme le plus admiré – et le plus craint dans les milieux réactionnaires. De plus, il possédait des qualités exceptionnelles de gentillesse et de générosité.

Après coup, je me rendis compte à quel point, à Stuttgart, Jaurès avait fait preuve d’une pénétration quasiment prophétique. Il laissa entrevoir l’évolution future de la situation politique, et, dans un discours passionné auquel tout son corps eut l’air de participer, il tenta de convaincre son auditoire, et par-delà les travailleurs, de la gravité de cette évolution. La plupart d’entre nous ne se faisaient qu’une idée très abstraite de l’aggravation des risques de guerre, tout comme les radicaux actuels qui n’ont aucune expérience du fascisme. Il n’en était pas de même de Jaurès, dont les discours, relus plus tard, pouvaient apparaître comme des prophéties aussi bien que comme des exhortations.

Elle retrouve Jean Jaurès fin juillet 1914, à Bruxelles, quelques jours avant l'embrasement généralisé :
Cette réunion avait notamment pour tâche de décider de l’endroit où se tiendrait le congrès international, Vienne s’étant: trouvée de fait éliminée. Luxembourg et Jaurès furent chargés de cette question. Ils choisirent Paris et insistèrent pour que le Congrès fût précédé et suivi de grands rassemblements, afin de faire pression sur les gouvernements européens. Naturellement, ce congrès n’eut jamais lieu. Avant qu’il ait eu le temps de se réunir, la guerre avait gagné toute l’Europe. Et avant même que Jaurès ait eu le temps de rendre compte à ses compatriotes des décisions de la réunion de Bruxelles, il tomba sous les balles d’un assassin. […]

Le Cirque Royal fut littéralement secoué par le discours de Jaurès. Jaurès lui-même tremblait d’émotion tant étaient forte son appréhension, mais aussi son désir de prévenir l’arrivée du conflit. Jamais il n’avait parlé avec autant d’ardeur qu’en ce jour où il s’adressait pour la dernière fois à un public international.

Le meeting était à peine terminé que des milliers de travailleurs dansaient dans les rues de Bruxelles, emportés par l’enthousiasme de leurs chants révolutionnaires. Pendant des heures, les cris de « A bas la guerre, vive la paix ! Vive l’Internationale socialiste », retentirent à travers la ville et ses faubourgs.

Quelques jours plus tard, des groupes, animés d’une tout autre ferveur, parcouraient ces mêmes rues en criant des slogans favorables à la guerre.
Cyrano
 
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Re: Angelica Balabanoff [ou Balabanova] : Ma vie de Rebelle

Message par Cyrano » 01 Oct 2020, 21:51

A la semaine prochaine, ou à une prochaine semaine?
Je n'ai plus grand chose à scanner. Les évènements historiques, on les connaît. Mais les portraits et autres remarques peuvent être intéressants. Il y aura même Joseph Staline (brièvement décrit).
Cyrano
 
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