L. Trotsky, Comment la révolution s'est armée.

[artza]

Qui ne se réjouit de la victoire des Rouges !

[com_71]

Qui ne se réjouit de la victoire des Rouges !

C'est une remarque concernant Olivier Besancenot ?

[com_71]

À propos de "Comment la révolution s'est armée", je remonte le bel article de Larissa Reissner, sur "Sviajsk".
viewtopic.php?f=11&t=32282#p323857

[Cyrano]

Très bonne idée, ça mérite.
Dans son Histoire de la guerre civile, lorsque Jean-Jacques Marie parle des combats du côté de Sviajsk, à vingt verstes de Kazan et il cite aussi longuement Larissa Reisner et son récit si vivant et chaleureux. Du coup, je voulais m'acheter un livre de la dame. Rien trouvé. Des pistes, svp?
Le MIA met deux "ss" à Reissner...

[com_71]

Une piste qui mène à ma table de nuit...
https://la-breche.com/index.php/product/20437

Les deux "s" remontent à loin :
https://www.google.com/search?client=fi ... 9+reissner
Il semble que là-dessus P. Broué et Spartacist (édition française, numéro 41) aient raison contre J.J. Marie.

[Cyrano]

Ah bin? J'y étais allé sur le site de La Brèche, mais avec "Reisner", ça ne m'avait rien trouvé. C'est merdique, comme site.
Avec ton lien, ça va mieux!

[Cyrano]

Les Ecrits militaires de Trotsky, encore Trotsky par-ci, par-là.
Mais y'a pas que lui comme grand chef, y'a les Ecrits militaires de Staline. Je les connais pas, je ne les ai pas trouvé mais j'ai trouvé un texte. C'est une lettre de Staline à Lénine en octobre 1919. C'est au sujet du front sud, de Staritsyne. C'est édifiant – et on n'est qu'en 1919!… Je cite ce qu'écrit Alexandre Sumpf dans son Lénine (pages 588-589):

Le 5 octobre 1919, Staline se plaint directement à Lénine de l'interventionnisme de Trotski sur le front Sud – celui-là même où naît à la fois la mythologie stalinienne du grand stratège vainqueur qu’il n’a pas été, loin de là – et surtout sa clique d'affidés : Molotov, Ordjonikidze, Kaganovitch, Mikoïan et Vorochilov :
« En général, il est vrai que Trotski ne peut pas chanter sans fausset et ne peut pas agir sans gestes criards, et je n'aurais rien contre les gestes, s’ils ne nuisaient pas aux intérêts de notre cause commune. Je vous demande donc de ramener Trotsky sur terre à temps, avant qu'il ne soit trop tard, et de l'encadrer, car je crains que les ordres insensés de Trotsky, s'ils se répètent, laissant toute l'affaire aux mains des soi-disant spécialistes militaires bourgeois, qui méritent une méfiance totale, n’amènent la discorde entre l'armée at l‘état-major et ne ruinent complètement le front. [...] Sans parler du fait que Trotski, qui n'a adhéré an Parti qu'hier, essaie dc m'enseigner la discipline du Parti, oubliant, évidemment, que la discipline du Parti ne s’exprime pas dans les ordres formels, mais dans les intérêts de classe du prolétariat. Je ne suis pas partisan du bruit et du scandale, mais je sens que si nous ne mettons pas maintenanr une bride à Trotski, il va gâcher toute notre armée au nom de la discipline “dc gauche“ et “rouge”, ce qui rend malade les camarades les plus disciplinés. »

On sent bien que Staline avait une haine irréductible pour les fameux "spécialistes militaires" employés par Trotsky. Dès qu'il pouvait, il les fesaient fusiller ci=ommme comploteurs. Mais surtout, c'est bien rappelé que Trotsky n'est pas vraiment un bonhomme du parti bolchévique - un sentiment largement partagé par d'autres bolchéviques en vue.